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S. Nasrallah à la Journée mondiale d’al-Qods :
Nous combattons la superpuissance, les USA.
Personne n’a le droit de renoncer à la Palestine

Al Manar

Vendredi 22 mai 2020

Dans un discours prononcé à l‘occasion de la célébration de la Journée mondiale d’al-Qods, dans lequel il a dressé un bilan de la confrontation de l’axe de la résistance contre l’axe américano-israélien, le secrétaire général du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah a répertorié ses exploits importants réalisés et les revers qu’il lui a infligé.

Tous les projets américano-israéliens au Liban, en Syrie, en Irak, en Iran, au Yémen,…, se sont soldés par un échec, a-t-il estimé, insistant sur le fait que le combat principal de l’axe de la résistance est contre les Etats-Unis qui sont le grand parrain d’Israël et qui usent de leur hégémonie dans le monde pour assurer sa supériorité et son existence.

Les ennemis que nous combattons sont les Américains… Je dis ceci pour décrire cette bataille dans la réalité et pour dire qu’elle sera longue et difficile et nécessitera des sacrifices d’une part et pour mettre la lumière sur l‘importance des exploits et des victoires réalisés lorsqu’on sait que nous combattons la superpuissance mondiale », a-t-il affirmé. Citant dans les détails les différents domaines dans lesquels le projet américano israélien a été défait.

Selon lui, avec le deal du siècle de Donald Trump, et les annexions qu’il a initiées, de la ville de Jérusalem al-Qods, du Golan syrien et celle qui devrait intervenir de la Cisjordanie, « il est clair qu’il n’est plus question de la solution des deux Etats ni d’un Etat palestinien ».
« Le maximum qu’ils peuvent accorder est une sorte d’autodétermination très limitée », a-t-il précisé.

Evoquant les pays arabes qui prônent la normalisation avec l’entité sioniste, il a critiqué avec fermeté ceux qui sont devenus les amis d’Israël et lui offrent leurs services à bon escient.  Tout en considérant que cette politique est contraire aux aspirations des peuples arabes qui « si on leur accordait une tribune réelle pour exprimer leur opinion auraient fait part de leur rejet de ce projet qui s’apparente à de la trahison».

Sayed Nasrallah a assuré qu’il ne revient à aucun dirigeant ni aucun pays ou puissance de renoncer à la Palestine laquelle appartient exclusivement aux Palestiniens, il a rendu hommage à la résistance du peuple palestinien, dont aucune composante n’a donné son consentement au deal du siècle.

Concernant les défis auxquels ferait face l’axe de la résistance dans le proche avenir, il a exclu les scénarios de guerre sur lesquels le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait misé, l’an passé, et a prévu celui des sanctions économiques, partout dans les notamment au Liban.

Il a cependant dit prévoir avancer une nouvelle conjoncture internationale, sur fond de la pandémie du coronavirus, vers « une nouvelle Amérique, une nouvelle Europe, une nouvelle Chine »…

« Nous allons vers de nouvelles opportunités et peut-être vers de nouvelles menaces … les piliers du deal du siècle, notamment Trump, Netanyahu et Mohamad ben Salmane s’empêtrent dans leurs propres problèmes », a-t-il diagnostiqué, concluant que l’avenir porte un grand espoir pour l’axe de la résistance et ceux qui le soutiennent.

Les idées principales du discours  

La journée mondiale d’al-Qods intervient cette année en concomitance avec la célébration de la Nakba qui a institué l’établissement de l’entité sioniste, cette tumeur cancérigène, ce mal absolu, avec tout ce qui en a découlé. Elle intervient aussi avec la célébration de la victoire du 25 mai 2000 qui a initié les victoires et les grands changements dans la région, en Palestine, et dans la lutte contre le projet sioniste en vue de la libération de la Palestine.
Mon discours portera deux parties
Dans la première, il faudra rappeler les constantes qui régissent cette confrontation menée contre le projet sioniste.
Dans la seconde, il y aura aperçu historique et un récapitulatif de la conjoncture actuelle, pour en dégager la position que nous devons adopter  et les responsabilités qui nous en incombent…

