Dans des déclarations faites peu
avant son arrivée à Genève, M. Mouallem
a indiqué que les Etats-Unis ont échoué
de former une délégation acceptable de
l'opposition syrienne, en exécution de
la résolution /2118/ de l'ONU et que les
Nations Unis se sont soumises aux
pressions occidentales en s'abstenant
d'adresser des invitations aux parties
de l'opposition nationale en Syrie.
A une question sur les déclarations
faites par certaines personnalités de la
/coalition d'opposition/, M. Mouallem a
précisé que "le sujet du président et du
régime est une ligne rouge pour nous et
pour le peuple syrien".
M. Mouallem a ajouté que le contenu
de l'invitation de Genève ne s'harmonise
ni avec la position juridique et
politique de la Syrie ni avec les
aspirations du peuple syrien, "mais nous
venons à Genève dans l'espoir de
parvenir à une position syrienne et
internationale unifiée pour faire face
au terrorisme qui frappe la Syrie et la
région", a-t-il précisé.
Le chef de la diplomatie syrienne a,
en outre, indiqué qu'il n'est pas
possible de méconnaître le rôle
important de l'Iran dans l'instauration
de la stabilité dans la région,
qualifiant d'une "grande erreur" la non
participation de l'Iran à la conférence.
"Les pays qui refusent la participation
de l'Iran voudraient le maintien de la
situation dans la région", a-t-il
ajouté.
M. Mouallem a, en outre, indiqué
n'avoir pas d'informations si l'Arabie
Saoudite aurait le désir de changer sa
politique sur la base de sa présence à
la conférence, vu qu'elle avait annoncé
tout franchement que même si d'autres
pays auraient changé leurs positions,
elle persiste dans cette politique.
R.B.