L'information est une arme au service de la paix. Sa
diffusion est un acte de résistance
Les médias occidentaux ont toujours accepté les
versions de l'armée israélienne et fermant les oreilles
aux autres
sources
Journal
des Palestiniens
Par M.Lemaire
Ce journal est obtenu par la lecture journalière des journaux
en ligne (Afp- ats - Ap - Reuters ainsi que les sources
d'informations de la résistance). ensuite patiemment fais les
recoupements...
Ps : Avant de vous lancer dans la
lecture du journal, noter ceci:: Ne soyer pas surpris
d’entendre Sharon & consort parler de résistants,
en lieu & place de terroristes : j’ai programmé
mon ordinateur dans ce sens.
2
Ps : L'ordinateur ne corrige pas lorsque je parle
d’action terroriste des
occupants
Vous retrouverez ce journal
ainsi que
Si vous voulez-me contacter ou
obtenir le Journal par mail une seule adresse :
fa032881@skynet.be
Le signe # veut dire : important (a mes yeux) :
_____________________________________________________________________________
Bonjour,
Palestine :
8 morts – 21 blessés – Israël :
0
Le
président Mahmoud Abbas a émis des
critiques à l'égard d'Israël, il
a en effet accusé Israël, de détourner
tous les accords de paix et les
projets internationaux de paix et
ainsi chercher à empêcher
l'ouverture de négociations de paix
et d'inciter à la guerre civile en
Palestine en posant comme préalable
à toutes négociations le désarmement
des résistants.
Abbas
déclare également : 'Israël
se comporte comme s'il n'avait pas
de "partenaire de paix", "(Israël)
cherche à imposer une idée très
dangereuse, celle d'un règlement à
long terme fondé sur la création
d'un Etat doté de frontières
provisoires contrôlées par les
Israéliens, et diviser les colonies
en cantons isolés",
En
conclusion Mahmoud
Abbas dit que l'établissement d'un
état palestinien libre et indépendant
n'est pas impossible, mais il
devrait être établi dans les
termes et conditions palestiniennes
...
Il
est grand temps que cela bouge, mais
Amer
Peretz est-il l’homme providentiel qui
va faire bouger les choses ?
Voici
déjà quelques indications :
discours de Amer Peretz à
l'occasion du rassemblement commémoratif
marquant l'anniversaire de
l'assassinat du premier ministre
Yitzhak Rabin:
Amer
Peretz a déclaré que l'occupation
devrait finir, en expliquant que la
Feuille de route "est le futur
et l'espoir d'Israël".
"J'ai un rêve que les enfants
israéliens et palestiniens joueront
ensemble un jour," a-t-il dit
en se référant à sa ville natale
de Sderot située près de Beit
Hanoun dans la bande de Gaza.
Par
ailleurs Peretz, s'est déclaré
pour un retrait des territoires
palestiniens occupés, pour un règlement
de paix qui "préserverait les
intérêts des deux peuples" et
pour la création d'un Etat
palestinien au côté d'Israël.
"Nous devons nous sortir des
sables mouvants que sont les
territoires palestiniens", a
t-il dit, soulignant qu'un tel
retrait était une "nécessité
nationale de premier plan" pour
Israël.
Il a cependant réaffirmé la
position traditionnelle du Parti
travailliste contre un retrait de Jérusalem-est
annexée, proclamant que "Jérusalem
unifiée" devait rester sous
souveraineté israélienne, et il a
rejeté toute reconnaissance par
Israël d'un droit au retour des réfugiés
palestiniens de 1948. Il a déposé
un projet de loi portant sur le
versement d'indemnités aux colons
qui accepteraient de quitter la
Cisjordanie.
Conclusion
: ???
Pour
la Palestine et les palestiniens il
y a malgré tout une bonne nouvelle :
Un accord sur la circulation des
personnes et des biens aux frontières
de Gaza a été conclu.
L'accord
stipule également qu'Israël
autorisera l'exportation par les
points de passage de la bande de
Gaza de tous les produits agricoles
palestiniens pour la saison 2005.
Il
est grand temps car, suivant un
rapport publié par le Centre
national palestinien d'Information
(PNIC) qui appartient au SIS (State
Information Service), confirme que
le nombre d'ouvriers en chômage a
atteint 26,3% de la population
active.
Tandis
que le pourcentage de pauvreté dans
les territoires palestiniens atteint
67,6%., (chiffres au premier
trimestre de 2005).
Pour
terminer, plein feu sur
Mme Rice
Rice
souffle le chaud et le froid (ce qui
est une technique connue pour
perturber les prisonniers) :
...
Rice,
chef de la diplomatie : La résolution
du conflit israélo-palestinien
"est l'une de nos priorités
les plus importantes", "Le
Proche-Orient sera très
certainement un meilleur endroit
lorsqu'il y aura un Etat palestinien
démocratique vivant en paix au côté
d'Israël"
Et
le même jour …
Rice,
chef de la diplomatie : appelle
les Palestiniens à "démanteler
les infrastructures
terroristes."Le démantèlement
des infrastructures du
terrorisme(...) est essentiel pour
la paix, car en dernière analyse,
aucun gouvernement démocratique ne
peut tolérer des partis armés avec
un pied dans la politique et un pied
dans le camp du
terrorisme(...)"
"Si les Palestiniens combattent
le terrorisme (...) tout en faisant
avancer des réformes démocratiques
et si Israël ne prend pas de mesure
préjugeant d'un règlement final
tout en agissant pour améliorer le
vie quotidienne du peuple
palestinien, la paix peut être un
objet d'espoir et un objectif réaliste
Bonne
lecture
…
12-11 au 21-12 :
Peuple Palestinien :
8 tués - 21
blessés
Sommaire
:
1Politique
Palestinienne (en
Palestine toujours occupée)
2 Politique Israélienne
3 Politique internationale
des territoires occupés
4
La Palestine en chiffre &
au jour le jour
Détails
par région
:
Décompte
des pertes humaines
5 médias
6-1
Les
réactions internationales
à la conclusion d'un accord
sur Rafah
6-2
Point de vue de ATS : Sharon
crée une nouvelle formation
le "Responsabilité
nationale"
6-3
Point de vue de Ahmed
Abdel Rahman : Mort
du président Arafat
6-4
«Rachel Corrie"
7 Dossier
7-1
Point de vue de
AP & de l'afp:
Portrait de Amir
Peretz,
7-2
: Point de vue
de Meron
Rapoport : Hébron,
a été presque
vidé de tous
ces résidents
palestiniens
7-3
Point de vue de
Etienne Balibar
: Universalité
de la cause
palestinienne
8 Courrier
des lecteurs
& trouvé
sur le net
8-1
Chris McGreal
– Miftah
: Pas
coupable, le
capitaine qui
a tiré 17
balles dans le
corps d’une
écolière
palestinienne...
8-2
Fil Info
France :
La barrière
de séparation
en Judée-Samarie
"étouffera
complètement
l'expansion
des localités
juives de la région"
|
1 Politique Palestinienne
1-1
Processus de paix :
# Le
premier ministre Ahmed Qorei affirme que
l'Autorité nationale palestinienne, (ANP), était
prête à lancer les négociations pour le
statut final avec les israéliens, indiquant
cependant que le problème palestinien était
le manque d'un vrai
partenaire dans
le processus de paix
...
Qorei,
après son entretien avec le ministre
belge de la Justice, Laurette Onkelinx
, a déclaré que " le côté
israélien essayait d'imposer des
solutions unilatérales dans la
Cisjordanie comme la construction du
mur d'Apartheid, l'expansion des
colonies, judaïser de Jérusalem,
l'isolation des villes de leur
voisinage palestinien et judaïser de
Jérusalem.
Le côté israélien impose ces
solutions unilatérales par force mais
cela ne pourrait pas être acceptable.
Donc, le conflit reste en suspens.
15-11
# Le
Président, Mahmoud Abbas a tenu un discours télévisée
à l'occasion du 17ème anniversaire de l'Indépendance
dans lequel il dit que l'établissement d'un
état palestinien libre et indépendant n'était
pas impossible, mais il devrait être établi
dans les termes et conditions palestiniennes
...
"Un état libre et indépendant n'est pas
impossible, mais il sera temps dqu'il voit la
lumière du jour,"
Abbas a accusé le gouvernement israélien
d'avoir imposé une solution unilatérale fondée
sur l'établissement d'un état Palestinien
avec des frontières provisoires, soumises à
la surveillance israélienne, et divisées par
des colonies à transformer finalement en
cantons.
Il a ajouté que "Israël agissait comme
s'il n'avait aucun partenaire de paix."
Le président a accusé également le
gouvernement israélien de détourner tous les
accords de paix et sur les projets
internationaux de paix, ajoutant que les
intentions israéliennes se concentraient sur
la possibilité d'une guerre civile
palestinienne.
SOURCE
: IPC+agences
Le
président Mahmoud Abbas a déclaré que
l’impitoyable escalade israélienne contre
les territoires palestiniens occupés n'était
pas exactement fidèle à l'espoir de paix
...et à cité les
assassinats extrajudiciaire (comme
l'assassinat des deux cadres des Brigades des
Martyrs Al Aqsa)
et les raids menés par les troupes
israéliennes en Cisjordanie comme des crimes,
17-11
(AP)
#
Abou Ibrahim (un dirigeant des
Brigades des Martyrs d'Al-Aqsa) a confirmé :
"Nous ne déposerons pas les armes tant
qu'Israël occupe toujours la Cisjordanie,
encercle Gaza et contrôle notre espace aérien
et nos eaux territoriales, ce qui veut dire
que l'occupation perdure et que la résistance
continuera".
Dans
les rues de Gaza, une manifestation de
soutien d’environ 2000 personnes à eu
lieu.
AP
nc/v
18-11
Mahmoud
Abbas dans un entretien exclusif accordée
à à l'occasion du Sommet mondial sur la
société de l'information (SMSI) répondait
à une question relative aux propos tenus
par le président israélien Katsav.
"Nous
nous employons à assurer la sécurité sur
tout le territoire palestinien, mais ce ne
sera pas possible si les Israéliens n'y
apportent pas leur concours"
AP
18-11
Mahmoud
Abbas (toujours dans le même un entretien)
accuse les Israéliens de rompre tout
contact avec les Palestiniens
"J'ai
dit à Shalom qu'il ne faut pas que les
contacts cessent entre nous, pour le bien de
la paix qui est bénéfique pour le peuple
palestinien et le peuple israélien",
a-t-il confié en confirmant que les opérations
d’assassinats sont dirigées aussi bien
contre la direction palestinienne que contre
les Israéliens.
AP
1-2 Les grandes manoeuvres
15-11
#
Le président Mahmoud Abbas a enfin
émis des critiques à l'égard d'Israël, il
a en effet accusé Israël de chercher à
empêcher l'ouverture de négociations de
paix et d'inciter à la guerre civile en
Palestine en posant comme préalable a toute
négociations le
désarmement des résistants.
