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Le président al-Assad
: Le peuple et l’armée en Syrie
ont la volonté de la nettoyer des
terroristes
Sana
Photo:
Sana
Dimanche 3 avril 2016
Damas / Le président Bachar al-Assad
a affirmé que le peuple et l’armée en
Syrie ont la volonté de la complètement
nettoyer des terroristes et que ces
propos sont indiscutables.
Dans la 3ème partie de l’entretien
qu’il a accordé aux deux agences de
presse russes “Ria Novosti” et “Sputnik”,
le président al-Assad a fait savoir que
les deux axes qui aboutiraient à des
résultats protégeant la Syrie et ses
citoyens sont en première lieu la lutte
contre le terrorisme et en deuxième lieu
l’action politique pour résoudre la
crise.
Le président al-Assad a assuré que
les pays occidentaux sont insincères et
adoptent une politique qui est loin des
principes, du droit international et de
l’ONU, soulignant qu’il est impossible
de s’appuyer sur eux pour résoudre
n’importe quel problème.
Quant à la libération de Palmyre, le
président al-Assad a indiqué que
certains pays, qui devraient être
concernés par la lutte contre le
terrorisme ou qui font partie de la
Coalition internationale américaine
antiterroriste, notamment les deux
régimes français et britannique,
n’avaient jusqu’à présent adopté aucune
position sur la libération de Palmyre,
“vu que l’occupation de la ville par les
terroristes il y a moins d’un an a fait
preuve de l’échec de la Coalition et de
son non sérieux dans la lutte contre le
terrorisme, surtout que la libération de
Palmyre a eu lieu par le biais d’un
soutien russe”, a-t-il précisé.
“Nous avons réussi à libérer Palmyre,
car nous avons la volonté de nettoyer
complètement la Syrie des terroristes et
il n’y a pas d’options pour protéger la
Syrie si on ne lutte pas contre le
terrorisme, simultanément avec le
processus politique”, a-t-il dit,
soulignant à cet effet la détermination
de l’armée syrienne à libérer toute
zone, et le soutien apporté par les
amis, notamment la Russie, l’Iran et le
Hezbollah à la Syrie pour parvenir à ce
résultat.
“Après la libération de Palmyre, il
est nécessaire de s’orienter vers les
zones périphériques qui mènent à la
région est, telles que la ville de Deir
Ezzor, et en même temps vers la ville de
Raqqa, considérée comme le QG principal
des terroristes de Daech”, a fait
allusion le président al-Assad.
En outre, le président al-Assad a
émis son espoir que l’histoire
enregistre qu’il avait préservé son pays
face à une offensive terroriste sans
précédent et qu’il avait aussi préservé
la région, car la Syrie est un Etat
principal dans la région qui sera
déstabilisée en cas de l’effondrement
total de l’Etat syrien.
Le président al-Assad a souhaité que
n’importe quel pays n’éprouve pas ce que
la Syrie avait fait l’objet, disant :
“Nous avons éprouvé une situation
inhumaine”.
“Ce qu’on peut tirer de notre
expérience en Syrie c’est que toute
forme de fanatisme, que ce soit
religieux, politique ou social détruit
la société, c’est pourquoi il faut
s’écarter du fanatisme dans le processus
de construction des sociétés”, a précisé
le président al-Assad.
A la question de savoir comment la
Syrie sera après la guerre, le président
al-Assad a indiqué que la société
syrienne sera meilleure du côté social
après la fin de la crise et que la Syrie
exercera d’une manière optimale son rôle
historique qu’elle avait joué dans la
région, faisant allusion à la
participation après la crise de nouveaux
partis.
A. Chatta
Le
dossier Syrie
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