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Al-Mouallem devant la
conférence de Genève II:
Nous sommes ici pour représenter le
peuple, le gouvernement,
l'Etat, l'armée et le président al-Assad
SANA
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SANA
Mercredi 22 janvier 2014
Montreux /Le
vice-président du conseil des ministres,
ministres des affaires étrangères et des
expatriés, président de la délégation
syrienne officielle à la conférence
internationale sur la Syrie, Genève II,
Walid al-Mouallem, a souligné que c'est
à lui et à la délégation officielle de
transmettre à la conférence les douleurs
de la partie durant trois ans passés et
aussi les espoirs du peuple syrien pour
les prochaines années.
"Aujourd'hui, C'est le
moment de vérité, qu'on a voulu estomper
via des campagnes de désinformation et
de tromperie, et ce, que la délégation
de la république arabe syrienne
représente le peuple, le gouvernement,
l'Etat, les établissements, l'armée et
le président Bachar al-Assad", a dit al-Mouallem.
Il a regretté, à cette
occasion, que des représentants des pays
s'assoient aujourd'hui avec nous alors
que leurs mains sont entachées du sang
des Syriens.
"Des pays qui avaient
exporté le terrorisme, ont commencé sans
honte de nous donner des leçons dans la
démocratie, le développement et le
progrès, alors qu'ils se noient dans
l'ignorance", a précisé al-Mouallem qui
a ajouté que ceux-ci ont utilisé le
pétrodollar pour acheter les armes,
recruter les mercenaires et exploiter
l'espace médiatique pour cacher la
brutalité de ce qu'ils font sous le nom
présumé "révolution syrienne qui répond
aux aspirations du peuple syrien".
"Comment un terroriste
tchétchène, afghan, saoudien, turc,
français ou britannique peut réaliser
les aspirations du peuple syrien?",
s'est demandé al-Mouallem qui a fait
savoir que sous le nom de "la révolution
syrienne grandiose" des vieillardes, des
femmes et des enfants ont été tués, des
rues et des établissements ont été
détruits et des mosquées ont été
bombardées.
Il a évoqué, à cette
occasion, ce qui s'est passé dans la
cité ouvrière de Adra où des étrangers
sont entrés, et ont tué, pillé,
massacré, violé et brûlé les gens
vivants et jeté la responsabilité sur
l'Etat et l'armée syrienne.
"Tout ce qui s'est passé
n'aurait pas pu être réalisé sans le
gouvernement d'Erdogan qui a fourni aux
terroristes l'entraînement, les armes et
l'accès à l'intérieur du pays", a assuré
al-Mouallem.
Al-Mouallem s'en est pris
à certains pays voisins qui ont embrasé
le feu en Syrie et faire venir des
terroristes de tout le monde, faisant
noter que 83 nationalités combattent en
Syrie sans aucune condamnation,
dénonciation ou changement de positions,
mais au contraire on continuait à le
nommer avec impudence "Résolution
syrienne glorieuse".
Le chef de la délégation
syrienne a affirmé, à cet effet, que la
Syrie, en tant que pays indépendant,
fera tout pour se défendre sans
s'intéresser aux cris, aux déclarations
et aux positions. "Toute décision était
purement syrienne et elle la restera", a
t-il martelé.
Passant à la situation
humanitaire, al-Mouallem a invité les
pays qui sont soucieux de cette question
à lever les mains de la Syrie, à arrêter
l'afflux de l'arme et le soutien des
terroristes et à lever le blocus imposé
au peuple syrien.
"Des Syriens qui se
trouvent dans cette salle ont contribué
à ce qui se passe en Syrie au détriment
du sang du peuple syrien, qu'ils
prétendent représenter", a estimé al-Mouallem
qui a ajouté que ceux-ci se sont vendus
à Israël pour devenir son œil et sa main
de subversion.
"Ceux-ci se sont opposés
à l'étranger, s'étaient réunis à
l'étranger, ont trahi la Syrie à
l'étranger et se sont vendus à
l'étranger et ils parlent en même temps
au nom du peuple syrien", a fustigé al-Mouallem,
tout en affirmant que celui qui veut
parler au nom du peuple syrien ne doit
pas être traître ou agent de ses
ennemis.