Une constante religieuse qui se poursuit

Lorsque l’imam Khomeiny a annoncé la journée d’al-Quds, c’était le couronnement d’un long parcours de lutte que cette position religieuse avait entérinée, dès le début des années 60 …

Durant les années de confrontation avec le Shah, l’une des raisons qui la motivaient était notamment ses relations privilégiées avec les USA et Israël
L’un des slogans de sa bataille a été la question de la Palestine et d’al-Quds. Cette prise de position avait été exprimée dès le début de la Nakba et l’instauration de cette entité usurpatrice

Elle résume d’ailleurs les positions des grandes références religieuses de Najaf et de  Qom sur la question de la Palestine et d’Israël, en l’occurrence que la Palestine appartient aux Palestiniens, dans sa totalité et qu’Israël est une entité usurpatrice,…, et que tous ceux qui se sont implantés en Palestine devraient revenir vers les pays d’où ils sont originaires. Car nous ne voulons jeter personne dans la mer…

Au Liban, les anciennes générations, nos grands-pères nous ont éduqués sur cette position-là, depuis sayed Abdel Hussein Charafeddine, en passant par sayed Moussa Sadr qui a fondé la résistance populaire, puis sayed Mohamad Hussein Fadlallah et cheikh Mohamd Mahdi Chamsededdine

Et nous avons entendu le récent discours de l’imam Khamenei.

Compte tenu des positions des grands religieux références, notre position est idéologique, dogmatique, religieuse, philosophique, nationale, et elle est donc immuable ne peut en aucun cas être changée…

Quiconque penserait qu’il pourrait la changer par le biais des guerres, des menaces, des sanctions, de l’embargo, de la famine,…, est induit en erreur…
Se trompe aussi celui qui croit que la résistance actuelle n’est qu’une expression d’un enthousiasme juvénile qui peut se dissiper avec le temps, ou qui dépend d’un acquis politique momentané…

Parmi les constantes qu’il faut toujours garder à l’esprit, celle que la vérité ne change et n’est pas révolue avec le temps. Comme le délit d’un vol qui le restera à jamais et ne peut en aucun devenir légal…
(…)

Dès lors il n’est pas permis à personne de renoncer à la Palestine ou à une partie de la Palestine ou d’al-Quds et de l’accorder à quelqu’un d’autre que le peuple palestinien
Personne d’autre que le peuple palestinien ne possède un iota de la Palestine et c’est à lui qu’incombe la responsabilité de restituer sa patrie et les lieux saints. Il en incombe aussi à la Oumma islamique de l’aider. Cela relève de son devoir sur lequel elle devra rendre des comptes le Jour du Jugement dernier, lorsque Dieu nous interrogera sur nos actes.
Comme Il nous interrogera sur le sort des lieus saints qui se trouve en Palestine, Il nous interrogera sur la position que nous avons prise avec un peuple qui a été jeté hors de son pays,…

La résistance dans toutes ses formes est le seul moyen pour restituer la terre, les lieux saints et les droits usurpés. Tous les autres moyens ne mènent qu’à l’impasse comme nous le voyons très bien aujourd’hui…

Les batailles de la libération tout au long de l’histoire ne se réalisent  pas en quelques années. Elles ont parfois besoin de plusieurs générations, de plusieurs dizaines d’années voire de plusieurs centaines pour atteindre leur objectif

La longueur de la bataille ne devrait nullement mener au désespoir et au renoncement…

Quand bien même une génération se trouve dans l’incapacité de mener à terme la confrontation, mais elle ne peut en aucun cas reconnaitre l’occupation. Elle devrait se contenter d’exercer la résistance passive, mais sans jamais se plier ou d’admettre l’occupation. Elle doit laisser la chance aux générations futures qui pourraient réaliser la victoire…

La faiblesse des moyens et les capacités avantageuses de l’ennemi ne sauraient être une cause pour capituler à l’occupation…

Les forces occupantes finissent toujours par être défaites.

