Actualité
Le triomphe de
Samer Issawi
Al-Manar
Mardi 23 avril 2013
Samer Issawi a enfin vaincu ses
geôliers. Le gréviste de la faim, détenu
en « Israël », a accepté de cesser son
action en échange d'une promesse de
libération anticipée, en vertu d'un
accord signé mardi, a-t-on appris de
sources concordantes.
Aux termes de cet accord, Samer
Issaoui, accusé de soi-disant «
activités terroristes » par l’entité
sioniste, devait être libéré au bout de
huit mois (le 23 décembre 2013 ) à
compter de la fin de sa grève de la faim
et autorisé à regagner son domicile
familial à Issawiya, un quartier de
l’Est de Jérusalem occupé.
Les autorités d’occupation
israéliennes réclamaient qu'il effectue
le reste de sa peine initiale, à savoir:
26 ans.
Arrêté en 2002 et condamné à 26 ans
de prison pour "activités terroristes",
Samer Issaoui avait été libéré en 2011
dans le cadre d'un échange de
prisonniers palestiniens contre le
soldat israélien Gilad Shalit.
Mais il avait été de nouveau arrêté
en juillet 2012, « Israël » l'accusant
de s'être rendu de Jérusalem en
Cisjordanie occupée pour y établir des
"cellules terroristes" et réclamant
qu'il effectue le reste de sa peine
initiale, alors que le Palestinien
affirmait y être allé pour faire réparer
sa voiture.
Les autorités d’occupation
israéliennes avaient d'abord accepté de
libérer "immédiatement" le détenu sous
condition de bannissement dans la bande
de Gaza, ce que Samer Issaoui avait
refusé.
« Israël » avait aussi proposé à
l'Union européenne de l'expulser vers un
de ses Etats membres, une initiative
rejetée par le gréviste de la faim.
Hospitalisé près de « Tel Aviv » dans
un état critique, Samer Issaoui, 33 ans,
un militant du Front démocratique pour
la libération de la Palestine (FDLP), a
commencé à reprendre des vitamines lundi
soir à la suite de cet accord, selon un
communiqué du club des prisonniers
palestiniens, citant son avocat Jawad
Boulos.
Rappelons que les forces d’occupation
israéliennes détiennent près de 4.700
Palestiniens, la plupart pour des motifs
de sécurité, dont environ 170 en
détention administrative, c'est-à-dire
sans inculpation ni procès, et 235
mineurs.
Le dossier des prisonniers palestiniens
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