1.
La question des réfugiés est centrale pour les négociations
puisqu’elle concerne les 2/3 du peuple palestinien, espérer l’évacuer
ou minorer son importance c’est jouer avec le sort même de toute
négociation et de tout accord et de sa longévité, ou son habilité
à installer une vraie paix.
2.
La reconnaissance de la Naqba et de la responsabilité israélienne
dans l’expulsion de centaines de milliers de réfugiés, nous
semble un préalable nécessaire à toute négociation.
3.
Les accords de Taba non signés à cause du refus de Ehud
Barak qui n’avait à ce moment là plus de base électorale,
avaient prouvé qu’on pouvait s’approcher d’un accord sur
cette question, et envisager le retour d’un certain nombre de réfugiés.
4.
L’UJFP considère que s’agissant d’êtres humains spoliés
elle n’a pas à entrer dans une logique mathématique et calculer
le nombre de réfugiés qu’Israël peut ou non supporter. Elle
refuse d’entrer dans la logique d’épuration ethnique régulière
qu’implique la vision d’un Etat majoritairement juif.
5.
Conscient qu’elle ne siégera pas aux négociations, l’UJFP
considère que son rôle est d’oeuvrer pour qu’un maximum de
justice soit appliqué lors des négociations à venir, pour le
retour des réfugiés qui le souhaiteront, comme pour les réparations
des préjudices subis par les réfugiés où qu’ils choisissent de
vivre.
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