Abbas
a déclaré : 'Israël se comportait
comme s'il n'avait pas de "partenaire
de paix", "(Israël) cherche à
imposer une idée très dangereuse, celle
d'un règlement à long terme fondé sur la
création d'un Etat doté de frontières
provisoires contrôlées par les Israéliens,
et divisé, par les colonies, en cantons
isolés", a-t-il dit dans ce discours
prononcé à l'occasion de l'anniversaire de
la déclaration d'indépendance
palestinienne de 1988.
(Reuters)
1-3
Sur le terrain
13-11
# Le
ministre des Affaires civiles, Mohammad
Dahlane, a accusé Israël "d'étouffer"
sciemment l'économie palestinienne en
faisant traîner les négociations sur
l'ouverture des frontières.
M.
Dahlane estime que la situation dans la
bande de Gaza a empiré, depuis le retrait
le 12 septembre des israéliens "Gaza a
été une vaste prison et le demeure alors
qu'Israël n'a pas de raisons valables
" de garder le territoire verrouillé.
13-11
L'envoyé
spécial du Quartette pour le Proche-Orient,
James Wolfensohn.a mis en garde contre les
graves conséquences pour l'agriculture
palestinienne du maintien de la fermeture du
terminal des marchandises de Karni par Israël,.
"Il
est indispensable que la question des points
de passages aux frontières soit résolue,
pas seulement à Rafah (entre Gaza et l'Egypte),
mais il faut aussi résoudre la question de
la liberté de mouvement à l'intérieur de
la Cisjordanie et (...) à d'autres points
de passage", avait-elle déclaré.
Rappel :
M. Wolfensohn, avait déjà auparavant déploré
dans une lettre adressée au Quartette (Etats-Unis,
Union européenne, Russie, Onu) qu'Israël
"se comporte comme si il n'y avait pas
eu de retrait",
(afp-
2005 15h08)
20-11
# Un
rapport publié par le Centre national
palestinien d'Information (PNIC) qui
appartient au SIS (State Information
Service), confirme que le nombre
d'ouvriers en chômage, a atteint 26,3% de
la population active,
Tandis
que le pourcentage de pauvreté dans les
territoires palestiniens atteint 67,6%.,
(chiffres au premier trimestre de 2005)
Ceci
est dû au bouclage des territoires par les
israéliens.
SOURCE
: IPC
1-4 Gouvernement cherche coalition désespérement...
18-11
Mahmoud
Abbas dans un entretien exclusif accordée
à à l'occasion du Sommet mondial sur la
société de l'information (SMSI) exclut
la mise à l'écart du Hamas des élections
législatives palestiniennes
"Le
Hamas est partie intégrante du peuple
palestinien. La démocratie ne peut pas être
fractionnée ni sélective. Nous n'avons
pas le droit de dire 'celui-ci vote et
celui-là ne vote pas ou celui-ci peut être
candidat et l'autre non'. Le droit est
pour tous",
AP
18-11
Le
Fatah, a reporté les primaires interne du
parti, qui devaient commencer le jour même.
Ahmed
Diek, coordinateur de la commission électorale
du Fatah, a précisé que 11
circonscriptions de Cisjordanie et cinq
autres de la Bande de Gaza seraient
autorisées à organiser des primaires
jusqu'au 25 novembre.
Dans
les circonscriptions qui ne l'auront pas
fait à cette date, les candidats seront désignés
par les responsables du parti.
AP
sb/v0469
1-5 Négociations
15-11
# Un
accord sur la circulation des personnes et
des biens aux frontières de Gaza a été
conclu.
Nb :
L'accord stipule également qu'Israël
autorisera l'exportation par les points de
passage de la bande de Gaza de tous les
produits agricoles palestiniens pour la
saison 2005.
Israël a par
ailleurs accepté de faciliter les
mouvements de biens et de personnes entre la
bande de Gaza et la Cisjordanie, selon un
document rendu public par le département d'Etat
américain.
Toujours
selon le document, la construction d'un port
à Gaza pourrait commencer, tandis que les
discussions pour l'ouverture d'un aéroport
sur ce territoire se poursuivront
(ats
- 11:23)
#
1-6 Action contre le Mur
de la Honte
Bil'in,
à l'ouest de Ramallah.
12-11
Les
forces de l'occupation israélienne ont
attaqué la manifestation pacifique anti
-mur de la honte
Les soldats israéliens ont ouvert le feu
et lancé des bombes lacrymogènes contre
les citoyens et les pacifistes
internationaux, causant des blessure à 30
citoyens, dont l'adolescent, Mohamed
Soliman, 16 ans, qui a été blessé à la
tête.
Les manifestants ont appelé la Communauté
Internationale de faire ses devoirs pour
arrêter la construction du mur israélien
et d'obliger Israël de respecter les lois
internationales.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11722
17-11
Des
dizaines de palestiniens et activistes de
paix ont été blessés alors que les
soldats israéliens ont attaqué la
manifestation hebdomadaire de vendredi
contre le mur
Le coordinateur du comité du mur
d'Apartheid, Abdullah Abou Rahma a déclaré
que des milliers de citoyens, dont des
activistes internationaux ont participés
à la manifestation criant des slogans,
parmi lesquels ; " Votre Mur tue
notre Indépendance ".
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11860
Village
d'Aboud, à l'est de Ramallah ...
17-11
Une cour israélienne a donné un ordre pour
la confiscation de 262 dunums de terre près
de la colonie israélienne de Bet Arye et d'Ofarim
afin d'être utilisés comme " Une zone
pour un arrangement spécial sécuritaire
".
Selon des projets israéliens, environ 30%
des familles du village d'Aboud vont perdre
des terres et selon la carte d'OCHA- Nations
Unies, environ 650 acres (300hectares) de la
terre d'Aboud sera saisie pour la
construction du mur d'Apartheid.
19-11
Beaucoup
de blesses lors de la manifestation contre
le mur d'Apartheid dans le village d'Aboud,
Hana
Khouri, membre du comité d'anti-Apartheid,
a déclaré que les soldats israéliens
avaient ouvert le feu et tiré du gaz
lacrymogène contre les activistes israéliens
et internationaux et les résidents
palestiniens
Le DCO a récemment informé le responsable
du Conseil du village que le tracé prévu
du mur de la honte, annexerait de facto 3887
dunams
et 1443 autres dunams seront détruits,
soit un total de 5330 dunams.
Selon les cartes, le mur y aura une longueur
de 12 kilomètres.
Selon
des projets israéliens, environ 30% des
familles du village d'Aboud vont perdre des
terres et selon la carte d'OCHA- Nations
Unies, environ 650 acres (300hectares) de la
terre d'Aboud sera saisie pour la
construction du mur d'Apartheid.
Comme
la plupart des villages palestiniens, la
confiscation des terres agricoles dévastera
l'économie rurale du village, qui est
renommé pour son huile d'olive
La totalité des approvisionnements en eau
d'Aboud tombera directement sous le contrôle
israélien si la construction a lieu.
source
: Ipc
1-7 Action contre
la politique colonialiste israélienne
(Colonisation & colonies)
14-11
Le
ministère de l'Intérieure a demandé de
former un comité d'enquête
internationale pour juger les soldats de
l'occupation israélienne qui ont achevé
de sang froid Mme Shoja'a
Al-Balawi âgé de 26 ans à
Jénine ..
Le ministère a affirmé que les crimes
qui violent les lois internationales
conduisent à détruire les efforts de
l'Autorité nationale palestinienne pour
la paix.
Le ministère a demandent aux Etats-Unis
de presser le gouvernement israélien et
Sharon pour qu’ils arrêtent ces
pratiques agressives perpétrées contre
le peuple palestinien
SOURCE
: IPC+WAFA.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11770
1-9 Diplomatie
16-11
(Reuters)
Le
président Mahmoud Abbas et le
ministre des Affaires étrangères
Shalom se sont entretenus à Tunis en
marge du Sommet mondial sur la société
de l'information (SMSI).
Lors
de cette première entrevue, "qui
n'était pas prévue, Abbas a exprimé
sa satisfaction de l'accord sur le déverrouillage
des frontières de Gaza
2
Politique Israélienne
2-1
Processus de paix
# Peretz:
appelle à mettre un terme à
l'occupation.
13-11
Discours
de Amer Peretz
a l'occassion du rassemblement
commémoratif marquant l'anniversaire
de l'assassinat du premier ministre
Yitzhak Rabin,
Amer
Peretz a déclaré que l'occupation
devrait finir, en expliquant que la
Feuille de route "est le futur et
l'espoir d'Israël".
"J'ai un rêve que les enfants
israéliens et palestiniens joueront
ensemble un jour," a-t-il dit en
se référant à sa ville natale de
Sderot située prés de Beit Hanoun
dans la bande de Gaza.
"Donnez une poussée vraie à la
paix, comme le faisait Yitzhak"
a-t-il conclu.
2-2 Des Canons ... pas
du beurre
19-11
#
Le ministère Public israélien
a demandé au Haut tribunal de revoir sa
décision relative à l'utilisation des
palestiniens comme des boucliers humains
...
Le
Haut tribunal israélien a déclaré
que l'utilisation des palestiniens
comme des boucliers humains par les
soldats israéliens était contraire
aux lois internationales.
Dan Haloutz, le chef de l'armée israélienne,
a refusé la décision du Haut
tribunal israélien, en demandant à
l'armée israélienne de continuer
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11878
2-4
Les grandes manœuvres…
14-11
#
Le nouveau chef du Parti
travailliste Amir Peretz, a déposé un
projet de loi portant sur le versement
d'indemnités aux colons qui
accepteraient de quitter la Cisjordanie.
Tom
Wegner, un porte-parole de Peretz, a précisé
que ces compensations seraient versées
aux colons vivant dans des implantations
dont au moins 60% des habitants
souhaitent partir.
"Chaque
famille souhaitant partir doit être
indemnisée comme celles ayant quitté
Gaza", a dit Wagner, qui a précisé
que ce projet de loi concerne les
candidats volontaires au départ, et
qu'il ne prévoyait pas d'obliger les
colons à partir.
nb :
Pour devenir une loi, ce projet devra être
voté quatre fois par les
parlementaires, ce qui est très
improbable, tant est forte l'opposition
qu'il suscite dans les rangs de la
droite et des conservateurs.
(Reuters)
Rappel :
Les 9.000 colons qui ont quitté cet été,
en application du plan de désengagement,
les implantations de la bande de Gaza et
du nord de la Cisjordanie ont reçu
entre 250.000 et 300.000 dollars.
2-5 Gouvernement cherche coalition désespérement...
12-11
# Le
chef du parti travailliste Peretz, a
précisé s'être entretenu, depuis
son élection, avec les six ministres
travaillistes du cabinet de M. Sharon:
"Tous m'ont dit être d'accord
avec mes prises de position" sur
la nécessité de quitter la coalition
au pouvoir.
