Syria Committees
Ainsi parle Bashar
al-Assad (1) :
"Démissionner, ce serait fuir"
Comités
Syrie
Mercredi 19 juin
2013 Interview à
l'agence de presse officielle argentine
Telam et au grand quotidien Clarin.
Le président Assad évoque les armes
chimiques et les rumeurs sur « sa
démission » …
Syria Committees – Comités Syrie –
Suriye Komitesi /
Avec SANA - AFP – PCN-SPO / 2013 06 18 /
"Démissionner, ce serait fuir", a
déclaré le président syrien.
Le président syrien Bachar al-Assad a
nié que ses forces utilisent des armes
chimiques contre la rébellion, et il a
exclu de démissionner, dans une
interview accordée à deux médias
argentins et publiée ce samedi.
Dans un long entretien à l'agence de
presse officielle argentine TELAM et au
grand quotidien CLARIN, le président
Assad estime que les informations de
sources occidentales sur de possibles
attaques aux armes chimiques des forces
gouvernementales servent à préparer les
opinions publiques à une intervention
militaire contre la Syrie.
"Les accusations contre la Syrie
concernant l'utilisation d'armes
chimiques ou (les déclarations)
concernant ma démission changent tous
les jours. Et il est probable qu'il
s'agit d'un prélude à une guerre contre
notre pays", a déclaré M. Assad, dans
cet entretien réalisé à Damas à une date
non précisée. Les deux médias ont
précisé que les enregistrements
originaux des journalistes leur ont été
confisqués. "On a
dit que nous utilisions des armes
chimiques contre des zones
résidentielles. Si ces armes étaient
utilisées contre une ville ou un
faubourg, avec un bilan de dix ou vingt
victimes, serait-ce crédible ?", a
demandé le président syrien, avant de
répondre par la négative.
"Leur utilisation signifierait la mort
de milliers ou de dizaines de milliers
de personnes en quelques minutes. Qui
pourrait cacher une pareille chose ?", a
insisté M. Assad.
Mercredi, un haut responsable américain
avait assuré que des armes chimiques
auraient été utilisées "en faibles
quantités" à deux reprises dans le
conflit syrien (sic), quelques jour
après que le secrétaire d'Etat américain
John Kerry eut déclaré que les
Etats-Unis pensaient détenir une "preuve
solide" de l'utilisation d'armes
chimiques par le régime syrien (resic).
Jeudi, le secrétaire général des Nations
unies Ban Ki-Moon a appelé Damas à
laisser les experts de l'ONU enquêter en
Syrie afin de vérifier des accusations
sur l'utilisation de ces armes dans la
guerre opposant le pouvoir aux rebelles.
Damas a toujours réfuté ces accusations,
se déclarant prête à accueillir la
commission d'enquête de l'ONU. C'est
toutefois la première fois que le
président Assad s'exprime sur cette
question.
"DEMISSIONNER, CE SERAIT FUIR"
Par ailleurs, le président syrien a
déclaré ne pas envisager de
démissionner. Interrogé sur des propos
de John Kerry, qui lui a demandé de se
mettre à l'écart, Assad a exclu cette
possibilité.
"Je ne sais pas si Kerry ou un autre a
reçu du peuple syrien le pouvoir de
parler en son nom sur la question de
savoir qui doit partir et qui doit
rester. Cela, c'est le peuple syrien qui
le déterminera lors de l'élection
présidentielle de 2014", a déclaré Assad.
Le président syrien a dit "bien
accueillir" l'accord entre la Russie et
les Etats-Unis sur la Syrie, même s'il
doute de ses résultats éventuels.
Russes et Américains se sont entendus
début mai pour inciter le régime syrien
et les rebelles à trouver une solution
politique au conflit, et pour encourager
l'organisation "au plus vite" d'une
conférence internationale sur la Syrie.
"Nous avons bien accueilli le
rapprochement americano-russe et nous
espérons que cela débouchera sur une
conférence internationale pour aider les
Syriens à surmonter la crise", a-t-il
dit selon Clarin. Il
a toutefois ajouté que "de nombreux pays
occidentaux ne voulaient pas d'une
solution en Syrie. Et nous ne pensons
pas que les forces qui soutiennent les
terroristes souhaitent une solution à la
crise". Le président
Assad a d'autre part mis en doute le
bilan de dizaines de milliers de morts
avancé par les organisations de défense
des droits de l'homme, s'interrogeant
sur "la crédibilité de ces sources".
Selon les médiamensonges du pseudo
Observatoire syrien des droits de
l'Homme – une officine de propagande
barbouzarde des MI5 et MI6 britanniques
basée à Londres -, « 94.000 personnes
ont trouvé la mort en deux ans de
conflit ». Il a
affirmé ne pas pouvoir fournir de bilan
mais a cependant reconnu que "des
milliers de Syriens étaient morts".
"Nous ne pouvons pas oublier que nombre
de morts dont on parle étaient des
étrangers venus pour tuer le peuple
syrien", a dit le président Assad qui a
mis en cause "le terrorisme local et
celui venu ensuite de l'extérieur".
Syria Committees / PCN-SPO
http://www.syria-committees.org/syria-committees-ainsi-parle-bashar-al-assad-1-demissionner-ce-serait-fuir/
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