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Le président al-Assad
à Sunday Times: l'avenir de la Syrie ne
peut pas être déterminé à partir de
celui qui la conduit mais à partir des
ambitions et les aspirations du peuple
Sana
Photo:
Sana
Dimanche 3 mars
2013
Damas / Le président Bachar al-Assad a
affirmé que l'avenir de la Syrie ne peut
pas être déterminé simplement à partir
de celui qui la conduit mais à partir
des ambitions et des aspirations de tous
ses fils.
Dans une interview avec
le journal britannique "Sunday Times",
le président al-Assad a souligné que le
dialogue concerne chaque Syrien et qu'il
touche tous les aspects de vie dans le
pays.
Passant à l'opposition
syrienne, le président al-Assad a fait
noter que l'opposition intérieure et
extérieure n'est pas liée à la position
géographique mais à ses racines, à ses
ressources et à sa représentation,
Est-ce cette opposition est enracinée en
Syrie? Est-ce qu'elle représente le
peuple et les intérêts syriens ou biens
ceux des gouvernements étrangers? C'est
alors de ce point on part avec le
dialogue et on le poursuit.
Le président al-Assad a
affirmé que celui qui veut sincèrement
aider la Syrie pour parvenir à l'arrêt
de la violence peut faire une seule
chose, à savoir, aller en Turquie, au
Qatar et en Arabie Saoudite pour leur
demander de cesser de financer les
terroristes en Syrie.
Le président al-Assad a
affirmé qu'al-Qaïda et son idéologie
constitue un danger et une menace non
seulement sur la Syrie mais encore sur
toute la région, affirmant à cet effet
que comme chaque état de souveraineté la
Syrie ne négociera pas les terroristes.
"Nous sommes prêts à
négocier n'importe qui, dont les
combattants qui jettent l'arme, mais pas
les terroristes qui sont déterminés à
porter l'arme, à terroriser les
citoyens, à tuer les civils, à attaquer
les lieux publics et les établissements
privés et à détruire le pays.
"Nous avons pris en Syrie
deux décisions, la 1ère est de lancer le
dialogue, et le 2ème est de lutter
contre le terrorisme", a assuré le
président al-Assad qui a évoqué dans ce
sens la guerre médiatique lancée contre
la Syrie pour empêcher l'arrivée de la
réalité au monde.
D'autre part, le
président al-Assad a souligné que le
Hezbollah, l'Iran et la Russie
soutiennent le peuple syrien dans sa
guerre contre le terroriste, qualifiant
le rôle russe de "très constructif",
celui de l'Iran de "très souteneur" et
celui de Hezbollah de "défensif du Liban
et non pas de la Syrie".
"La Syrie, dont la
population atteint 23 millions et qui a
une armée nationale et des forces de
police compétentes, n' pas besoin des
combattants étrangers pour la défendre",
a martelé le président al-Assad.
Il a appelé, à cet effet,
à poser des questions sur le rôle des
pays, tels que la Turquie, le Qatar,
l'Arabie Saoudite, la Grande-Bretagne,
la France et les Etats-Unis, qui
soutiennent le terroriste en Syrie
directement ou indirectement,
militairement ou bien politiquement.
Le président al-Assad a
mis en garde, enfin, contre la gravité
des répercussions de jouer avec
l'affaire syrienne sur tout le
Moyen-Orient, rappelant qu'elle
constitue une ligne de contact
géographique, politique, sociale et
idéologique.
L.A.
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