M.
Peretz s'est d'autre part félicité
du fait que, "suite à ma
victoire (aux primaires
travaillistes), toutes les formations
politiques vont faire campagne sur les
questions économiques et sociales
avant les prochaines législatives".
Il
a aussi estimé que "le
terrorisme ne constitue pas une menace
pour l'existence d'Israël",
estimant que la priorité absolue pour
le pays est d'assurer "plus de
justice sociale".
13-11
Amit
Weinberg. : " Le responsable
du parti travailliste Amir Peretz,
doit rencontrer dimanche M. Sharon à
la présidence du Conseil à Jérusalem
pour tenter de fixer avec lui une date
sur des élections anticipées"
"Ces élections législatives
pourraient se tenir au début de l'année
prochaine, en février, mars ou
avril" "Il s'agira d'une réunion
formelle à caractère symbolique. Le
vrai travail commencera dimanche"
(afp-
08h25)
14-11
Selon
un sondage publié par le quotidien
Maariv, le Parti travailliste
emporterait 27 mandats de députés,
contre 22 actuellement, en mordant
surtout sur le Likoud (droite), qui
obtiendrait 37 sièges (contre 40).
Le
grand perdant du scrutin serait le
Shinouï (centre droit laïc), qui
n'aurait plus que neuf élus, contre
15.
(AP-
afp- 18h15)
15-11
Les
membres travaillistes du gouvernement
ont rédigé leur lettre de démission
pour pousser le Premier ministre à
convoquer des élections générales
anticipées.
15-11
La
Knesset doit se prononcer mercredi sur
une proposition de loi portant sur sa
dissolution. Les travaillistes
devaient décider mardi s'ils
voteraient ou pas en faveur du texte,
qui devra être approuvé lors de
trois lectures successives pour entrer
en vigueur.
AP
lma/v792/tl
17-11
(AFP)
–
# Sharon.et
Amir Peretz se sont entendus pour des
élections anticipées entre la fin février
et la fin mars,
"Nous
sommes tombés d'accord pour des élections
entre fin février et fin mars",
a indiqué M. Peretz
Sharon.
"De telles élections éviteront
le gel politique. Nous devons nous
assurer que 2006 ne soit pas une année
perdue pour le processus politique et
les efforts visant à conclure un règlement
avec les Palestiniens
"Vu
la situation complexe dans laquelle se
trouve l'Etat, je n'ai pas la moindre
intention de me retrouver pendant de
longs mois à la tête d'un cabinet de
minorité", a-t-il dit,
17-11
(Reuters)
-
Selon
une enquête publiée par Maariv
jeudi, les travaillistes obtiendraient
27 sièges - contre 22 actuellement -
sur les 120 que compte la Knesset.
Avec 33 sièges - contre 40
aujourd'hui -, le Likoud resterait la
première formation politique du pays.
2-6 Pays
corrompu cherche …
15-11
Omri
Sharon, le fils du Premier
ministre a plaidé coupable dans
l’affaire de financement électoral
illégal (Omri Sharon est soupçonné
d'avoir créé des sociétés-écran
pour collecter des contributions
étrangères à la campagne de son
père)
Il
est accusé de fraudes, d'abus de
confiance et de parjure, et
encourt sept ans de prison.
(Reuters)
-
2-10 Politique
colonialiste israélienne
(Colonisation & colonies)
12-11
Selon
une source israélienne, un
groupe de colons extrémistes
israéliens a pris d'assaut des
activistes de paix membres du
mouvement de Merez.
Mofaz:
Renforcez
les blocs coloniaux
17-11
# Le
ministre de la Défense, Shaul
Mofaz, a dit pendant le Conseil
régional de Gush Etzion,
qu'Israël devrait accélérer
la construction du mur de la
honte afin de fournir le maximum
de sécurité aux citoyens
d'Israël et qu’il fallait
renforcer les blocs coloniaux
tel Beitar Elit, Efrat, Gush
Etzion, Ma'ale Adoumim, Beit
Aryeh, Ariel et la vallée de la
Jordanie
..
A la fin du meeting, Mofaz a
signalé :"J'ai
commandé à la Défense
d'avancer tous les plans et de réduire
au minimum la
bureaucratie," a-t-il ajouté.
Concernant le plan visant l'évacuation
d'Hébron et de l'avant-poste d'Amona,
près d'Ofra, Mofaz a dit que
"la Cour suprême a fixé
une date. J'espère que nous
parviendrons à un accord avec
les colons".
Selon des rapports israéliens,
un quart million de colons
habitent en Cisjordanie.
SOURCE
: IPC+agences.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11841
19-11
#
Malgré la demande
formelle des Etats-Unis, la
construction dans les colonies
en Cisjordanie continue
L'Administration
des Terres d'Israël (ILA) a
publié des offres pour la
construction de 13 parcelles
dans la colonie de Maali Adumim,
à l'est de Jérusalem, tandis
que le Ministère du Logement
israélien publiait également
des offres pour la construction
d'infrastructures dans les
colonies de Maale Adumim, Ariel
et Adam ..
Nb :
ces offres ont été publiées
seulement 24 heures après que
le ministre israélien de la Défense,
Shaul Mofaz, ait déclaré que
les "blocs de colonies
seront toujours la frontière
Est d'Israël.
(suivant
le quotidien
israélien, Haaretz)
On
doit aussi mentionner que ces
offres ont été publiées
seulement 24 heures après que
le ministre israélien de la Défense,
Shaul Mofaz, ait déclaré que =
les "blocs de colonies
seront toujours la frontière
Est d'Israël.
Rappel :
La Secrétaire d'Etat Rice avait
exprimé pendant sa dernière
visite en Israël, l'opposition
catégorique de l'administration
américaine contre la
construction dans les colonies
illégales juives en
Cisjordanie.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11872
2-11 Politiques extérieure
15-11
Israël
entretient des relations
diplomatiques complètes avec
quatre pays musulmans - l'Egypte,
la Jordanie, la Turquie
et la Mauritanie - mais des liens
de moindre niveau avec nombre
d'autres.
Shalom
a déclaré que "la situation
s'est indubitablement améliorée
concernant les relations (d'Israël)
avec le monde musulman".
"J'espère très fort que
cette amélioration avec les
gouvernements du monde arabe débouchera
sur des contacts avec les peuples
eux-mêmes."
"Il
n'y a pas de doute que notre
situation est aujourd'hui
meilleure pour ce qui concerne nos
liens avec le monde musulman.
J'espère beaucoup que ces mêmes
bonnes relations avec les
gouvernements du monde arabe déboucheront
sur des contacts entre les peuples
eux-mêmes"
AP
Réaction
Le
président Mahmoud Abbas a
conditionné la normalisation des
relations entre les pays arabes et
l'Etat hébreu au retrait d'Israël
des territoires palestiniens et
arabes qu'il occupe.
"Israël
doit prendre en compte les deux
parties de l'équation (retrait et
normalisation), pas une seule et
occulter l'autre", a-t-il
martelé.
AP
16-11
Israël
souhaite un développement rapide
de ses relations avec la Tunisie
pour que ce pays puisse contribuer
davantage au processus de paix, a
déclaré mercredi à Tunis un
officiel israélien.
(afp-
12h57)
16-11
(AP).
M.
Shalom (chef de la diplomatie) a
fait part à M. Annan de la volonté
d'Israël de coopérer avec le
coordinateur du Quartette James
Wolfensohn en vue d'aboutir bientôt
à un accord définitif entre Israéliens
et Palestiniens
sur les points de passage.
Il
a estimé que l'accord auquel étaient
parvenues les deux parties était
seulement un "accord de
principe",
Shalom
a par ailleurs réitéré à Annan
la position d'Israël qui considère
comme "une erreur la
persistance du président
palestinien à tolérer la
participation du mouvement Hamas
aux élections palestiniennes.
AP
bb/jp
2-12 Prisons & tortures
#
Imane
Al-Hams, exécuté: un
tribunal militaire israélien a définitivement
innocenté l 'officier R...
Un
tribunal militaire israélien a définitivement
innocenté mardi un officier accusé
par ses hommes d'avoir vidé le 5
octobre 2004 le chargeur de son arme
sur Imane Al-Hams,
qui
avait été tuée alors qu'elle se
rendait à l'école à Rafah.
Elle
avait été atteinte de "vingt
balles dans diverses parties du
corps, notamment à la tête et à
la poitrine", avait précisé
Ali Moussa, directeur de l'hôpital
de Rafah où la fillette avait été
transférée.
Dans
ses attendus, le tribunal a
notamment ajouté que "le témoignage
du capitaine R. a été jugé crédible
(...)
des
témoignages montrent (qu'il) a
ouvert le feu non pas dans le but de
tirer sur Imane mais pour sécuriser
un secteur dangereux, avant de le
quitter"….
Le
tribunal a aussi critiqué "
(...) Plusieurs témoignages à
charge n'étaient pas crédibles
(...) et procédaient de frictions
entre le capitaine et les soldats de
sa compagnie".
Une
première enquête de l'armée avait
innocenté "d'un point de vue
éthique" l'officier incriminé
Ps :
L'identité de l'officier n'a pas été
rendue publique.
(afp-20h46)
Réaction
:
15-11
Le
ministère de l'Intérieur et de la sécurité
national palestinien, a condamné
la décision du tribunal militaire
israélien relatif à l'acquittement
de l'officier israélien qui avait
tuer Iman Al Hams, âgée
de 12 ans.
Dans
sa déclaration, le ministère a
notifié que "malgré tous les témoignages,
le tribunal a prononcé une décision
raciste qui se conforme avec la
politique des autorités d'occupation
israélienne.
Le ministère a estimé que cette décision
encourageai les soldats de
l'occupation israélienne à perpétrer
beaucoup d’autre crimes de sang
froid et que cette décision est en
contradiction
des lois humanitaires et règles
militaires, garanties part la Quatrième
convention de Genève et d'autres
conventions internationales.
18-11
L'association
sraélienne"Soldats brisant le
silence",
a confirmé l'immoralité de l'armée
israélienne qui cache ses crimes
racistes contre les citoyens
palestiniens
L'association
dénonce l'acquittement du militaire
qui avait tué la fille
palestinienne Iman Al-Hams à Rafah
au sud de la bande de Gaza.
L'association a dit que:" nous
sommes tous responsables et accusées
parce que nous avons permis continué
de papoter sur des incidents irréguliers
et illégaux, au lieu de parler sur
le meurtre d'une fille palestinienne
au nom de l'état israélien,
Le
communiqué critique le tribunal
israélien qui a essayé de
dissimuler sa tolérance envers ce
meurtrier, en se demandant si on
devait être fiers d'avoir tué la
fille avant de vérifier son identité.
# 650.000
citoyens (20% de la population
palestinienne). ont été un jour
arretés
15-11
Le
ministère des Affaires des
prisonniers et des libérés a
indiqué, dans son
rapport mensuel, que les forces israéliennes
avaient arrêté environ 650.000
citoyens (20% de la population
palestinienne en Cisjordanie et dans
la bande de Gaza). depuis le
début de l'occupation en 1967 ...
