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L’ISSG parvient à
un document sur l’accès des
aides humanitaires aux zones assiégées
Sana
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Sana
Vendredi 12 février 2016
Munich / Le Groupe de soutien
international à la Syrie (ISSG) est
parvenu à un document sur l’accès
immédiat de l’assistance humanitaire aux
zones assiégées, sur la mise d’un terme,
dans une semaine, aux opérations de
combat qui ne comprennent pas les
réseaux terroristes, notamment “Daech”
et le “Front Nosra”, sur la poursuite
des frappes aériennes contre les réseaux
terroristes et sur la reprise sans délai
et sans conditions préalables du
dialogue inter-syrien.
Le ministre russe des AE, Sergueï
Lavrov, son homologue américain, John
Kerry, et l’émissaire spécial de l’ONU
pour la Syrie, Staffan de Mistura, ont
annoncé, dans une conférence de presse
commune qu’ils ont tenue aujourd’hui à
Munich, que l’ISSG était parvenu à un
document comprenant l’application de la
résolution N°2254 et un cessez-le-feu
qui n’inclut pas les réseaux terroristes
inscrits à la liste du terrorisme.
Le ministre Lavrov s’est dit
satisfait de l’accord auquel l’ISSG
était parvenu sur l’accès des aides
humanitaires à toutes les zones
assiégées sans exception, exprimant à
cet égard une inquiétude envers
l’entrave par les réseaux terroristes de
l’accès de l’assistance humanitaire que
l’ONU avait œuvré, en coopération avec
la Croix-Rouge, pour l’acheminer aux
localités de Kafraya et Fouaa.
Lavrov a affirmé qu’ils se sont
également mis d’accord sur la formation
d’une équipe ou d’un groupe qui se
réunira demain à Genève et qui
regroupera des diplomates et des
militaires pour savoir ce qui se passe
sur le terrain, faisant noter que les
Etats-Unis et la Russie présideront ce
groupe pour aider les organisations
humanitaires à remplir leurs engagements
envers les civils.
“Nous coopérerons avec le
gouvernement syrien et avec l’opposition
qui nous contacte”, a dit Lavrov qui a
émis son espoir que les Etats-Unis et
les membres de l’ISSG exercent des
pressions sur l’opposition pour qu’elle
coopère complètement avec l’ONU.
Et Lavrov d’ajouter : “Nous avons
aussi convenu de mettre fin aux
opérations de combat dans une semaine”,
faisant savoir que durant cette période
le gouvernement syrien et les groupes de
l’opposition pourront prendre les pas
nécessaires pour un cessez-le-feu.
Le ministre russe a, de même,
souligné l’importance de reprendre sans
délai le dialogue inter-syrien, suspendu
sur fond de la partie qui avait adopté
une position non constructive, assurant
que toutes les parties doivent fermement
s’engager à la résolution N°2254 sans
aucune condition.
Répondant à une question sur les
accusations lancées par certaines
organisations humanitaires disant que la
Russie tue les civils à Alep, Lavrov a
dit : “Je n’ai jamais entendu des
communiqués qui accusent la Russie de
tuer les civils à Alep”.
Quant à l’inquiétude de Kerry envers
les opérations militaires menées par
l’armée arabe syrienne à Alep, Lavrov a
souligné le droit de l’armée arabe
syrienne à se défendre.
A la question de savoir si les
frappes aériennes russes se poursuivront
en cas de parvenir à un accord sur la
mise d’un terme aux opérations
militaires, Lavrov a indiqué que les
frappes aériennes russes continueront à
viser les réseaux terroristes, car le
cessez-le-feu ne s’applique pas sur les
réseaux terroristes, notamment “Daech”
et le “Front Nosra”.
Pour sa part, Kerry a indiqué :
“Diplomatiquement, nous faisons tout ce
qui possible pour mettre fin au conflit
en Syrie”.
De son côté, de Mistura a dit : “Nous
formerons demain un groupe pour
acheminer l’assistance humanitaire à
sept positions auxquelles on ne peut
accéder que par le biais de
l’organisation d’un largage aérien, avec
à la tête Deir Ezzor”.
De Mistura a conclu en affirmant que
l’ISSG s’est réuni aujourd’hui pour
renforcer les pourparlers précédents,
assurant que l’ISSG est toujours disposé
au soutien.
Razane / A. Chatta
Le
dossier Syrie
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