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Le président Assad
parle !
Syria
Committees
Dimanche 7 avril
2013 Bachar al-Assad
évoque un "effet domino" si son
gouvernement chute …
Syria Committees - Comités Syrie avec
SANA – Aydinlik – AFP – PCN-SPO /
2013 04 06 / "Tout
le monde sait que s'il y a partition en
Syrie, ou si les forces terroristes
prennent le contrôle du pays, il y aura
contagion directement dans les pays
voisins"
- Bachar al-Assad #
EXTRAITS DE L’INTERVIEW DU PRESIDENT
ASSAD L'interview a
été menée ce mardi et intégralement
diffusée ce vendredi, selon le site de
la présidence syrienne.
Le président syrien Assad, confronté à
une rébellion armée, encadrée et
financée par les USA, l’OTAN et leurs
valets « arabes » depuis deux ans, a
averti qu'une chute de son régime aurait
un "effet domino" au Moyen-Orient et
déstabiliserait cette région "pendant de
longues années", dans une interview à
des médias turcs diffusée vendredi.
"Tout le monde sait que s'il y a
partition en Syrie, ou si les forces
terroristes prennent le contrôle du
pays, il y aura contagion directement
dans les pays voisins", a-t-il déclaré
dans cette interview menée mardi à la
chaîne ULUSAL et au journal AYDINLIK,
diffusée intégralement sur la page
Facebook de la présidence syrienne.
"Puis il y aura un effet domino dans des
pays peut-être loin du Moyen-Orient, à
l'ouest, à l'est, au nord, dans le sud.
Cela voudra dire une instabilité pendant
de longues années, voire des décennies",
a-t-il prévenu.
"ERDOGAN OEUVRE
AVEC ISRAËL POUR DETRUIRE LA SYRIE
(...),
MAIS L'ETAT SYRIEN N'EST PAS TOMBE ET
LES SYRIENS ONT RESISTE"
Il a par ailleurs qualifié le Premier
ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont
le gouvernement soutient la rébellion,
d'"idiot" et d'"immature".
Dans de premiers extraits, le président
Assad a accusé Erdogan d'avoir menti au
sujet du conflit en Syrie qui a fait,
selon l'ONU, plus de 70.000 morts depuis
deux ans.
"L'incendie en Syrie va se propager en
Turquie, malheureusement (Erdogan) ne
voit pas cette réalité-là", a affirmé le
président Assad. "Erdogan oeuvre avec
Israël pour détruire la Syrie (...),
mais l'Etat syrien n'est pas tombé et
les Syriens ont résisté".
"Le gouvernement turc contribue de
manière directe à tuer le peuple syrien
(...) Erdogan essaie de reproduire le
passé noir entre les Arabes et les
Turcs", a ajouté M. Assad, en référence
à l'empire ottoman qui a dominé de
vastes régions arabes pendant quatre
siècles.
"Nous ne devons pas permettre aux
dirigeants idiots et immatures de
détruire cette relation" entre Turcs et
Arabes, a-t-il dit, toujours à propos de
M. Erdogan. Le
président Assad refuse de quitter le
pouvoir et assimile avec justesse les
rebelles qui veulent la chute de son
gouvernement, à des "terroristes".
Il a lié l'ouverture d'un dialogue avec
l'opposition à la non ingérence de
l'étranger. "Il faut que ça soit un
dialogue inter-syrien sans ingérence
étrangère. C'est la seule ligne rouge.
Ce pays appartient à tous les Syriens,
ils peuvent discuter de ce qu'ils
veulent", a-t-il affirmé.
« LA LIGUE ARABE MANQUE DE LEGITIMITE »
Bachar al-Assad a affirmé que la Ligue
arabe "manquait de légitimité", en
réaction à la décision de l'organisation
d'accorder le siège de la Syrie à
l'opposition. "La Ligue arabe manque de
légitimité. C'est une Ligue qui
représente les Etats arabes, pas les
peuples arabes, elle ne peut donc ni
accorder une légitimité ni la retirer",
a indiqué le président syrien aux
journalistes de la chaîne turque Ulusal
et du journal turc Aydinlik.
Fin mars, le sommet
de la Ligue arabe, tombée aux mains des
islamistes qataris et saoudiens, alliés
aux USA, a accordé à l'opposition le
siège de la Syrie, suspendue de
l'organisation panarabe depuis novembre
2011 en raison « de la répression
violente de la révolte ». Le chef
démissionnaire de l'opposition made in
USA, Ahmad Moaz al-Khatib, a pris la
parole devant le sommet au nom de la
Syrie. "La vraie
légitimité n'est pas accordée par des
organisations ou des responsables à
l'étranger ou par d'autres pays ... la
légitimité est celle que vous confère le
peuple", a ajouté M. Assad. "Toutes ces
(décisions) théâtrales n'ont aucune
valeur à nos yeux".
Dans de premiers extraits publiés
mercredi, le président Assad a accusé le
Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan d'avoir menti au sujet du
conflit en Syrie: "Depuis le début de la
crise en Syrie, Erdogan n'a pas dit un
seul mot de vrai". Le gouvernement de M.
Erdogan réclame le départ de Bachar al-Assad
et soutient les rebelles dans le conflit
qui a fait, selon l'ONU, plus de 70.000
morts depuis mars 2011. La Turquie
accueille en outre 200.000 réfugiés
syriens sur son sol. (COC)
LES FRERES MUSULMANS : DES
« OPPORTUNISTES QUI UTILISENT LA
RELIGION » Le
président Assad s'en est aussi pris aux
Frères musulmans de Syrie, la plus
influente composante de l'opposition,
fidèles pions de Washington depuis 1945
(avant ils étaient les protégés du IIIe
Reich nazi). "De notre expérience avec
eux pendant 30 ans, nous savons qu'il
s'agit d'opportunistes qui utilisent la
religion pour parvenir à des fins
personnelles", a-t-il dit.
Les Frères musulmans avaient mené contre
le régime de Hafez al-Assad, père de
Bachar, un soulèvement armé dans les
années 1980 qui avait démarré avec
l’assassinat de centaines de cadets
syriens et avait du être réprimé
militairement à Hama (centre) en 1982.
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