Il
a ajouté que 8 800 prisonniers étaient
toujours détenus dans 28 prisons et
centres israéliens de détention.
Le rapport a également
indiqué que l'Intifada d'Al-Aqsam
qui avait débuté en Septembre
2000qu'au moins, 4 000 enfants
avaient été arrêtés par les IOF
pendant l'Intifada d'Al-Aqsa, dont
297 enfants étaient encore
emprisonnés et que 400 femmes
avaient été arrêtées précisant
que 114 femmes étaient toujours détenues.
Le ministère a affirmé que les
prisonnières étaient exposées
quotidiennement à la torture et aux
assauts israéliens comme si elles
étaient des hommes.
SOURCE
: IPC+WAFA
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11809
20-11
Un
rapport publié par le Centre national
palestinien d'Information (PNIC) qui
appartient au SIS (State Information
Service), comptabilise les atrocités
israeliennes
Le nombre de prisonniers et de détenus
qui sont encore emprisonnés 8600
palestiniens, dont 580 ont été
emprisonnés avant l'Intifada
d'Al-Aqsa, tandis que le nombre de
prisonniers étudiants dans des écoles
ou universités est arrivé à 1389
prisonniers, d'ailleurs, 288 enfants
au moins de 18 ans sont en dehors de
ce nombre.
Dans le domaine de l'Education, 205
professeurs et employés du ministère
de l'Education supérieur ont été détenu
par les forces de l'occupation israélienne.
En outre, 1000 prisonniers souffrent
des maladies chroniques, pourtant, 115
prisonnières sont encore détenues,
tandis que 62 prisonnières ont été
jugées, 46 sont condamnées avec
sursis et 7 prisonnières sont
administratives.
SOURCE
: IPC
18-11
Le
technicien nucléaire Mordechaï
Vanunu a été interpellé par la
police israélienne alors qu'il
tentait , à bord d'un autocar au
point de passage d'Al-Ram, de passer
en Cisjordanie
Suivant
les israéliens, en violation des
restrictions (imposées par eux) sur
sa liberté de mouvement.
Demander
de
dire ce qu'il avait fait pour
justifier son interpellation, il a répondu:
"Rien. On veut tout simplement
m'arrêter à nouveau, me priver de
liberté". (Il avait été
remis en liberté l'an dernier)
Rappel :
Vanunu, qui est âgé de 51 ans,
avait été emprisonné en 1986 après
avoir évoqué dans un entretien au
Sunday Times de Londres son travail
au réacteur nucléaire israélien
de Dimona, dans le Néguev.
Ses
déclarations avaient conduit les
experts indépendants à conclure
que l'Etat hébreu, possédait entre
100 et 200 bombes atomiques.
(Reuters)
20-11
Le
Haut tribunal israélien tient une séance
pour revoir la requête présentée
par D. Ahmed Al Tibi, le membre de
la Knesset, contre le ministre de Défense
et le comandant de la région du
sud.
La demande comprend la libération
des tous les prisonniers des prisons
israéliennes selon les lois
internationales, surtout la
convention de Genève qui décrète
le transfert des tous les détenus
à l'autorité gouvernementale après
la fin de l'occupation.
SOURCE
: IPC+WAFA
3 Politique internationale
des territoires occupés
# Rice
: Noir & Blanc...
13-11
Rice,
chef de la diplomatie : La résolution
du conflit israélo-palestinien
"est l'une de nos priorités les
plus importantes", "Le
Proche-Orient sera très certainement
un meilleur endroit lorsqu'il y aura
un Etat palestinien démocratique
vivant en paix au côté d'Israël"
La
secrétaire d'Etat a par ailleurs évoqué
les négociations en cours notamment
sur le terminal de Rafah entre la
bande de Gaza et l'Egypte en plaidant
pour une "plus grande liberté de
mouvement pour les
Palestiniens"….
(AFP)
13-11
Mais,
lors d'un forum israélo-américain à
Jérusalem, elle a appelé les
Palestiniens à "démanteler les
infrastructures terroristes
(...)"."Le démantèlement
des infrastructures du terrorisme(...)
est essentiel pour la paix, car en
dernière analyse, aucun gouvernement
démocratique ne peut tolérer des
partis armés avec un pied dans la
politique et un pied dans le camp du
terrorisme(...)"
"Si les Palestiniens combattent
le terrorisme (...) tout en faisant
avancer des réformes démocratiques
et si Israël ne prend pas de mesure
préjugeant d'un règlement final tout
en agissant pour améliorer le vie
quotidienne du peuple palestinien, la
paix peut être un objet d'espoir et
un objectif réaliste
(AFP)
# Ouverture
des frontières de la bande de Gaza et
en particulier du terminal de Rafah
15-11
Les Etats-Unis ont présenté à Israël
leurs propres propositions sur
l'ouverture des frontières de la
bande de Gaza et en particulier du
terminal de Rafah permettant le
passage entre ce territoire et l'Egypte,
rapporte mardi la radio publique israélienne.
Selon
la radio, le document américain définit
des mesures de surveillance au
terminal de Rafah et l'organisation de
convois de camions et bus entre la
bande de Gaza et la Cisjordanie.
Il ne
prévoit pas de présence israélienne
au terminal, mais un contrôle par vidéo-surveillance
conjoint israélo-palestinien sous
supervision européenne.
Il prévoit
en outre la construction d'un port en
eau profonde à Gaza et la réouverture
à terme de l'aéroport international
de Gaza, près de Rafah, très
gravement endommagé par l'armée israélienne,
a indiqué la radio.
Les
discussions portent aussi sur deux
autres points de passage, Karni,
principalement utilisé pour les
marchandises, et Erer, emprunté par
les travailleurs.
(afp-
08h21) (Reuters).
15-11
Les
discussions portent aussi sur deux
autres points de passage, Karni,
principalement utilisé pour les
marchandises, et Erer, emprunté par
les travailleurs.
(Reuters).
15-11
Rice,
secrétaire d'Etat "Je suis
heureuse d'annoncer aujourd'hui que
les autorités palestiniennes et Israël
ont adopté un accord sur (les points
d'accès à Gaza)"
Rice
"Cet accord vise à donner au
peuple palestinien la liberté de se déplacer,
de faire du commerce, de vivre une vie
ordinaire",
Elle a
ajouté que le point de passage de
Rafah, entre la bande de Gaza et l'Egypte,
devrait rouvrir le 25 novembre.
en
conclusion : Le peuple
palestiniens aura la possibilité de
voyager en convois d'autocars entre la
Cisjordanie et Gaza à travers l'Etat
hébreu….
(Reuters
& AP)
ma/v255
Réactions
a)
"C'est la première fois que
cette administration (US) montre
qu'elle est prête à retrousser ses
manches et à faire un travail
difficile, en dépassant les simples déclarations
rhétoriques de soutien à une
solution par deux Etats", note
Henry Siegman, du Council on Foreign
Relations.
"C'est
donc un important précédent",
souligne ce spécialiste du Proche-Orient,
notant cependant que c'est un accord
fragile, dont la mise en oeuvre reste
à voir. "Si les Etats-Unis
veulent vraiment voir des progrès (au
Proche-Orient), ils doivent être prêts,
au plus haut niveau du gouvernement,
à travailler ainsi directement avec
les parties", conclut M. Siegman.
Selon
Henry Siegman, c'est parce que l'émissaire
du Quartette chargé des questions économiques,
James Wolfensohn, menaçait de rentrer
à Washington face à l'immobilisme
d'Israël, que Mme Rice a décidé de
rester au Proche-Orient. "C'est
une rupture pour
l'administration" du président
Bush: "jusque là, ils avaient évité
de s'impliquer dans les détails",
rappelle Scott Lasensky, expert à l'USIP
(United States Institute of Peace), un
centre de recherche bipartisan créé
par le Congrès.
(AFP)
–
b)
L'administration Bush estimait que le
président démocrate Bill Clinton s'était
tellement impliqué dans les détails
des négociations qu'il avait affaibli
le rôle de la présidence américaine,
ce qui donnait moins de poids à ses
interventions, explique cet analyste.
"Quand (les Républicains) ont
pris le pouvoir, ils ont dit +nous
allons faire autrement+. Mais,
notamment depuis le retrait israélien
(de la bande de Gaza), ils ont compris
que la situation nécessitait une
implication américaine
intensive", ajoute-t-il.
Après
cet accord sur les frontières,
"il y aura plus d'engagement
personnel (de la secrétaire d'Etat)
sur des questions pratiques et concrètes",
conclut Scott Lasensky. Washington répugne
à reconnaître un changement dans sa
politique, pour préserver son
influence. "Cela fait longtemps
que nous sommes impliqués très
directement et très
intensivement", a assuré mardi
un porte-parole du département d'Etat,
Adam Ereli.
Projet
américain de démocratisation du
monde arabo-musulman,
12-11
# Le
2e Forum de l'Avenir, un cadre de
discussion sur un projet américain
controversé de démocratisation du
monde arabo-musulman, s'est achevé
samedi sans déclaration politique en
raison de réserves, notamment de l'Egypte,
sur le financement d'ONG par une
fondation lancée pour l'occasion.
"Il
y a des idées divergentes (...) et
nous avons décidé (...) d'étudier
la question dans les détails
prochainement", a déclaré le
ministre bahreïni des Affaires étrangères,
cheikh Khaled Ben Ahmed Al-Khalifa,
co-président du Forum lors d'une conférence
de presse à Manama, où se tenait le
forum.
Un
projet de déclaration politique,
baptisée "Déclaration de Bahreïn",
devait être publié au terme de la
conférence, qui a été marquée par
le lancement d'une Fondation pour
l'Avenir et d'un Fonds pour l'Avenir.
Mais
certains pays arabes, notamment l'Egypte,
ont émis des réserves sur des
passages du document, et exigé que
les ONG susceptibles de recevoir
l'assistance financière de la
Fondation figurent parmi celles agréées
par les autorités des pays concernés,
selon des participants et une source
proche de la délégation égyptienne.
"Ils
veulent contrôler toute aide (...) à
la société civile", a déploré
Saad Eddine Ibrahim, chef du Centre
Ibn Khaldoun d'études sur le développement
(Egypte), dans une déclaration à la
presse.
La
fondation, chargée de promouvoir la
liberté et la démocratie, aura un
capital initial de 54 M USD, dont 35,4
M USD apportés par Washington, selon
la délégation américaine.
Cette
fondation devra aider "la société
civile à renforcer l'état de droit
et protéger les libertés
fondamentales", a déclaré la
secrétaire d'Etat américaine Rice
Elle
s'exprimait lors d'une conférence de
presse, marquée par la signature d'un
mémorandum d'entente pour le
lancement d'un Fonds pour l'Avenir.
