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Le président al-Assad
: Nous avons mis en échec
le projet occidental et le prix était
cher
SANA
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SANA
Dimanche 20 août 2017 Damas / Le
président Bachar al-Assad a affirmé que
la Syrie était au fil de l’histoire un
objectif, car celui qui contrôle cet
objectif s’empare de la décision au
Moyen-Orient et aura le mot le plus
efficace sur la scène internationale.
Dans une allocution qu’il a prononcée
à l’ouverture de la conférence du
ministère des Affaires étrangères et des
Expatriés, le président al-Assad a
souligné que cette conférence constitue
une occasion importante pour échanger
les idées et les expertises, discuter
des politiques futures de l’Etat et
avancer des idées capables d’augmenter
l’efficacité du ministère des Affaires
étrangères.
«Cette conférence revêt une
importance à l’ombre du dynamisme très
rapide des événements dans le monde,
dans la région et en particulier en
Syrie », a dit le président al-Assad.
Il a affirmé que la Syrie avait mis
en échec le projet occidental et que le
prix était très cher.
«Cela ne signifie pas que nous avons
triomphé car la bataille se poursuit »,
a ajouté le président al-Assad qui a
ajouté que le prix de la résistance est
beaucoup moins cher que celui de la
soumission.
D’autre part, le président al-Assad a
fait noter que la guerre médiatique et
psychologique qu’avait exercée
l’Occident durant les dernières années
n’avait pas affecté les efforts de la
Syrie dans la lutte contre le terrorisme
et ne l’avait pas intimidée.
«Nous avons frappé le terrorisme
depuis le premier jour et nous
continuerons à le faire tant qu’il y a
un seul terroriste sur notre
territoire», a martelé le président al-Assad
qui a précisé que pour la Syrie, la
lutte contre le terrorisme est un
objectif et la base de toute action.
«Tant que la bataille contre le
terrorisme se poursuit il n’y a pas de
place aux idées du fait accompli ou de
la division », a dit le président al-Assad
qui a ajouté que l’objectif des zones de
désescalade est d’arrêter l’effusion de
sang, d’acheminer l’assistance
humanitaire et de permettre la sortie
des hommes armés pour retourner à la
normale dans ces zones.
Le président al-Assad a souligné
l’importance du soutien directe apporté
par les amis de la Syrie sur les plans
politiques, économiques et militaires,
rappelant que ce soutien avait contribué
à la progression sur le terrain et à la
diminution des pertes.
Le président al-Assad a affirmé que
l’économie syrienne est dans la phase de
rétablissement bien qu’il soit lent,
mais d’une manière constante.
Evoquant le changement des positions
occidentales, le président al-Assad a
affirmé que le changement dans les
oppositions ne signifie pas le
changement des politiques.
Passant à la position de la Turquie,
le président al- Assad a indiqué que la
Syrie ne considère pas la partie turque
comme partenaire ou garant et n’a pas
confiance en elle.
Le président al-Assad a assuré que la
Syrie n’est pas isolé comme on pense et
qu’il n’y aura pas de coopération
sécuritaire ni ouverture des ambassades
de certains pays qui prétendent chercher
une solution qu’après la rupture claire
de leurs relations avec le terrorisme.
Le président Assad a conclu en
affirmant que la Syrie ne permettra pas
aux ennemis de réaliser via la politique
ce qu’ils n’avaient pas pu réaliser via
le terrorisme, appelant à l’action
sérieuse et immédiate pour construire la
Syrie future sur des fondements solides.
L.A.
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