Actualité
Le président al-Assad
à des médias russes : La défense de nos
frontières est un droit et un devoir
pour nous
SANA
Mardi 21 mars 2017
Damas / Le président Bachar al-Assad a
affirmé que le gouvernement syrien
soutient toutes les initiatives russes,
non pas uniquement la suggestion russe
de former une commission pour examiner
l’élaboration d’une nouvelle
Constitution. Dans une déclaration
qu’il a donnée à des médias russes, le
président al-Assad a indiqué que l’autre
partie n’avait pas assisté à Astana en
raison de l’influence négative des
Turcs, disant : “Nous sommes disposés à
débattre toutes les questions, dont la
Constitution. Mais, il faut savoir qui
est-ce qui se rendra à Genève”.
Le président al-Assad a assuré que
toute opération militaire en Syrie, sans
l’admission du gouvernement syrien, est
non juridique, rappelant de ce qu’il
avait dit sur le fait que la présence de
toute force sur les territoires syriens
est un envahissement que ce soit pour
libérer Raqqa ou toute autre zone.
“La Coalition n’est absolument pas
sérieuse dans la lutte anti-Daech. Donc,
on doit penser aux véritables intentions
derrière le plan de la Coalition de
libérer Raqqa de Daech. Son plan n’est
ni la lutte antiterroriste, ni l’octroi
de l’aide au gouvernement syrien, ni
l’unité de la Syrie ni la souveraineté
syrienne”, a-t-il fait noter.
A la question de savoir s’il
demanderait à la Russie de commencer des
opérations des forces terrestres russes
en Syrie, le président al-Assad a fait
savoir que “si les responsables syriens
et russes et les responsables militaires
dans les deux pays se sentent qu’on a
besoin de davantage d’appui pour vaincre
les terroristes, les Russes le feront
certainement, mais jusqu’à présent le
niveau d’appui est suffisant”.
Questionné sur l’ampleur de la
destruction à Palmyre pendant le mois
dernier, le président al-Assad a estimé
que le monde entier doit s’inquiéter à
la destruction de Palmyre. “On peut
restaurer certains vestiges détruits et
nous menons actuellement une évaluation.
La Russie s’intéresse beaucoup à la
restauration de Palmyre, mais la
question ne se limite pas à la Syrie ou
à la Russie, puisque l’UNESCO doit y
prendre part. La question dépend des
autres établissements et des autres pays
qui prétendent toujours leur inquiétude
au patrimoine humain et à la culture
humaine”, a-t-il dit.
Le président al-Assad a, de même,
qualifié d’ “important” le soutien russe
à la Syrie sur le terrain.
Questionné sur la poursuite de la
défense des frontières syriennes en
recourant aux systèmes de missiles après
la menace d’Avigdor Liberman, le
président al-Assad a répondu : “La
défense de nos frontières est un droit
et un devoir pour nous”, soulignant que
la Russie peut jouer un rôle pour
interdire à Israël d’attaquer la Syrie
pour une autre fois dans l’avenir.
Quant à la politique de double
critère des Etats-Unis, le président al-Assad
a indiqué que la politique américaine se
base sur plusieurs critères, non pas
uniquement le double critère, “car ils
ne se basent pas dans leur politique sur
les valeurs ou le droit international,
mais sur leur vision et leurs propres
intérêts”, a-t-il conclu.
A. Chatta
Le
dossier Syrie
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