Parmi
les signataires figurent Mme Rice et
son homologue britannique Jack Straw.
Le
fonds, destiné à financer des
petites et moyennes entreprises et à
encourager la croissance économique
dans la région, doit être doté de
100 M USD, dont 50 M USD ont été
promis par les Etats-Unis.
Le
Maroc
et l'Egypte doivent verser 20 M USD
chacun et le Danemark 1 M USD.
Bahreïn
a annoncé une contribution de 1 M USD
pour le fonds et autant pour la
fondation.
Aucune
indication n'a été fournie sur les
pays dans lesquels seront basées ces
deux nouvelles institutions.
La
mise en place de la fondation fera
l'objet d'une nouvelle réunion en décembre
en Jordanie, a indiqué la ministre
jordanienne du Plan, Soheir Al-Ali.
Un
délégué qatariote a annoncé que
son gouvernement allait contribuer à
hauteur de 10 M USD au financement de
la fondation et proposé de l'abriter
à Doha, avec l'engagement d'assurer
"son indépendance".
En
lançant ces deux organismes, les
promoteurs du Forum ont mis l'accent
sur l'implication d'ONG aux débats
sur le processus de concrétisation du
projet, très controversé depuis son
lancement au sommet du G8 en juin
2004.
"Une
quarantaine d'associations de la société
civile ont participé au Forum de
Manama (...), contre cinq au Forum de
Rabat", le premier du genre, en décembre
2004, s'est félicité le chef de la
diplomatie marocaine, Mohamed Benaïssa.
Jack
Straw, qui co-présidait le 2e Forum
de l'Avenir, a estimé que le mérite
de la conférence de Manama était
d'avoir prouvé que "les réformes
émanent de l'intérieur et ne peuvent
être imposées" par l'extérieur.
Il
se référait à la participation
d'ONG qui ont soumis au Forum une série
de recommandations exigeant notamment
des gouvernements un
"calendrier" pour les réformes
qu'ils disent vouloir appliquer.
(afp)
3-7 Ue
17-11
Union
européenne est prête à envoyer de
50 à 70 inspecteurs le long de la
frontière entre la Bande de Gaza et
l'Egypte d'ici le 25 novembre,
L'équipe
européenne sera dirigée par un général
de police italien.
"Le
but est que le terminal de Rafah soit
en conformité avec les règlements
internationaux, et également
d'instaurer la confiance entre Israël
et les Palestiniens pour qu'ils
puissent s'en sortir sans une tierce
partie dans quelques mois", a
expliqué l'émissaire de l'UE, Marc
Otte, à l'Associated Press.
AP
jp/v802
3-8 Belgique
13-11
Onkelinx
a confirmé les relations historiques
et le soutien de la Belgique à
l'Autorité nationale palestinienne,
comme aussi au peuple palestinien afin
d'achever l'indépendance de la
Palestine grâce à une solution
pacifique du conflit.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11740
3-9 Cité de Vatican
17-11
Le
président israélien Moshe Katzav a
rencontré le pape Benoît XVI au
Vatican, scellant la réconciliation
entre le souverain pontife et l'Etat
juif
(Reuters)
4 Territoire
palestinien occupé :
4-1 Détails
par région
.
5
juin 1967
en
rose les territoires occupes il y a 38
ans
Palestine
Cisjordanie
(occupée
par Israël depuis 1967)
Hébron
(sud de la Cisjordanie)
Kharba
Janba, au sud d'Hébron.
12-11
Selon
des sources israéliennes, Fadel
Abou Aram, 17 ans, a été tué et
ses trois frères blessés à
cause d'une bombe au phosphore,
laissée par les soldats israéliens
dans la ville
19-11
Les
sources médicales ont annoncé
que Zaid Abou Aisha, 24 ans,
avait été assassiné par les
forces d'occupation israélienne
dans la ville d'Hébron...
Les
sources ont déclaré que les
soldats israéliens avaient empêché
l'ambulance de l'approcher, et il
est décédé.
SOURCE
: IPC
13-11
Les
forces de l'occupation israélienne
ont envahi la ville de Jénine,
Selon le correspondant d'IPC, les
unités spéciales soutenues par un
avion israélien avaient tiré vers
trois palestiniens, et ont
assassiné Shoja Balaoui, 20 ans,
des Martyrs d'Al-Aqsa
IPC
Aucun commentaire n'a pu être obtenu
auprès de l'armée israélienne.
(Reuters)
Ville
d'Yamoun.
17-11
Les
forces militaires israéliennes ont exécuté
deux palestiniens extra- judiciaire
dans la province de Jénine.
Le
correspondant de l'IPC a déclaré
qu'une force militaire israélienne
avait tué Ahmad Abahra, 22 ans et
Mohammad Zayed, 17 ans, deux membres
des Brigades des Martyrs Al Aqsa,
Selon des témoins, Zayed et Abahreh
conduisait une voiture, lorsque des
soldats israéliens ont intercepté
leur voiture alors qu'elle faisait
route de Jénine vers le village de
Yamoun, plus à l'ouest, où leur
voiture a été criblée de balles,
SOURCE
: IPC & (afp-
11h53
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11847
Naplouse.
14-11
Les
forces d'occupation israélienne ont
assassiné le chef militaire du Hamas
de la ville de Naplouse, Amjad Al
Hinawi, 34 ans, Selon
des témoins, Les FOI soutenues par
plus de 15 jeeps militaires, ont
envahi la ville de Naplouse et avaient
ouvert le feu sur sa maison
Huit résistants
ont été arrêtés par l'armée israélienne
au cours de cette opération, a-t-on
précisé de même source.
L’armée
israélienne ne faisait pas de
commentaire,
SOURCE
: IPC+WAFA.
& (afp- 06h37)
Ramallah
18-11
Un
adolescent qui d'après des
habitants du village 14 ans,
jouait avec un pistolet à amorces,
près du village de Silwad au nord
de Ramallah, a
été blessé par balles par des
soldats israéliens qui ont cru
qu'il tirait avec une arme réelle(…)
, a-t-on appris auprès de sources de
l'armée israélienne.
Ce
n'est que lorsque le jeune a été
touché que les soldats ont réalisé
qu'il tenait un jouet….
AP
sb/v0642
Autres
territoire palestinien en
Cisjordanie occupée par Israël
depuis 1967
Village
de Kafer Ra'i,
à l'est de la ville de Kalkilia
.
12-11
Rami
Borhom, 27ans, est décédé
vendredi suite a la répression Israélienne
d’une manifestation pour célébrer
la mémoire de Yasser Arafat
...
Village
de Bire Al-Mashash
16-11
15
citoyens ont été blessés par
les tirs de la police israélienne
quand les forces d'occupation ont
commençaer de détruire leurs
maisons dans le village
Des
sources locales ont déclaré que
les soldats israéliens avaient fermé
les entrées du village, empêchant
les citoyens d'entrer au village et
avaient pris leurs cartes d'identités.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11814
Bande de
Gaza
12-11
Un
pêcheur de 17 ans, alors qu'il se
trouvait sur son bateau dans le secteur
proche de Deir al-Balah (centre). à
été
très grièvement blessé par
des tirs de la marine israélienne
Des
sources militaires interrogées ont
indiqué que deux pêcheurs qui se
trouvaient à bord de cette embarcation
ont eu "un comportement
bizarre"…
Nb :
Bien que les forces terrestres israéliennes
se soient retirées de Gaza en
septembre, la marine israélienne
maintient un blocus strict des eaux
territoriales, ne permettant aux Palestiniens
de pêcher que dans une zone étroite le
long de la côte de Gaza
(afp-
20h05) &
AP pyr/v298
Ville
de Qosa's (au
sud de la bande de Gaza)
13-11
L’armée
israélienne a tué un
palestinien et a blessé un autre
dans la ville, sous prétexte
qu'ils se sont approché d'une zone
frontalière avec Israël, selon
l'armée israélienne.
SOURCE
: IPC+agences (afp-23h25)
4-2
Décompte des pertes humaines
(Depuis le début de l'Intifada le
25 septembre 2000 )
2-1
Palestine :
Civils &
résistants tués
: 4.231
dont :
681
de
moins
de
21
ans
Palestiniens
blessés
par
les
forces
israéliennes
et
les
colons
: 45.820
Internationaux blessés : 148
(chiffre
tout
a
fait
minimal)
(balles
réelles
ou
caoutchoutées,
gaz
lacrymogène,
autres
moyens)
Arrêtés
: : 40.756
En
prison
: :
8.600
Pacifistes
en
prison
ou
arrêtés : +
89
Autres
actes
Journalistes tués
:
9
Nombre
de
maisons
palestiniennes
détruites
ou
partiellement
démolies
:
66.265
2-2
Occupants:
Israéliens tués
:
1.071
( 331
militaires/policiers)
Israéliens blessés
:
5.895
( 1221
militaires/policiers)
Chiffres
tenu
à
jour
par
ML
(suivant
un
décompte
gouvernemental
palestinien
&
Ap,
Afp (pour
la
Palestine
&
Afp
pour
Israël)
|
15-11
8
800 prisonniers sont toujours détenus dans
28 prisons et centres israéliens de détention.
17-11
Un
rapport préparé par le State Information
Service (SIS) révèle que durant la période
du 8
à 14 novembre, que
les forces de l'occupation israélienne
(FOI) ont tués six palestiniens, blessés
18 et arrêtés 89 palestiniens
De
plus, ils ont commis 639 violations en
seulement une semaine ..
Et
établis 106 barrages mobiles.
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11855
20-11
Un
rapport publié par le Centre national
palestinien d'Information (PNIC) qui
appartient au SIS (State Information
Service), comptabilise les atrocités
israeliennes
Le
nombre de personnes tuées depuis le début
de l'Intifada d'Al-Aqsa du 29 août 2000 au
31 octobre 2005, a atteint 4197 tués(dont 789
enfants,
270 femmes, 344 membres de
la sécurité nationale et 844 étudiants et
professeurs.) plus
de 82 personnes n'avaient pas été
enregistrés à cause des procédures israéliennes,
Selon
le rapport, le nombre de personnes exécutées
extrajudiciairement est de
350 citoyens, tandis que le nombre de
malades qui sont morts en raison des
obstacles et des points de contrôle israéliens
a atteint 140 personnes, et 61 personnes ont
été tuées par
des attaques de colons israéliens.
Quant
au personnel du secteur médical, 36
fonctionnaires ont été tués en plus de 9
autres personnes du personnel de la Défense
civile, également 9 journalistes et
ouvriers dans la presse ont été assassiné
à côté de 220 athlètes
Le
nombre des blessés est de 45779 blessés
SOURCE
: IPC
5 Médias
20-11
#
Un rapport publié par le Centre
national palestinien d'Information
(PNIC) qui appartient au SIS (State
Information Service), comptabilise les
violations israéliens contre les
journalistes ont atteint 753 violations
Ndlr
: je ne sais combien RSF en aura noté
...!!!
