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"Honte à vous,
frères arabes,
réunis dans la Ligue des loups"
Al-Manar
Mardi 26 mars
2013 La presse officielle syrienne a
qualifié mardi de "vol" la décision de
la Ligue arabe d'octroyer le siège de la
Syrie à l'opposition.
"Ce vol commis par l'émirat du Qatar
et d'autres collaborateurs, ainsi que
par d'autres régimes arabes traîtres, en
accordant à la coalition sponsorisée par
Doha le siège de la Syrie à la Ligue
arabe, est un crime du point de vue
légal, politique et moral", assure le
quotidien Techrine.
"L'Etat syrien sous la direction de
Bachar al-Assad existe toujours
pleinement à travers son peuple, son
armée, ses institutions, ses services,
ses autorités législative, exécutive et
judiciaire", ajoute le quotidien.
"Honte à vous, frères arabes, réunis
dans la Ligue des loups", renchérit
Techrine.
Un autre journal proche du pouvoir,
Al Watan, assure que cette décision
"pose un danger très grave pour les
relations diplomatiques et
internationales" ajoutant que les grands
perdants seront "le clan Thani (du
Qatar) et le clan saoudien".
A l'initiative du Qatar, la Ligue
arabe a décidé d'accorder le siège de la
Syrie, vacant depuis la suspension de ce
pays à la demande des Etats-Unis et des
pays du Golfe en novembre 2011, à
l'opposition et son chef démissionnaire
Ahmad Moaz al-Khatib a pris la parole
devant les chefs d'Etat arabes réunis à
Doha.
L'opposition demandé aux
Américains un bouclier anti-missiles
Dans
un discours devant le sommet arabe réuni
à Doha, Al-Khatib a demandé aux
Etats-Unis le déploiement d'un bouclier
anti-missiles dans le nord de la Syrie
sous prétexte de protéger la population.
M. Khatib a indiqué que Washington
avait alloué une aide « humanitaire » de
350 millions de dollars à l’opposition
syrienne, mais estimé que "le rôle des
Etats-Unis doit être plus important que
cela".
"J'ai demandé lors de mon entretien
avec le secrétaire d'Etat américain John
Kerry l'extension du déploiement du
bouclier anti-missiles Patriot pour
qu'il couvre le nord de la Syrie", a
ajouté M. Khatib. "Il a promis d'étudier
notre requête", a-t-il dit.
"Nous attendons toujours de l'OTAN
une décision à ce sujet", a-t-il ajouté.
L'Otan ne prévoit pas
d'intervenir en Syrie
Or, la réponse de l'Otan ne s'est pas
fait attendre. L'OTAN a annoncé mardi ne
pas avoir l'intention de s'impliquer
dans le conflit syrien, en réponse à la
demande du chef de l'opposition syrienne
de pouvoir bénéficier du "parapluie" des
missiles Patriot déployés en Turquie.
"L'Otan n'a pas l'intention d'intervenir
militairement en Syrie", a souligné un
responsable de l'Alliance atlantique.
Fin janvier, l'Otan a déployé des
batteries de missiles Patriot en Turquie
sous-prétexte de protéger la frontière
de ce pays avec la Syrie contre
d'éventuelles attaques.
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