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Une mère meurt un jour après la
libération
de son fils emprisonné, sans le voir
WAFA
Qalqilya, le 17
avril 2018, WAFA-
Ecrit par : Eid
Yassin
Traduit par :
Khalil Rabaa
Khitam Mahmoud
Ju'aidy attendait avec impatience le 15
avril, car c'était la date fixée pour la
libération de son fils emprisonné.
Malheureusement, elle n'a pas vécu assez
longtemps pour voir son fils, qui a été
libéré de la prison israélienne la
veille de sa mort à la suite d’une
longue maladie.
Ju'aidy, 53 ans, de
la ville de Qalqilya au nord de la
Cisjordanie occupée, sa mort a été
annoncée lundi matin à l'hôpital
Makassed à Jérusalem-Est, un jour après
que son fils, Abdallah Odeh, a été
libéré de prison.
Elle a pu parler
brièvement à son fils au téléphone mais
n'a pas eu l'occasion de le voir parce
qu'elle était à Jérusalem et son fils ne
pouvait pas s'y rendre, interdite aux
Palestiniens de Cisjordanie ou de Gaza à
moins qu'ils aient un permis.
Samer, le frère
d'Abdullah, a déclaré à WAFA que le
décès de sa mère, un jour après la
libération de son frère, a laissé un
grand chagrin et de la tristesse dans la
famille parce qu'elle n'a pas vécue
assez longtemps pour le voir et le
serrer comme elle souhaitait.
"Elle souhaitait
toujours et attendait anxieusement le
retour d'Abdullah", a-t-il dit. "Elle
nous a demandé de transformer le jour de
sa libération en une journée de joie et
de fête et elle a obtenu ce qu'elle
souhaitait."
Ju'aidy a été
emmenée à l'hôpital Makassed à Jérusalem
il y a cinq jours suite à une grave
détérioration de sa santé. Elle a reçu
le traitement à l'hôpital de Qalqilya
pour une maladie qu'elle a eue pendant
10 ans. Cependant, sa santé s'est
rapidement détériorée jusqu'à ce qu'elle
soit déclarée morte lundi à l'hôpital
Makassed.
Abdullah pourra la
voir, l'embrasser et la serrer dans ses
bras après que son corps ait été ramené
à la maison, mais elle ne pourra pas
faire la même chose pour lui.
../F.N
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