SOURCE
: IPC
6 Les brèves
6-1 Les
réactions internationales à la conclusion
d'un accord sur Rafah
16-11
-
La
Secrétaire d'Etat Rice a déclaré que les
palestiniens preninent le contrôle du
mouvement dans leurs territoires pour la
première fois depuis 1967 (l'année de
l'occupation israélienne de tous les
territoires palestiniens)
...
Un
pas important pour le peuple palestinien
dans sa marche pour la création d'un État
indépendant", s'est félicité
Condoleeza Rice.
" Cet accord vise à donner au peuple
palestinien la liberté de se déplacer, de
faire du commerce, de vivre une vie
ordinaire", a-t-elle déclaré,
Solana
a souligné que, grâce à cet accord,
" les Palestiniens vont contrôler pour
la première fois une frontière
internationale en direction du monde extérieur
". Les observateurs européens à
Rafah, a-t-il ajouté, seront déployés
" pour garantir que le protocole signé
entre Israéliens et Palestiniens sera
respecté ".
Il a précisé que le contingent sera dirigé
par un général italien, Pietro Pistolese.
-
L'Union européenne a également exprimé sa
satisfaction à la conclusion de cet accord,
qui était fondamental pour improuver la
situation humanitaire sur le terrain à Gaza
comme aussi pour la promotion d'un développement
économique pacifique.
-
Souleiman Aouad, porte-parole de la présidence
égyptienne s'est aussi réjoui de l'accord.
"L'Egypte considère (cet accord) comme
une percée importante qui remplit les
objectifs que l'Egypte attendait du retrait
israélien de Gaza et il apaise nos craintes
de voir Gaza devenir une grande prison (...)
Il donne au peuple palestinien une ouverture
sur le monde",
Les
réactions internes
-."
L’Autorité, se félicite de cet
accord qui va faciliter la vie des
Palestiniens et leur liberté de mouvement
", a déclaré Nabil
Abou Roudeina, porte-parole de la présidence,
saluant " le rôle joué par les États-Unis
"."Ce qui est encore plus
important, c'est l'existence de garanties
internationales pour sa bonne
application", a-t-il ajouté, saluant
"le rôle joué par les Etats-Unis"
pour parvenir à un terrain d'entente.
- le Secrétaire général salue la
conclusion d'un accord entre Israël et
l'Autorité palestinienne sur l'ouverture
d'un point de passage entre Gaza et l'Egypte,
qui selon lui, est une évolution positive
"
Le Secrétaire général considère que
l'ouverture du point de passage de Rafah
contribuera à améliorer la liberté de
mouvement des Palestiniens ainsi qu'à
faciliter l'activité économique
Seul le Hamas a dénoncé l'accord. "
Cet accord ne répond pas aux besoins du
peuple palestinien. Il étouffe la bande de
Gaza, et la transforme en une grande prison
où les sorties et les entrées sont contrôlées
par des pays de tutelle ", indique un
communiqué du mouvement
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11815
6-2 Point
de vue de ATS : Sharon
crée une nouvelle formation le
"Responsabilité nationale"
Sharon
a bouleversé la donne du jeu politique en
Israël en rompant avec son parti Likoud et
en créant une nouvelle formation . Il
entend se présenter sous ses couleurs lors
de législatives anticipées.
En
quittant sa formation, l'ancien général,
qui a demandé au président Moshe Katsav de
dissoudre la Knesset et de convoquer des élections,
pourrait se libérer des contraintes que lui
a imposées l'aile droite de son mouvement
dans la quête d'un accord de paix avec les
Palestiniens.
A
77 ans, il tente peut-être le plus grand
pari de sa carrière politique et militaire.
Ses implications vont bouleverser le paysage
politique israélien et, partant, la donne
diplomatique au Proche-Orient.
Traditionnellement
fondée sur le bipartisme, la carte
politique sera désormais composée de trois
blocs: le parti de M. Sharon
(centre-droit), le Likoud (droite
nationaliste) et les travaillistes
(centre-gauche).
Mais
les sondages montrent que la réussite du
"coup de poker" de M. Sharon est
incertaine.
Elle
passera en effet par une victoire face à
des formations politiques bien établies
lors des législatives anticipées, qui
pourraient avoir lieu en mars.
Malgré
son recentrage, Ariel Sharon n'a donné
aucun signe laissant anticiper une inflexion
de sa position à l'égard des Palestiniens.
Lors de son premier discours après sa démission,
il s'est seulement engagé à continuer de
soutenir la mise en oeuvre de la
"Feuille de route".
Il
a aussi déclaré que le nouveau parti,
baptisé Responsabilité nationale (Ahrayout
leoumit en hébreu), oeuvrerait à l'établissement
de frontières définitives entre Israël et
les Palestiniens "tout en insistant sur
le démantèlement des organisations
terroristes".
Le
Premier ministre a dit avoir quitté le
Likoud "après beaucoup de
tergiversations" mais annoncé qu'il
avait été rejoint dans sa démarche par 14
"personnes courageuses", dont il
n'a pas précisé les noms.
Selon
le journal "Haaretz", M. Sharon
chercherait, dans le cadre d'un troisième
mandat et d'un projet d'accord de paix avec
les Palestiniens, à évacuer des
implantations juives isolées en Cisjordanie
tout en y maintenant les plus grandes
enclaves.
(ats
/ 21 novembre 2005 21:22)
6-3 Point de
vue de Ahmed Abdel Rahman : Mort du
président Arafat
16-11
Ahmed
Abdel Rahman, un ancien collaborateur de
Yasser Arafat, a affirmé que
le président palestinien mort il y a un an
dans un hôpital français a été tué par
un Israélien qui lui a soufflé du poison
dans l'oreille.
"Il
était facile de l'empoisonner par l'oreille
car il était assiégé et avait l'habitude
de recevoir beaucoup de gens, de leur donner
l'accolade et de les embrasser",
"Ma théorie est que l'assassin a
apporté un petit ballon de gaz et a pu le
souffler dans l'oreille d'Arafat."
a-t-il souligné.
Ahmed
Abdel Rahman fait remonter le mal dont
souffrait Yasser Arafat au 25 septembre
2003. "Il avait une infection à
l'oreille et ce jour-là nous avons invité
de nombreux médecins (...) pour
diagnostiquer sa maladie."
"Depuis
ce jour-là il a continué à avoir mal à
l'oreille et j'ai remarqué une détérioration
constante de sa santé", a ajouté
Ahmed Abdel Rahman, qui estime que Yasser
Arafat a été victime d'un "poison
lent".
AP
lma/v623
6-4
«Rachel Corrie"
16-11
Le
programme de la Santé mentale de la
communauté de Gaza (GCMHP), a indiqué que
l'Alliance de la reconstruction, une
organisation américaine non
gouvernementale, les
Organisations palestiniennes non
gouvernementales de la paix, les
amis du monde entier et ceux de Corrie ont lancé
une campagne pour la reconstruction de la
maison «Rachel Corrie" dans
la ville de Deir Al-Balah, au sud de Gaza,
(maison de la famille de Samir Nasrallah)
La
1ere pierre de la reconstruction de la première
maison démolie 2 ans auparavant par les
bulldozers israéliens opération durant
laquelle Rachel Corrie a été écrasée
alors qu'elle essayait de protéger la
maison contre sa destruction, a été posée.
.
Mr. Nasrallah a dit que la nouvelle maison
établie serait un symbole de la paix et de
l'amour.
Il a ajouté que la maison serait un symbole
de la paix, l'amitié, la liberté dans le
monde entier.
SOURCE
: IPC+WAFA
http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=11838
7 Dossier
Ndlr
: PS : la publication des articles ou
analyse ne signifie nullement que la
rédaction partage certaines analyses ou
point de vue des auteurs, mais doit être
vu comme information
7-1
Point de vue de AP & de l'afp:
Portrait de Amir Peretz,
10-11
(AP)
La
classe politique et les commentateurs ont
qualifié son élection de "plus grand
bouleversement politique depuis 1977", année
où le Parti travailliste a perdu le pouvoir après
l'avoir exercé sans interruption pendant 29
ans.
A
53 ans, M. Peretz apparaît comme un dirigeant
charismatique tablant sur un programme de
justice sociale "résolument social-démocrate"
et la reprise de "négociations directes de
paix" avec les Palestiniens
Suivant
l'Associated Press , Peretz milite pour
davantage d'égalité économique et sociale
Ses
critiques contre la politique ultra-libérale
menée par le gouvernement Sharon lui ont attiré
le soutien des laissés-pour-compte de la société
israélienne.
Les
juifs séfarades ont tourné le dos au Parti
travailliste, Ils se sentent marginalisés par
l'élite ashkénaze qui les a envoyés vivre
dans des petites localités reculées pendant
qu'elle se réservait les meilleurs places dans
les grands centres urbains.
"Et
de cette population émerge un prince prolétaire
qui prend le contrôle du parti et devient son
propriétaire", souligne le commentateur
politique Daniel Ben-Simon. "C'est le signe
qu'il attirera (vers le parti) non seulement les
immigrés (séfarades), mais aussi tous ceux qui
sont marginalisés et pensent que le parti ne
s'est jamais adressé à eux." Il ajoute:
"Ce n'est pas un bouleversement mais une révolution."
M.
Peretz a dit soutenir d'éventuels retraits israéliens
de Cisjordanie.
"Si
M. Sharon veut rendre (aux Palestiniens) des
parties de la Judée-Samarie (Cisjordanie), il
aura mon soutien"
Selon
un de ses proches cités sous condition
d'anonymat par le Jerusalem Post, M. Sharon se réjouit
par avance de sa confrontation avec M. Peretz,
"qui a des vues extrémistes sur les
questions diplomatiques et socio-économiques".
(AP-
afp- 18h15)
lma/v0536/Bg
Peretz :
les grandes lignes de son programme politique.
Peretz
s'est déclaré pour un retrait des territoires
palestiniens occupés, pour un règlement de
paix qui "préserverait les intérêts des
deux peuples" et pour la création d'un
Etat palestinien au côté d'Israël. "Nous
devons nous sortir des sables mouvants que sont
les territoires palestiniens", a t-il dit,
soulignant qu'un tel retrait était une "nécessité
nationale de premier plan" pour Israël.
Il a par ailleurs réaffirmé la position
traditionnelle du Parti travailliste contre un
retrait de Jérusalem-est annexée, proclamant
que "Jérusalem unifiée" devait
rester sous souveraineté israélienne, et il a
rejeté toute reconnaissance par Israël d'un
droit au retour des réfugiés palestiniens de
1948.
(AP-
afp- 18h15)
7-2
: Point de vue de Meron Rapoport : Hébron,
a été presque vidé de tous ces résidents
palestiniens
20-11
Un
journaliste israélien, Meron Rapoport a dit
dans un rapport publié à Harretz que le
secteur H2 en Hébron, soumis au commandement
israélien selon l'accord 1997, a été presque
vidé de tous ces résidents
...
