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Jaafari : Celui
qui parle de conditions préalables
signifie qu’il est venu pour faire échec
au dialogue
Sana
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Sana
Dimanche 31 janvier 2016
Genève/Le chef de la délégation
syrienne aux pourparlers inter-syriens à
Genève, Bachar Jaafari, a déclaré que
toute solution politique à la crise en
Syrie ne pourrait se réaliser sans la
présence d’une partie sérieuse dans le
processus du dialogue, affirmant que
l’intérêt du peuple syrien sera la
boussole pour la délégation à Genève et
il doit être la boussole du dialogue.
Dans une conférence de presse tenue
aujourd’hui à Genève , Jaafari a indiqué
que la délégation syrienne est venue à
Genève pour mener un dialogue
syro-syrien indirect sans ni ingérence
extérieure ni conditions préalables,
conformément à la résolution N° 2254 et
aux communiqués de Vienne. « Le contenu
de la résolution 2254 et de la lettre
d’invitation adressée au gouvernement
syrien n’a pas été respecté par
l’opposition », a-t-il précisé.
Jaafari a indiqué que l’arrivée en
retard de l’opposition de Ryad donne la
preuve sur son « non sérieux et son
irresponsabilité », ajoutant que les
déclarations de certains responsables
occidentaux donnent l’impression que
nous négocions avec ces pays et non pas
avec des opposants syriens.
Jaafari a indiqué que l’interlocuteur
a parlé de l’échec du dialogue même
avant de l’entamer et de décider d’y
participer, « ce qui donne le signe de
manque de sérieux et de
responsabilité », a-t-il fait savoir.
Jaafari a précisé que les Nations
unies ne possèdent pas une liste
définitive des nom des participants de
l’autre partie, faisant allusion à
certaines parties régionales, arabes et
internationales qui veulent repartir de
zéro, « ce qui constitue une perte de
temps au dépens de la souffrance du
peuple syrien », a-t-il ajouté.
Et Jaafari de poursuivre : « Celui
qui parle de conditions préalables
signifie qu’il est venu à la réunion
pour faire échec au dialogue ».
Jaafari a précisé que la délégation
syrienne avait affirmé à l’envoyé
spécial de l’ONU pour la Syrie Staffan
de Mistura qu’elle est prête à œuvrer
pour trouver une solution qui met fin à
la crise tant qu’il existe des parties
sérieuses qui travaillent à cette fin.
Il a ajouté que la Syrie a manifesté
des intentions positives et bonnes à
l’égard de toute tentative
internationale se basant sur les
résolutions des Nations unies en vue de
trouver une solution à la crise, mais le
problème réside toujours dans l’autre
partie qui, si elle est sérieuse de
régler la crise, doit venir à Genève
portant avec elle un agenda national
conformément à la résolution
internationale N° 2254 et au deux
communiqués de Vienne.
Et Jaafari d’affirmer que l’échec de
s’accorder sur une liste des noms des
réseaux terroristes et des opposants est
le résultat d’accorder la mission à deux
pays partiaux.
Jaafari a, en outre, indiqué que
beaucoup de migrants syriens avaient
quitté le pays pour chercher des
conditions économiques meilleures en
raison des mesures coercitives et des
sanctions injustes imposées au peuple
syrien.
R.B.
Le
dossier Syrie
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