SYRIA
COMMITTEES
L'ASL en
accusation : "D'autres massacres au gaz
ont été commis", selon l'ambassadeur
syrien à l'ONU !
Comités Syrie
Jeudi 28 août 2013
Syria Committees – Comités Syrie /
Avec SANA – PCN-SPO / 2013 08 29 /
http://www.scoop.it/t/pcn-spo
M. Jaafari a demandé au secrétaire
général de l'ONU Ban Ki-moon de
prolonger la mission de l'équipe
d'experts de l'ONU et a accusé l’ASL et
ses djihadistes : "D'autres massacres au
gaz ont été commis" …
L'ambassadeur syrien à l'ONU Bachar
Jaafari a affirmé ce mercredi que « des
dizaines de soldats syriens avaient
inhalé des gaz toxiques » et a demandé à
l'ONU d'enquêter sur ces nouveaux
incidents "odieux". M. Jaafari a demandé
au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon
de prolonger la mission de l'équipe
d'experts de l'ONU, qui est actuellement
en Syrie pour enquêter sur une attaque
chimique présumée près de Damas datant
du 21 août.
Selon l'ambassadeur, « des dizaines de
soldats syriens ont été soignés dans les
hôpitaux après des incidents survenus
les 22, 24 et 25 août dans les faubourgs
de Damas ». Il n'a pas fourni davantage
de détails.
Un porte-parole des Nations unies a
indiqué que l'ONU n'avait pas encore
reçu de lettre formelle de la part de
Damas à ce propos. Il a rappelé que "la
priorité" pour les enquêteurs de l'ONU
était de tirer au clair l'incident du 21
août dans la Ghouta, à la périphérie de
Damas, tout en n'excluant pas qu'ils
passent ensuite à d'autres sites. Il a
cependant précisé que l'ONU n'avait pas
demandé que la période initiale de 14
jours que devait durer la mission
d'enquête -- et qui expire ce week-end
-- soit prolongée.
Les enquêteurs "poursuivent leur travail
(...), ils partiront quand ils auront le
sentiment d'avoir terminé leur mission",
a-t-il déclaré. La décision de quitter
la Syrie "est entre les mains du chef de
l'équipe", le Dr Aake Sellström. Les
experts des Nations unies ont besoin de
quatre jours pour achever leur travail
sur place, a déclaré mercredi le
secrétaire général des Nations unies,
Ban Ki-moon.
DEJA LE 27 AOUT JAFFARI ACCUSAIT L’ASL …
Le délégué de la Syrie auprès de l'ONU,
Bachar al-Jaafari, avait affirmé déjà ce
27 août que tout ce qui se passe dans la
région a pour titre "l'intérêt
d'Israël", ajoutant que chacun qui
contribue à l'agression contre la Syrie
sert seulement les intérêts israéliens.
"Beaucoup de données confirment que ce
sont les gangs terroristes armées qui
ont utilisé l'arme chimique dans le but
d'entraîner une intervention militaire
extérieure en Syrie", a assuré
al-Jaafari dans une interview la nuit
dernière avec la chaîne al-Ikhbaria al-Souria.
Il s'était interrogé: "Quel intérêt a le
gouvernement syrien dans l'usage de
l'arme chimique au temps où l'équipe
d'enquête internationale se trouve à
Damas?". Il avait encore précisé que
l'Occident ne veut pas savoir qui avait
utilisé l'arme chimique car il le
connaît, mais il veut entraîner une
intervention étrangère en Syrie. Il
avait estimé, à cet effet, que les
informations véhiculées par les médias
sur les préparatifs d'une agression
contre la Syrie visent à exercer des
pressions sur celle-ci pour en avoir des
concessions.
Il notait aussi que les victoires
réalisées par l'armée arabe syrienne sur
le terrain avaient terrifié ceux qui
pariaient sur l'équilibre entre le
gouvernement et les gangs terroristes
armés et c'est pour cela qu'ils ont
provoqué le dossier chimique "qui est
très sensible".
Al-Jaafari avait fait savoir, en outre,
que ce qui se passe dans les couloirs de
l'ONU était une tentative saoudienne de
faire passer un projet de résolution
contre la Syrie au sein de l'Assemblée
Générale de l'ONU, soulignant que cette
tentative est l'indice de l'ampleur de
l'implication des preneurs de décision
saoudiens dans l'attisement de la crise
en Syrie.
Il a critiqué, d'autre part, certains
pays européens et le gouvernement turc
qui violent les résolutions du conseil
de sécurité sur l'interdiction de des
armes prohibées et permettent à aux
groupes terroristes de faire enter
l'arme chimique en Syrie.
CHINE ET RUSSIE FONT L'IMPASSE SUR LA
SYRIE À L'ONU
Bachar Jaafari s'exprimait pour la
seconde fois ce 28 août au moment où les
ambassadeurs des cinq pays membres
permanents du Conseil de sécurité
discutaient à huis clos d'un projet
britannique de résolution qui
justifierait une frappe militaire contre
le régime syrien.
Les ambassadeurs russe et chinois ont
quitté la salle où se tenaient ces
consultations à huis clos au bout d'une
heure et quart.
Les membres permanents du Conseil
de sécurité ne sont pas parvenus ce 28
août 2013
à
s'accorder sur une résolution
britannique justifiant une action armée
en Syrie, Londres assurant qu'elle
n'aurait pas lieu avant que les
résultats de l'enquête de l'ONU soient
connus. La ligne de fracture entre ces
cinq pays - Chine et Russie d'un côté,
France, Royaume-Uni et États-Unis de
l'autre - reflète fidèlement les
positions de chacun sur le conflit.
Les ambassadeurs russe et chinois ont
quitté la salle où se tenaient ces
consultations à huis clos au bout d'une
heure et quart. Les représentants des
trois autres pays sont restés un peu
plus longtemps mais sont sortis sans
faire de déclaration.
Selon le gouvernement britannique, le
texte devait autoriser "toutes les
mesures nécessaires en vertu du chapitre
VII de la Charte de l'ONU pour protéger
les civils contre les armes chimiques"
en Syrie. Ce chapitre prévoit des
mesures coercitives pouvant aller
jusqu'à une opération militaire. Mais
pour le chef de la diplomatie russe
Sergueï Lavrov, une frappe provoquerait
une "déstabilisation supplémentaire de
la situation", tandis que l'Iran, autre
allié de Damas, a jugé qu'une action
militaire "serait un désastre pour la
région".
Peu de temps après la fin de la réunion,
le département d'État a fait savoir
qu'il ne voyait "aucune issue possible"
au projet britannique en raison de
l'opposition de la Russie.
SANA / PCN-SPO
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