Mercredi et jeudi 29 et 30 mars 2006,le département de français de
l’université Al-Aqsa à Gaza a célébré la journée de la terre
ainsi que la journée mondiale de la francophonie par
l’organisation de plusieurs activités,débats et rencontres en
français.
Cette célébration a commencé le mercredi matin
par un atelier-débat animé par Ziad Medoukh, professeur de français
et chef du département de français de l’université Al-Aqsa avec
la participation de 45 étudiants sur la Francophonie en Palestine,
et l’enseignement du français en Palestine et en particulier dans
les écoles et les universités palestiniennes. Monsieur Medoukh a
présenté pendant ce débat un résumé de sa participation récemment
à la rencontre francophone internationale organisée en Egypte sur
la transmission du savoir et de culture.
Puis la présence a écouté l’enregistrement de
l’émission de RFI :école des savoir consacrée à
l’université Al-Aqsa à Gaza en Palestine ,une université connue
par ses spécialités distinguées dans la Bande de Gaza et en
particulier l’enseignement du français. Cette activité a été
suivie par un bilan sur la visite des journalistes de RFI à notre
université, ainsi que l’émission diffusée le lundi 13 mars
2006.
L’après-midi, le département de français a
organisé un débat sur la journée de la terre en Palestine, le thème
de cette année a été l’olivier en Palestine. Lors de cette
rencontre, l’étudiant Islam Deheir a présenté un petit exposé
sur l’olivier et l’huile d’olive dans la Bande de Gaza, après
un travail de recherche effectué dans quelques fermiers à Rafah au
sud de la Bande de Gaza.
Le jeudi 31 mars et entre 10 et 13h,les étudiants
de notre département de français ont participé activement à la
rencontre par vidéo-conférence organisée entre Gaza et Betlehem
en Cisjordanie en coopération avec le Consulat de France à Jérusalem
sur l’olivier en Palestine avec la participation de plusieurs
universités palestiniennes en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza.
Les étudiants de notre département ont présenté un exposé sur
l’hile d’olive dans la Bande de Gaza, et ils ont posé des
questions aux experts palestiniens et français participants à
cette rencontre patronnée par le ministère palestinien de
l’agriculture.
Ces différentes activités organisées par notre département
de français montrent l’attachement des jeunes palestiniens à
leur terre et à leur patrie, mais surtout leur amour de la langue
française, une langue porteuse d’espoir pour les Palestiniens,
une langue de paix et de liberté pour beaucoup de Palestiniens.
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