L’une des raisons pour lesquelles elles sont défaites, entre autre  lorsqu’elles sont conscientes que leur maintien et la perduration de leur occupation leur coûtent trop cher. A l’instar de ce que nous avons vu certains cas contemporains comme au Vietnam et au sud du Liban lorsque l’ennemi a fini par accepter de se retirer parce sa présence devenait trop coûteuse pour lui.

Une autre raison qui pousse une force occupante à se retirer est la faiblesse de l’Etat central de l’occupant et son effondrement pour des raisons économiques, politiques, sociaux ou autres…

Les deux causes peuvent très bien se réunir pour accélérer les retraits des occupants comme ce fut le cas avec de grands empires…
Ceci est applicable avec l’entité ennemie… Elle est aux prises avec des difficultés internes, avec la corruption qui a atteint la tête du régime. Elle est à court de solutions…

La bataille contre la superpuissance, contre les USA

L’Etat central qui soutient cette entité est les USA qui pourraient un jour dans l’avenir s’effondrer et ne plus pouvoir soutenir Israël
Ceci aura lieu surement. C’est seulement une question de temps…

Aujourd’hui, il faut se demander  contre qui notre bataille est-elle dirigée, lorsque nous combattons l’occupation israélienne contre qui le faisons- nous, nous et le peuple palestinien ?
Dans les apparences, c’est avec Israël, mais dans les profondeurs c’est contre les Etats-Unis, avec les gouvernements américains qui se sont succédés…

Israël est la caserne ou le premier front des Etats-Unis dans la région.

Que ce soit dans les cas libanais ou plaestinien, qui donc soutient Israël militairement, en équipements et en  technologies militaires, en matière de sécurité, économiquement, les aides se comptent chaque année en plusieurs milliards de dollars, sans oublier les manœuvres militaires conjointes.
Les Etats-Unis exploitent leur hégémonie dans le monde pour le compte d’Israël

Concernant les crimes contre le Liban, jamais ils ne permettent de les condamner Israël…

Les USA investissent toutes leurs relations internationales pour l’intérêt d’Israël. Si quelqu’un voudrait être roi ou président ou accéder au pouvoir, il se doit d’avoir un programme d’action à l’avantage d’Israël.
Israël est le portail pour se rapprocher des USA

Le Soudan, pour en finir avec les sanctions économiques, est contraint de s’assoir avec Netanyahu.

Ce dernier fait croire que la normalisation est le fruit de ses efforts  politiques, ceci est faux. C’est le résultat de la volonté américaine et des pressions américaines…

Les USA exploitent leur hégémonie pour consolider Israël, consacrer sa supériorité dans la région et l’imposer aux gouvernements et aux régimes de la région…

La bataille réelle c’est avec les USA qui déclenchent  des guerres partout pour consolider Israël, comme la guerre de Saddam, comme beaucoup de guerres qui ont lieu actuellement pour endiguer la résistance dans notre région…

Je dis ceci pour décrire réellement cette bataille pour dire qu’elle sera longue et difficile et nécessitera des sacrifices. Pour aussi mettre la lumière sur l’ampleur des exploits et des victoires réalisés lorsqu’on sait que nous combattons la superpuissance mondiale

Il faut signaler que pour décrire la conjoncture actuelle, sachez que le projet us-israélien ne prône pas les deux Etats ni n’admet un Etat palestinien.

Après l’annexion d’al-Qods, du Golan syrien occupé, adviendra l’annexion d’une partie de la Cisjordanie, puis de toute la Cisjordanie. Cela veut dire que les israéliens vont tout prendre et ne saurait admettre qu’un simulacre d’une autodétermination limitée aux Palestiniens.

