Prisonniers
Le Réseau européen
appelle à une action internationale
urgente pour sauver les prisonniers
grévistes
CPI
Photo: CPI
Lundi 3 septembre
2012
Genève-CPI
Le réseau européen pour défendre les
droits des prisonniers palestiniens a
appelé le Comité International de la
Croix-Rouge et l’Organisation mondiale
de la santé à assumer leur
responsabilité et à faire pression sur
les autorités d’occupation afin de
fournir des soins médicaux aux
prisonniers grévistes de la faim ; dont
l’état de santé s’est gravement
détérioré; où trois d’entre eux
séjournaient dans les hôpitaux et les
centres médicaux.
Le réseau européen a
dénoncé le refus des autorités
européennes de fournir le traitement au
prisonnier ; Ayman Sharawna ; qui est en
grève de la faim pour le 63éme jour
consécutif ; où elles utilisaient des
méthodes de négociation, de chantage et
de pression pour qu’il arrête sa grève,
en contrepartie, il reçoit une aiguille
de traitement, en raison de sa
souffrance des douleurs intenses dans le
dos, notant que le prisonnier Sharawna
ne s’est pas soumis à ces méthodes et a
refusé d’arrêter sa grève, en soulignant
qu’il la continuera jusqu’à ce qu’il
soit libéré.
D’autre part, le
réseau européen a révélé que les
autorités occupantes n’ont jamais cessé
de torturer et de maltraiter les
prisonniers palestiniens « et la preuve
; ces dernières infligeaient
délibérément des dommages physiques et
psychiques aux prisonniers grévistes de
la faim ».
Le chef du réseau
européen ; Mohamed Hamden a affirmé que
« ce qui a été fait par les autorités
d’occupation contre le prisonnier Ayman
Sharawna ; où elles ont essayé de lui
faire pression afin de rompre sa grève
de la faim ; en lui proposant d’obtenir
le traitement à condition qu’il annonce
la fin de sa grève, ainsi qu’elles ont
négligé et ne se sont pas tenues compte
de son état de santé critique, consiste
un crime humanitaire qui dépasse toutes
les limites ».
Hamden a également
ajouté que le fait de fournir le
traitement aux prisonniers est un droit
inaliénable dans toutes les lois et les
normes internationales, « mais
l’occupation ne respecte pas de tels
droits et compromet nos prisonniers à
une négligence médicale délibérée sans
précédent».
Il est à noter que la
clinique de la prison de Ramla avait
refusé de fournir au prisonnier ; Ayman
Sharawna, de la ville d’Hébron, une
aiguille de traitement, malgré les
douleurs intenses dans le dos, afin de
l’obliger à arrêter sa grève.
Il est à rappeler, par ailleurs, que
le prisonnier Sharawna est l'un des
ex-prisonniers libérés, suite à
l’accord de Wafaa el-Ahrar (fidélité
des libres), puis il a été arrêté à
nouveau, où le procureur militaire
de l'occupant israélien a appelé à
réactiver son ancienne peine, alors
que ce dernier souffre des douleurs
dorsales sévères.
"Il a perdu 25 kg de son poids, ne
prend pas de vitamine et de glucide
depuis la fin de l’aïd, et
actuellement ne boit que de l’eau",
a-t-il poursuivi.
D’un autre côté, le réseau a
confirmé que quatre prisonniers
palestiniens sont en grève de la
faim ; dont le prisonnier ; Samer
Barak depuis 103 jours consécutifs,
le prisonnier ; Hassan Safdi en
grève depuis 73 jours, le prisonnier
Ayman Sharawna gréviste pour le
63éme jour et le prisonnier
jérusalémite ; Samer Issawi ; un
ex-prisonnier libéré suite à
l’accord de Wafaa el-Ahrar et a été
de nouveau arrêté, est en grève
depuis 32 jours.
Il est digne d'être mentionné que
les autorités occupantes ont
transféré les deux prisonniers ;
Barak et Safdi de la clinique de la
prison de Ramla à l’hôpital d’Assef
Harovi, en raison de la
détérioration grave de leur état de
santé.
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