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Le Conseil central de l'OLP soutient la
suspension
de la reconnaissance de l'Etat d'Israël
Assawra
Dimanche, Mahmoud Abbas
avait de nouveau promis de
s'opposer à toute
proposition
de paix au
conflit israélo-palestinien
qui émanerait du président
américain Donald Trump.
Mercredi 31 octobre 2018
Les membres du
Conseil central palestinien, un organe
clé de l'Organisation de libération de
la Palestine (OLP), se sont prononcés
lundi en faveur de la suspension de la
reconnaissance de l'Etat d'Israël et de
l'arrêt de la coopération sécuritaire en
Cisjordanie avec l'Etat hébreu.
Les membres du Conseil central ont émis
le souhait que cette suspension se
prolonge jusqu'à la reconnaissance de
l'Etat palestinien par Israël, à l'issue
de deux jours de réunion à Ramallah en
Cisjordanie occupée.
Le Conseil central palestinien autorise
l'OLP, l'entité reconnue
internationalement comme représentant
les Palestiniens des Territoires et de
la diaspora, et l'Autorité Palestinienne
à "mettre fin à leurs obligations (...)
concernant les accords avec les
autorités d'occupation", selon un
communiqué.
Il s'agit de suspendre l'historique
reconnaissance d'Israël remontant à
1988, jusqu'à ce que l'Etat hébreu
reconnaisse l'Etat palestinien, avec
Jérusalem comme capitale, ainsi que de
cesser toute coopération dans le domaine
sécuritaire.
Avec une telle suspension serait remis
en cause l'un des principes fondateurs
de l'effort de paix déjà très mal en
point entre Israéliens et Palestiniens,
et des accords d'Oslo.
Le Conseil central avait déjà lancé de
tels appels en janvier et en 2015, mais
ils n'avaient pas été mis en application
par la direction de l'OLP et le
président Mahmoud Abbas.
Dimanche, Mahmoud Abbas avait de nouveau
promis de s'opposer à toute proposition
de paix au conflit israélo-palestinien
qui émanerait du président américain
Donald Trump.
Il reproche notamment à l'administration
américaine la reconnaissance unilatérale
de Jérusalem comme capitale d'Israël en
décembre 2017 et l'annonce qu'elle ne
financerait plus l'agence des Nations
unies pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).
M. Abbas a comparé la prochaine
initiative de paix américaine à la
Déclaration Balfour de 1917, par
laquelle le gouvernement britannique se
disait favorable à l'établissement d'un
"foyer national juif" en Palestine,
alors sous domination de l'Empire
ottoman.
"Si la Déclaration Balfour a été
adoptée, cet accord-là ne passera pas",
a martelé le président palestinien.
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