Le revers américano-israélien

Deuxième partie : dans l’environnement actuel du conflit, il y a des pays qui se sont sortis du conflit, de l’équation, en tant que régime. Ils se soucient de leurs propres problèmes ou s’enferment dans leurs frontières.

D’autres sont sortis de l’équation, sans rester pour autant neutres. Ils aident l’ennemi, non pas militairement, mais en traquant les palestiniens sur leur sol, en les classant sur leurs listes terroristes, en les réprimant, en votant en faveur d’Israël dans les instances internationales… Ces Etats sont devenus les amis et les soutiens d’Israël et les adversaires acharnés du peuple palestinien

Or, certains Etats sont au cœur de l’équation mais ils minoritaires comme l’Iran et la Syrie. Il y a aussi des forces, des organisations populaires comme au Yémen, au Bahreïn au nord d’Afrique, au Nigeria, au Liban, en Irak,…

Les Etats de la résistance sont donc limités mais ils ne sont pas faibles, ils font partie de ce qu’on appelle l’axe de la résistance. Ils luttent contre  l’axe us-israélien auquel des Etats de la région offrent des services importants, comme entre autre la guerre au Yémen et la répression du peuple au Bahreïn,…

Les Israéliens et les Us ont dans certains cas échoué, là où nous avons triomphé, non par parce qu’ils sont faibles, mais en raison des sacrifices consentis par la résistance de notre axe, grâce à ses actes braves et persévérants.

Cette lecture et cette vision des faits nous insufflent de l’espoir et déterminent nos responsabilités pour la Palestine…

Selon la vision us, l’Iran est le poids lourd de l’axe de résistance. Et il est le plus visé.

L’an dernier, les us et israéliens ont misé sur le renversement du pouvoir ou au moins pour changer son comportement sur la question israélo-palestinienne. Comme lorsque les Américains, avec Trump, ont décidé le retrait de l’accord nucléaire, assorti au rétablissement des sanctions. Trump s’attendait à ce qu’il en découle  un mouvement  de contestation en Iran, du aux difficultés économiques. Nous nous  rappelons très bien lorsque John Bolton  avait assuré qu’il allait fêter Noël à Téhéran fin 2019. L’an est fini et Bolton est parti et le pouvoir iranien est resté…

Les dirigeants israéliens aussi misaient sur ce choix et avaient exercé beaucoup de pressions pour que les USA se retirent de cet accord.

Aujourd’hui, tous sont unanimes que cette politique a échoué, et ce grâce à la persévérance et la résistance de l’Iran, de son pouvoir et de son peuple … un autre pays se serait écroulé, mais pas l’Iran…

Ils ont spéculé sur une guerre des USA contre l’Iran.  Netanyahu en faisait partie. Mais  leurs calculs se sont soldés par un échec. Ils ont cru de même avec l’assassinat de Soleimani et Mohandes. Mais lorsque la base Aïn al-Assad a été bombardée, et que Trump s’est rétracté de riposter au drone américain qui a été abattu par l’Iran, le scénario de la guerre s’est plus écarté que jamais…

Ils ont misé sur les groupes takfiristes a l’intérieur de l’Iran et dans les régions frontalières Est et Ouest, mais en vain…

Il en était de même avec la pandémie de coronavirus. Ils s’attendaient à ce que l’Iran en sorte affaibli, mais leurs espoirs ont été douchés et l’Iran en est ressorti plus fort, de l’aveu de l’OMS. Alors que ce sont les USA et les autres grandes puissances qui semblent entièrement perdus et débordées par la pandémie…

En fin de compte, les USA et israéliens misent sur les sanctions sur la RII et ses répercussions sur les protagonistes qu’elle soutient

En tout cas l’Iran est resté ferme et puissant, comme l’a très bien exprimé l’imam Khamenei

Oui, nous pouvons parler en toute confiance d’un revers israélien et américain et d’une position iranienne ferme qui est parvenue à s’affirmer…

A SUIVRE

Source: Al-Manar

 

 

   

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Source : Al Manar
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