Al-Mouallem a rappelé que
le gouvernement a ouvert la porte devant
les journalistes, permis aux
organisations internationales de secours
d'entrer dans le pays, les ont protégé
et ont facilité leur mission et élargi
un grand nombre de détenus, même parmi
les personnes armées.
"Qu'est ce que vous avez
fait, vous qui parlez au nom du peuple
syrien? Ou est votre vision de ce pays
grandiose ? Ou est votre programme
politique ou vos idées? Quels sont vos
outils de changement, sino les groupes
terroristes armés ?, s'est interrogé al-Mouallem
qui a de poursuivre: "Est-ce que vous
avez libéré les habitants des zones
syriennes ou bien vous avez kidnappé
leur culture modérée pour imposer vos
pratiques répressives extrémistes?
Avez-vous édifié des centres sanitaires
et des écoles ou bien vous avez détruit
les hôpitaux et permis au polio de
retourner en Syrie? avez-vous protéger
les antiquités et les musées de la
Syrie, ou bien vous les aviez volées?"
Il a affirmé, à cet
effet, que même l'opposition qui les a
mandaté, les refusent et refusent leur
façon de gérer.
Al-Mouallem a évoqué, à
cette occasion, les agressions commises
contre les lieux de culte chrétiens et
musulmans pour obliger les chrétiens à
quitter le pays, et fustigé leurs
tentatives de semer les émeutes
confessionnelles et religieuses.
Le chef de la diplomatie
syrienne a affirmé la résolution du
peuple à se tenir fermement, de l'armée
à protéger les citoyens et de l'Etat à
subsister, remerciant à cet effet, la
Russie et la Chine qui ont respecté la
souveraineté de la Syrie, ainsi que les
pays de Brics, l'Iran, l'Irak et
certains pays arabes, islamiques et de
l'Afrique.
"Le peuple syrien aspire
à davantage de liberté, de justice, de
droits, de pluralisme et de démocratie,
à une Syrie prospère, à un Etat forte
des institutions et à une armée
nationale forte capable de protéger la
terre et les frontières", a assuré al-Mouallem.
Passant à l'Occident, al-Mouallem
a assuré que l'Occident soutient avec
certains Arabes l'acheminement des armes
à al-Qaïda, donc ils prétendent la lutte
contre le terrorisme au moment ou il
l'alimente clandestinement. "Celui qui
ne voit cette réalité ou bien il est
aveugle ou bien il veut continuer ce
qu'il faisait", a estimé al-Mouallem.
"Nous sommes venus ici,
malgré ce que beaucoup de participants
avait fait, pour sauver la Syrie,
protéger l'Etat civile, empêcher
l'écroulement du Moyen-Orient, ainsi que
pour le dialogue entre les
civilisations, l'Islam tolérant qui a
été la cible de la déformation, pour
dire aux syriens à l'étranger "revenez à
la patrie", et pour arrêter le
terrorisme", a éclairci al-Mouallem.
"Nous avons dit et nous
le disons encore, Le dialogue entre les
Syriens est la solution et nous
continuerons à frapper le terrorisme qui
a touché tous les Syriens quel que
soient leurs appartenances politiques, a
précisé al-Mouallem qui a averti: "Tant
que le soutien au terrorisme continue
cette conférence ne réussira pas".
Faisant savoir que tout
accord conclu à Montreux sera soumis au
référendum populaire, al-Mouallem s'est
adressé à Kerry: "Personne dans le
monde, M. Kerry, n'a le droit de donner
la légitimité ou de la lever d'un
président, d'un gouvernement ou d'une
constitution que les Syriens eux-mêmes".
Il a invité les pays
participant à coopérer pour lutter
contre le terrorisme, arrêter
l'idéologue obscurantiste et s'unifié
pour reconstruire la Syrie.
"Ou bien nous prenons une
décision décisive de lutter contre le
terrorisme et l'extrémisme et entamer un
processus politique ou bien certains de
vous poursuivront le soutien au
terrorisme en Syrie, qui s'étendra pour
brûler tout le monde", a-t-il conclu.
L.A.
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