Actualité
L’Union européenne tente de saboter
la conférence de Genève 2
Réseau Voltaire
Mardi 21 janvier 2014
La Conférence de paix
de Genève 2 devait avoir lieu, malgré
les embûches semées par les ennemis de
la Syrie.
La secrétaire général des
Nations-Unies, Ban Ki-moon, qui avait
invité l’Iran lundi soir, a retiré son
invitation mardi matin. En effet, la
délégation de l’opposition syrienne
avait répliqué en annulant sa venue.
Pour justifier son retournement, M. Ban
a hypocritement évoqué un refus de
l’Iran d’avaliser le communiqué de
Genève I, qu’il ne peut signer puisqu’il
n’y était pas.
Sauf changement de dernière minute,
la délégation de la Coalition nationale
syrienne ne devrait comprendre aucun
membre de sa principale composante, le
Conseil national. Elle ne comprendra pas
non plus de membres du Gouvernement
provisoire en exil, dont le Premier
ministre est démissionnaire.
L’Union européenne tente de retarder
l’arrivée de la délégation syrienne.
Ainsi, la France a interdit son survol à
l’avion syrien. Or, une petite partie de
l’aéroport international de Genève se
trouve en territoire français. L’avion
devrait donc atterrir près de Montreux.
D’autre part, la Grèce a refusé de
fournir du carburant à l’avion syrien
qui attend depuis plusieurs heures sur
le tarmac d’Athènes. Bien que la
délégation syrienne, dont la composition
est connue de longue date, se déplace à
l’invitation du secrétaire général des
Nations-Unies, la France et la Grèce
—qui participent à la conférence— font
valoir qu’ils appliquent les sanctions
de l’Union européenne.
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Ndw:
L'avion a été ravitaillé selon
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La France paie sa
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