Avant
l'accord, 30.000 Palestiniens ont vécu dans la
partie "israélienne" d'Hébron, à côté
d'environ 500 citoyens israéliens. Le nombre
d'israéliens n'a pas changé, mais le nombre de
Palestiniens a diminué à quelques mille.
Il a décrit cette sa tournée là-bas comme une
visite dans la ville des fantômes.
"Il est difficile de trouver un endroit
dans les territoires palestiniens où les signes
de l'Intifada soient plus dans l'évidence.
Pendant les cinq années de l'Intifada, l'aspect
de la ville a changé" a-t-il signalé.
L'auteur a expliqué que certaines rues, mêmes
les principales étaient complètement
interdites aux palestiniens même à pied,
pourtant dans le reste du secteur, en d'autres
termes, le secteur qui couvrait environ 20% de
la superficie totale d'Hébron, on interdisait
aux palestiniens de voyager dans des véhicules,
les seuls palestiniens vus dans les rues
marchaient près des murs, comme des ombres.
Il a clarifié que les palestiniens avaient
appelé ce qui s'était produit avant dans la
ville "le transfert.", tandis que le
commandant des forces provisoires
internationales en Hébron le définissait comme
"purification".
Le rapport cite les propos d'un officier à l'égard
de ce qui s'est produit en Hébron:" les
colons ont réussi à vider la ville de sa
population palestinienne et depuis le mois de
septembre 2000, les palestiniens ont ouvert le
feu intensif contre la colonie juive en Hébron
; des collines qui donnent sur Abou Sneina et
Harat Al-Cheik, en plus des opérations suicides
contre les colons dans la ville, c'est pourquoi
il était nécessaire d'imposer un couvre-feu
pendant des mois, un besoin d'empêcher des
palestiniens d'approcher au secteur juif, un
besoin de séparer les Juifs et les Arabes
".
Le rapport a souligné que la logique de cette séparation
avait commencé avant l'Intifada et que la séparation
avait commencé réellement en raison d'une
attaque menée par un juif, Baruch Goldstein
contre Al-Haram Al-Sharif en 1994, pendant
laquelle 29 palestiniens avaient été massacrés.
Après le massacre, le premier ministre israélien,
Yitzhak Rabin a pris en considération
l'opportunité d'évacuer les colons d'Hébron
mais il s'est retiré. Un couvre-feu a été
imposé à la ville par l'armée, la rue de
Shuhada était fermée, les deux marchés
adjacents au quartier juif ont été fermés et
ils sont encore fermés.
L'histoire du marché a servi en tant que bon
exemple pour la manière par laquelle les
Palestiniens ont été éliminés de la ville,
d'une façon ordonnée, légale et presque définitive
du coeur historique de la ville.
Dans l'accord d'Hébron en 1997, l'Israël a
promis la réouverture du marché à condition
qu'un mur serait établi pour séparer le marché
des maisons des juifs, mais à la fin la
promesse israélienne n'a pas été tenue à
cause des "considérations de sécurité"
comme on dit dans l'administration civile.
L'armé israélienne a intensifié ses mesures
primitives après q'une fille israélienne était
morte par le feu d'un combattant palestinien,
ceci a encouragé les colons à pénétrer dans
les maisons des palestiniens, situées dans le
marché, et à piller, à fracasser et à mettre
le feu à plusieurs magasins.
Après ces perturbations, un colon a renouvelé
les magasins, qui avaient été endommagés sans
permission de l'administration civile ou de
l'armée. Le colonel Dror Weinberg, le
commandant israélien de la brigade d'Hébron
alors, a donné aux colons la permission
d'inaugurer un camp d'été en utilisant les
maisons du marché. Ce camp d'été continue
jusqu'à aujourd'hui.
Weinberg était un officier sioniste religieux.
Pendant son mandat, des centaines de boutiques
au centre d'Hébron situés autour des maisons
des juifs, ont été également fermées, ce qui
a amené à une paralysie totale de la vie
commerciale dans le secteur.
Le rapport a également indiqué que :
"depuis quatre ans et jusqu'au aujourd'hui,
l'armée israélienne n'a pas exécuté la décision
de la Cour suprême de Justice exigeant que les
colons juifs, qui avaient envahi le marché
devraient être expulsés et que les boutiques
soient ouvertes, tandis que l'armée israélienne
et le Shaba ont justifié le refus de cette décision
disant que c'est pour éviter le déversement du
sang".
"La vie des palestiniens en H2 est presque
impossible. Selon un rapport édité par le
bureau des Nations unies pour la coordination
des affaires humanitaires, 101 barrages
militaires ont été installés en H2, si bien
que le temps moyen requis pour qu'une équipe médicale
atteindre des patients dans la partie vieille
d'Hébron s'est augmenté de sept minutes à 47
minutes" a-t-il clarifié.
Il a rappelé aussi que 400 magasins avaient été
fermés par des ordres militaires (en plus de
1.000 magasins qui avaient été fermés à
Casbah, simplement à cause du manque de
clients).
Il a mentionné que l'occupation israélienne
avait récemment établi six portes en fer extrêmement
laides aux entrées au quartier de Casbah où
les véhicules n'étaient pas autorisés à les
passer, cependant, les marchandises peuvent être
apportées dedans seulement sur des ânes.
Le ministre israélien de la Défense, Shaul
Mofaz et le major général, Dan Halutz, ont
promis au procureur israélien, le Général
Menachem Mazuz l'évacuation du marché des
colons dans le mois prochain.
"Il y aura vraiment une évacuation? Il
pourrait se produire?" le rapport s'est
demandé.
Dans un autre événment, les autorités israéliennes
ont promulgué récemment un nouvel ordre
militaire qui confisque 720 dunums pour
construire le "mur de séparation"
dans la partie occidentale d'Hébron, à Beit
Omar (district d'Hébron).
L'ordre de confiscation menace 5000 autres
dunums qui sont situés à l'intérieur du mur
de séparation.
La terre appartient à des agriculteurs
palestiniens qui en vivent. Il y a aussi
quelques maisons et un cimetière.
Le gouvernorat d'Hébron, représenté par le
gouverneur, Areef Jabari, condamne cette
nouvelle mesure israélienne et informe la
communauté internationale et les missions
diplomatiques représentées auprès de
l'Autorité Palestinienne qu'elles doivent
endosser leurs responsabilités et faire
pression auprès du gouvernement israélien pour
qu'il cesse ces mesures contre la paix.
Cela exige une action immédiate de la part de
tous ceux qui sont épris de paix pour demander
au gouvernement israélien d'arrêter ce qu'il
fait dans les territoires occupés.
7-3 Point de vue
de Etienne Balibar : Universalité de la
cause palestinienne
Pour
quelles raisons soutenons-nous la cause
palestinienne, à nos yeux l’une de celles qui
permettent d’évaluer la dignité et la
responsabilité d’un discours politique ?
Je ne répondrai qu’en mon propre nom, mais
dans la perspective d’une large convergence
d’opinions, au-delà même de ceux qui se
mobilisent pour une « paix juste »
au Proche-Orient. Je présumerai de
l’universalité de cette cause. Mais non pas
de son évidence : non seulement parce
qu’il n’existe rien de tel en histoire et en
politique, mais parce que, constatant jour après
jour que nous sommes trop impliqués dans le
conflit pour y demeurer neutres et trop distants
pour en maîtriser toutes les données, nous
devons à tout le moins comprendre que les
difficultés qui s’opposent à une perception
« objective » de la tragédie israélo-palestinienne
font aussi partie des difficultés de sa
solution.
En
termes de justice et de droit, ce conflit ne
comporte pas de démarcation absolue – il
ne s’agit pas d’une guerre des « mauvais »
contre les « bons » –, mais
il présente un déséquilibre flagrant, qui
n’a cessé de s’accentuer. Israël – l’une
des grandes puissances militaires du monde, étroitement
associée à l’hyperpuissance américaine et
disposant de toute la panoplie des moyens de
guerre moderne – dit n’agir que pour
protéger sa population civile. Les Israéliens
ont des raisons historiques de se sentir
collectivement menacés, en quelque sorte
toujours « en sursis ». Mais ce sont
les Palestiniens qui luttent actuellement pour
leur survie en tant que peuple.
Issus
pour une part des survivants et des rescapés du
plus grand génocide de l’histoire moderne, à
qui la communauté internationale a reconnu le
droit de constituer une nation sur
l’emplacement de la Terre promise des anciens
Hébreux, auxquels s’est ajoutée l’émigration,
libre ou forcée, de juifs des pays arabes et
d’autres parties du monde, les Israéliens se
sont heurtés à un environnement hostile où
leur droit à l’existence était nié.
Renversant la situation, ils sont passés de la
défense à la conquête.
Depuis
la guerre de 1948 déclenchée par les pays
arabes, dont les Israéliens ont profité pour
procéder à un nettoyage ethnique dont on
mesure mieux désormais l’ampleur, et leurs
conflits victorieux, ils font partie du concert
des nations dominantes. En 1967, ils ont occupé
et colonisé les 22 % restants de la
Palestine historique, créant ainsi, à
l’encontre du droit international, un fait
accompli de plus en plus irréversible.
L’aboutissement logique, avoué par certains
et dénié par d’autres, c’est soit la
transformation des Palestiniens en sujets d’un
grand « Etat juif », soit un nouveau
transfert massif de population, soit une
combinaison des deux.
En
exil, un tiers des Palestiniens vivent d’ores
et déjà la condition de réfugiés, souvent
misérables, sans que l’Etat d’Israël
accepte de leur reconnaître un quelconque droit
au retour ni que les pays arabes envisagent de
les intégrer et de leur conférer les droits de
citoyens. Peuple « superflu », que
la catastrophe collective a fait accéder à la
conscience nationale, ils attendent toujours que
la communauté internationale tienne sa promesse
de les faire accéder à l’indépendance dans
un Etat viable. En lieu et place, ils ont été
dotés d’une Autorité croupion, et sont tenus
pour collectivement responsables des atteintes
à la sécurité de leurs voisins.
Les
observateurs avaient noté que la société
civile palestinienne, sous l’occupation,
faisait preuve d’une étonnante capacité de résistance,
cultivant ses terres, développant la santé et
l’éducation, engendrant artistes et écrivains,
organisant la solidarité familiale et
associative. Depuis la seconde Intifada, le
gouvernement et l’armée d’Israël ont réussi
à en casser les ressorts, détruisant systématiquement
infrastructures et moyens d’existence, exerçant
une terreur d’Etat meurtrière qui vise
indistinctement combattants et simples
habitants, paralysant les administrations,
accaparant les terres et atomisant les
territoires. Feignant de rechercher un « interlocuteur
valable », ils ont systématiquement
favorisé les divisions idéologiques et les
luttes de clans dans la société palestinienne,
dont, bien entendu, ils ne sont pas les
inventeurs. Le moment approche où la double indépendance
prévue par les accords internationaux sera irréalisable,
avec des conséquences dramatiques – y
compris pour Israël.
