Actualité
Terreur et
liquidations des syriens proches du
régime
Al-Manar
Photo:
al-Manar
Jeudi 17 mai
2012
Liquidations:
Selon le site Syrien Documents, des
hommes armés ont tué ce mercredi un
cheikh se nommant Moussa Ahmad Awdé et
un lieutenant-colonel dans la ville
Ankhel dans le gouvernorat de Deraa. Du
côté de lu gouvernorat d’Alep, c’est un
ingénieur (Hassan Al-Ali) qui a été
abattu alors que son compagnon a été
blessé.
Enlèvements et
terreur: Par ailleurs, les
insurgés continuent de semer la terreur.
A Deraa ils ont enlevé un directeur de
la direction des carburants (Yassine
Abboud) et un autre syrien (Abdel Halim
Korkomache). Ils ouvert le feu contre le
camp de déplacés du gouvernorat tuant
une femme (Hanane Rachid) et en blessant
15 autres. Ils ont aussi brûlé la maison
d’un citoyen syrien (Ali Arafat ).
Même terreur à Idlib où un massacre a
été évité de justesse, les forces de
l’ordre ayant démantelé un engin
explosif de 75 Kg dans la région AlAïn
proche de la frontière avec la Turquie.
La frontière avec le Liban n’est certes
pas ménagée : des sources libanaises ont
fait état d’hommes armés qui ont pilonné
avec des obus RPG des villages libanais
frontaliers à partir du gouvernorat de
Homs.
Observateurs disparus...observateurs
restitués (?!)
Après
avoir disparu prenant 24 heures, six
observateurs internationaux se sont
avérés être aux mains de l’ASL. Selon
l’agence Reuters, la milice syrienne de
l’insurrection les a livrés à l’Onu. Ils
avaient été enlevés après l’attaque
contre leur convoi formé de quatre
véhicules à Khan Chaykhoune.
Leur chef Robert Mood a confirmé leur
retour.
En ce mercredi, le
site en ligne Syrian documents a indiqué
que des observateurs internationaux se
sont rendus dans la région d'alHarak
dans le gouvernorat de Deraa en
compagnie d’éléments de l’Armée syrienne
libre (ASL) au moment où se tenait un
rassemblement hostile au régime.
Par ailleurs, la télévision syrienne a
révélé que les autorités syriennes ont
relâché 250 syriens impliqués dans les
évènements syriens qui s’étaient
dernièrement rendus et qui n’ont pas de
sang sur les mains.
Saisies
de cargaisons d’armes
La
télévision syrienne « Ikhbariyya » a
révélé qu’une cargaison d’armements,
déposée sur les bases d’une maison a été
trouvée dans à Homs
Les forces de l’ordre ont également
intercepté un camion-citerne
transportant des explosifs et des
munitions, ainsi que des armes déposés
dans des cachettes secrètes dans la
région Shammas à Damas. Des hommes armés
ont été arrêtés.
Sana pour sa part a révélé que les
services de douanes de Raqqa ont saisi
mardi une quantité d'armes déposée dans
une cache secrète dans un camion de
transit venant de Hassaké vers Alep.
L’agence syrienne a aussi fait état des
obsèques de 11 militaires et forces de
l’ordre tués la banlieue de Damas, à
Deraa, Alep et Deir Ezzor.
Aveux
télévisés : Al-Qaida travaillent de
concert avec l’ASL, en passant par la
Turquie
Dans
la nuit de mardi à mercredi, la
télévision syrienne a diffusé les aveux
de trois terroristes étrangers, deux
Tunisiens et un libyen qui ont avoué
être membres d’Al-Qaida.
Les trois hommes ont révélé s’être
infiltrés en Syrie depuis les frontières
turques et assurer coordonner leurs
attaques avec la milice de l’ASL.
Tous trois, le Libyen Fahed Abdel Karim
Saleh al-Freites, (né en 1991 en Libye),
les Tunisiens Oussama Mukhtar Hazli, (né
en Tunisie en 1990) et , et Majdi Ben
al-Ayachi al-Iyari, (né en 1985 en
Tunisie) ont assuré avoir participé à
"la révolution libyenne" , puis avoir
été contacté par Al-Qaida pour se rendre
en Syrie, et avoir débarqué dans la
ville syrienne portuaire de Lattaquié en
passant par la Turquie
« Le régime syrien est un régime athée
qui tue son peuple et qu'il faut en tant
que Musulmans, l’affronter’, précise
Fahd le Libyen.
Quant au troisième terroriste, il a fait
savoir avoir été recruté via la mosquée
d'al-Nour située à proximité de sa
maison par le prêcheur.
Mardi, les autorités syriennes avaient
annoncé la mort de 5 terroristes
Tunisiens tués dans des combats en
Syrie.
S’agissant des
manifestations, Syrian Documents
mentionne 5 manifestations : trois
endroits dans les environs de Hama,
ainsi que dans deux endroits dans le rif
de Deraa
Version
OSDH-AFP
Pour sa part, l’AFP a
écrit que Deraa et Idleb se trouvent
sous le feu, et parle d’un nouveau
"massacre" à Homs
Citant l'Observatoire syrien des droits
de l'Homme (OSDH), une organisation
floue opérant de Londres, l’agence dit
qu’il y eu au moins 26 personnes qui ont
été tuées ce mercredi dans le pays, dont
15 civils "sommairement exécutés" dans
la nuit de mardi à mercredi par les
forces du régime syrien lors de l'assaut
du quartier Chammas à Homs.
C’est dans cette région que des
cachettes d’armements ont été saisis et
que des hommes armés ont été arrêtés
(selon Sana)
L’OSDH signale que
parmi les victimes figure « un imam
sunnite de la mosquée Abou Horeira,
cheikh Merai Zakrit ... aimé de tous,
des sunnites et des alaouites et même
des chrétiens, il appelait à l'unité
nationale".
Il
signale que 11 personnes tuées dans
d'autres violences en Syrie: cinq dans
la province de Deraa (sud), un civil tué
dans le pilonnage de la ville rebelle de
Rastane et cinq civils tués par les tirs
de l'armée à Khan Cheikhoune, dans la
région d'Idleb, c’est-à-dire dans la
même région ou les observateur onusiens
avaient été enlevés la veille après
l’attaque de leur convoi.
Alors que les milieux
des insurgés accusent le régime syrien
d’avoir perpétré cette attaque, les
observateurs syriens (de la télévision
Dunia) estiment qu’il est
invraisemblables que les autorités
syriennes commettent une telle stupidité
qui pourrait leur porter grief, alors
que les insurgés peuvent très bien
l’avoir commise pour justement garder
chez eux les observateurs onusiens et
leur « bourrer le crane » avec leurs
allégations.
"Ils ont "vu la mort
de leurs propres yeux", commente
l’insurge syrien Abou hamam cité par
l’AFP.
"Ils sont restés avec nous. Ils nous ont
demandé si nous pouvions les emmener
dans un endroit sûr hors de Khan
Cheikhoune, mais ce n'était pas possible
car la ville est encerclée par les
troupes du régime", a prétendu Abou
Hammam.
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