Accueil Actualité Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Journaux de Cathy et Marc Plateforme tourquennoise AFPS Roubaix V. d'Ascq Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Invitation à lire :




BDS :



Solidarité :



Produits palestiniens :






Actualité

Al-Mouallem appelle les européens à cesser de s'ingérer dans les affaires syriennes et la Turquie à reconsidérer sa position


Photo: Sana

Damas, le mercredi 22 juin 2011

M. Walid al-Mouallem, ministre des affaires étrangères et des émigrés, a invité certains responsables européens à cesser de s'ingérer dans les affaires syriennes.

"Je dis à ces responsables: Cessez de s'ingérer dans l'affaire syrienne. Nous refusons toute ingérence dans nos affaires intérieures, et Personne, hors la famille syrienne, n'a le droit de faire des diktats ou de demandes", a précisé M. Al-Mouallem dans une conférence de presse qu'il a tenue aujourd'hui à Damas, insistant que l'étranger n'a aucun lien avec le sérieux ou le non-sérieux des réformes, et que c'est aux Syrien d'en décider.

"Nous oublierons que l'Europe est sur la carte, Je proposerai de geler notre adhésion à l'union pour la Méditerranée, et nous allons briser les tentatives d'isolement et surmonter la crise", a-t-il affirmé, assurant que les Syriens pourraient parvenir à des dénominateurs communs quelle que soient les divergences entre eux.

Abordant les sanctions européennes, M. Al-Mouallem a fait noter qu'elles ciblent le pain du Citoyen, "la chose qui égalise la guerre".

Passant aux réformes, M. Al-Mouallem a indiqué que la Syrie faisait depuis la guerre contre l'Irak la cible des pressions et des sanctions américaines et européennes, "et c'était la cause du retard des réformes", ajoutant que les Syriens sont les partenaires dans la construction de l'avenir du pays, et que les lois proposées seraient étudiées par la conférence du dialogue national.

"Le président al-Assad a laissé l'examen de toutes les lois au dialogue national pour que chaque syrien sent qu'il est partenaire dans la construction de la patrie", a-t-il précisé.

En ce qui concerne la Turquie, M. al-Mouallem a exprimé le souci de la Syrie d'établir les meilleures relations avec ce pays voisin qu'il a invité à reconsidérer sa position.

"Les tentes ont été dressées une semaine avant l'entrée de l'armée syrienne à Jisr al-Choughour, et ce sont les groupes armés qui ont obligé les familles de cette région de la quitter", a souligné M. Al-Mouallem qui a fait noter que le gouvernement a réhabilité l'infrastructure dans la ville pour faciliter le retour des réfugiés.

Il a nié catégoriquement les informations sur l'arrestation ou la tuerie des personnes à leur retour à la ville.

Répondant à une question, M. al-Mouallem a affirmé, que des consignes ont été donnés pour fournir l'aide à chaque syrien voulant obtenir un passeport ou bien venir en Syrie, assurant qu'il ne sera pas arrêté quelle que soit son état d'opposition M. al-Mouallem a aussi démenti catégoriquement toute intervention iranienne ou de Hezbollah dans ce se qui se passe sur la terre syrienne.

"Beaucoup d'amis de la Syrie ont fait le cible de pressions pour qu'ils changent leurs positions, et nous les remercions pour leur crédibilité", a –t-il dit, ajoutant que pas d'exclusion aérienne sur la Syrie ni d'une intervention militaire. "Il leur suffit le scandale en Libye".

"La loi de la protection sanitaire au Etats-Unis n'était accomplie qu'après des années, alors pourquoi ne nous laisse-t-on pas des semaines?", a demandé M. al-Mouallem.

Abordant les idées du chef de la diplomatie française, Alain Juppé, M. al-Mouallem a souligné que celles-ci sont tirées de l'histoire colonialiste de la France.

Il a appelé la France "qui reproduit l'ancien colonialisme" à cesser de provoquer et de pratiquer sa politique colonialiste sous la couverture des droits de l'Homme.

M. al-Mouallem a ajouté que c'est Israël qui est l'ennemi qui occupe le Golan, la terre palestinienne et les fermes de Chebaa et de Kfar Chouba et expulse le peuple palestinien, et que les droits doivent être récupérés comme ils avaient été violés.

M. al-Mouallem a souligné qu'Israël exploite ce qui se passe en Syrie, affirmant que pas de contact avec celui-ci.

Il a fait noter que l'occident réalise que ses plans avaient échoué, ajoutant qu'aussitôt que la conférence du dialogue national serait tenue, le sérieux des réformes et l'image glamour du peuple syrien seraient révélées.

"Nous ne prenons des leçons de quiconque, et après l'accomplissement des réformes c'est nous qui donnerons aux autres des leçons de démocratie. "Un exemple démocratique sans précédent façonné par les Syriens et à travers le dialogue national. Il y aura une justice sociale, une égalité devant la loi, et des demandes de compte des défaillants".

L.A.

Le dossier Syrie
Les dernières mises à jour



Source : Sana
http://www.sana.sy/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh :



Analyses et poèmes...


René Naba :


Analyses...


Manuel de Diéguez :


Analyses...


Fadwa Nassar :


Analyses et traductions...