Cette
négation de l’existence même du peuple
palestinien, de la Nakba jusqu’au mur en
construction, justifie-t-elle toutes les formes
de résistance, et notamment le terrorisme
auquel ont recours, contre la population civile
israélienne, différentes organisations,
islamiques ou non ? Il faut se poser cette
question, pas seulement pour « répondre »
à l’argumentation d’Israël et de ses défenseurs,
mais pour des raisons de fond. Et en termes non
seulement moraux, mais aussi politiques.
Le
terrorisme peut s’expliquer par le désespoir
et l’impuissance, ou par l’idéologie, ou
par la symétrie qu’induit la terreur d’Etat.
Il est de toute façon catastrophique pour la
lutte du peuple palestinien. Premièrement, il
correspond exactement à la stratégie israélienne
de destruction de la société palestinienne, en
permettant d’élever sans cesse le niveau de
violence exercé sur elle, même si cette élévation
coûte très cher en vies et en ressources.
C’est pourquoi il ne faut pas s’étonner que
le gouvernement israélien en entretienne les
conditions et en provoque régulièrement la
relance par ses propres actions. Deuxièmement,
il paralyse, au sein de la société israélienne,
le gros des forces qui pourraient agir pour
renverser la politique de conquête. Il met
ainsi en péril la possibilité d’accords intérimaires
comme celle d’une réconciliation des deux
peuples, ce qui n’ouvre de part et d’autre
que des perspectives nihilistes. Enfin, il
implante dans une partie de la population
palestinienne, notamment parmi les jeunes, une
conception sacrificielle de l’héroïsme et
une perception de la valeur de la vie humaine
exclusivement référée à la distinction
ami-ennemi, dont toutes les expériences
historiques prouvent qu’elle se paye d’une décomposition
de la civilité sur une très longue durée.
Le
recours d’une partie de la société
palestinienne à la violence terroriste contre
la violence coloniale ne change rien à la
dissymétrie de la situation du point de vue du
droit et de la justice : il ne confère à
Israël aucun droit d’anéantir son adversaire
sous prétexte de protection. Mais il risque
d’éloigner indéfiniment la possibilité
d’une victoire sur l’occupant ou de la
rendre sans objet. Il est donc profondément
autodestructeur. Il appartient au peuple
palestinien de résoudre ce problème. On ne
saurait en conclure que la communauté
internationale n’a qu’à attendre, sans
s’en sentir responsable, la création d’un
nouveau rapport de forces où l’« arme
des faibles » n’apparaîtrait plus comme
la seule possible.
Mais
ces problèmes ont complètement changé de
nature depuis le 11 septembre 2001 et
les guerres d’Afghanistan et d’Irak.
Illustrant la « loi du pire »,
caractéristique de la conjoncture, la
colonisation israélienne et la résistance
palestinienne ont été captées dans une économie
de violence mondiale qui tend à imposer partout
la logique de l’affrontement entre « forces
du Bien » et « forces du Mal »,
détruisant du même coup la signification
politique propre de leur conflit.
D’où
une nouvelle dissymétrie, dans laquelle,
paradoxalement, chacun devient le miroir de
l’autre. Israël a toujours identifié la
lutte armée palestinienne à un détachement du
« terrorisme international », préfigurant
ainsi la « globalisation de la terreur »
à laquelle poussent à la fois le
fondamentalisme islamique et les Etats-Unis. De
leur côté, les Palestiniens, solidaires depuis
toujours d’un monde arabe qui ne s’est
pourtant pas privé de les trahir, sont parfois
tentés d’idéaliser ceux en qui ils voient
les ennemis les plus irréductibles de leurs
propres ennemis : hier, M. Saddam
Hussein, demain, peut-être, M. Oussama Ben
Laden ou quiconque se substituerait à lui. La
perception s’installe d’un combat global
entre deux mondes hostiles, Orient et Occident,
dont le conflit israélo-palestinien ne
formerait qu’un maillon et ne pourrait être résolu
que par contrecoup d’une « victoire »
totale de l’un ou l’autre camp. Les acteurs
du drame sont ainsi dépossédés de leur
capacité d’initiative, sauf à alimenter la
spirale des « contre-terrorismes »
mimétiques.
Cette
tendance, à laquelle beaucoup d’entre eux résistent
de toutes leurs forces, est ruineuse pour les
Palestiniens, transformés en prétextes de
« guerres saintes » qui ne sont pas
les leurs et victimes désignées d’un
embrasement de la région. Elle est aussi très
inquiétante pour Israël, à moins d’imaginer
qu’il puisse se construire comme une
forteresse en état de siège permanent au sein
du monde arabe. Là encore, beaucoup de ses
citoyens le sentent ou le pressentent, mais sans
en tirer toutes les conséquences. Elle représente
enfin un danger pour le monde entier de voir
s’étendre le « choc des civilisations »,
absorbant et dénaturant tous les problèmes de
territoire, de souveraineté et de citoyenneté,
de colonisation et de décolonisation, de
richesse et de pauvreté, de rivalités
religieuses et de distance culturelle dont le
conflit israélo-palestinien forme le concentré.
C’est pourquoi il est de l’intérêt de
tous, singulièrement des pays qui appartiennent
au même espace géopolitique, d’essayer,
s’il en est encore temps, de mettre en œuvre
des solutions fondées sur le droit des peuples
à l’existence et à la sécurité et sur la réparation
des injustices subies.
On
entend souvent dire que le soutien à la cause
palestinienne impliquerait la remise en question
de la légitimité de l’Etat d’Israël. Pas
plus que l’usage par certains du terrorisme
comme moyen de résistance n’annule la justice
de la cause palestinienne, l’injustice de sa
politique ne remet en question la légitimité
de l’existence d’Israël comme entité
politique « souveraine » – ce
qui ne préjuge en rien ni des bases
territoriales de cette souveraineté ni des
cadres locaux ou régionaux dans lesquels les
Israéliens pourraient accepter de la limiter
pour assurer les conditions de l’existence démocratique
à venir de leur Etat.
Mais
deux faits fragilisent cette légitimité, voire
risquent de la remettre en question aux yeux
d’une grande partie du monde. L’un tient à
la définition d’Israël comme « Etat
juif ». Car non seulement celui-ci ne
cesse de s’étendre au détriment des
Palestiniens, mais, à l’intérieur même de
ses frontières, il leur impose une condition de
citoyens de seconde zone, privés d’un grand
nombre de droits et exclus de l’égalité
symbolique avec les « vrais » Israéliens
dans la possession de leur terre commune.
L’autre tient à ce que, juridiquement et
moralement, la légitimité d’Israël comme
Etat moderne ne peut reposer ni sur un mythe
d’origine sacrée, ni sur la transformation
d’une extermination de masse dont les parents
de ses habitants juifs ont été victimes en un
« droit souverain » qui les
placerait au-dessus de la loi des nations, ni
sur la force triomphante ; exige la
reconnaissance des peuples environnants et,
par-dessus tout, celle du peuple qu’ils ont
« déplacé » dans un processus de
colonisation d’une nature tout à fait spécifique.
C’est
pourquoi les Israéliens ont besoin d’une
souveraineté des Palestiniens égale à la
leur, voire associée à la leur. Il est vrai
que cette reconnaissance a été initialement
refusée par le monde arabe et qu’elle
continue de l’être par certains, y compris
beaucoup de Palestiniens. Mais, si Israël achève
de détruire la Palestine et le peuple qui
l’habite, une telle reconnaissance sera définitivement
impossible, et Israël ne sera jamais un Etat
« comme les autres ».
Que
peuvent faire les pays extérieurs pour influer
sur un conflit dont la transformation en enjeu
global menace leur propre sécurité ?
Certes, seuls les adversaires en présence
peuvent trouver un règlement effectif fondé
sur la justice et sur l’histoire. Sur ces
bases, toutes les formules d’avenir sont
ouvertes, et nous, « témoins » ou
« amis » extérieurs, n’avons pas
à décréter ce qui est réversible et ce qui
ne l’est pas au terme d’un demi-siècle de
lutte entre les projets nationaux de ces deux
peuples installés sur une même terre. Leur
confrontation se déroule toutefois moins que
jamais dans un espace clos. Par leurs alliances,
leurs intérêts, leur rayonnement idéologique,
leurs relations de famille, de culture ou de
religion, Palestiniens et Israéliens sont présents
dans le monde extérieur ; et de nombreux
pays interviennent dans la vie de leurs sociétés
respectives, par leurs programmes d’aide
humanitaire ou militaire, leurs investissements
et leur coopération scientifique, leurs apports
de population, leur diplomatie…
Si
nul ne croit qu’un règlement puisse être
imposé de l’extérieur, personne non plus ne
pense qu’il puisse se passer d’une médiation
internationale. En plus des Nations unies, qui y
jouent leur crédibilité historique, beaucoup dépend
de l’Amérique, de l’Europe et du monde
arabe. N’attendons pas l’évolution de la
position américaine, dont le président Bush
vient de rappeler et d’accentuer en compagnie
de M. Sharon le soutien à l’expansion
israélienne, et qui se trouve à la merci d’événements
dramatiques au Proche-Orient et de changements
de politique intérieure aléatoires. l’Europe
occupe une position-clé, non seulement pour
faire valoir son point de vue autrement qu’en
paroles, mais aussi pour imposer la
participation des pays arabes aux procédures de
médiation. Aucune « feuille de route »
ne peut se passer de ce rééquilibrage démocratique
dont dépendent la confiance des Palestiniens,
l’implication de toute la région et la
neutralisation des logiques de « choc des
civilisations ». Aucune médiation n’est
possible si les « médiateurs » sont
les protecteurs des envahisseurs.
Il
faut donc que nos opinions publiques se
mobilisent. Et qu’elles le fassent sur des
bases de principe, en se montrant aussi
intransigeantes sur le respect des faits passés
et des urgences actuelles que sur la justice
des perspectives ultimes, ce qui ne va pas de
soi. Il faut pour cela qu’elles se montrent
capables, ce qui va encore moins de soi, de
transformer les solidarités communautaires et
les identifications symboliques en capacités
de raisonnement et d’initiatives. Elles ne
peuvent honnêtement tenir la balance égale
entre des causes inégales, mais il faut que,
dans le moment où elles feraient entendre une
voix puissante pour que le monde vienne au
secours de la Palestine opprimée, elles élèvent
cette cause à la hauteur de l’universalité.
Est-il trop tard pour y parvenir ? Oui,
il est tard, mais il n’y a pas d’autre
voie. -
Etienne
Balibar
- Professeur émérite
à l’université Paris-X - Nanterre.
Le Monde diplomatique Mai 2004
8 Courrier
des lecteurs & trouvé sur le net
Ndlr
: PS : la publication des articles ou
analyse ne signifie nullement que la rédaction
partage certaines analyses ou point de vue
des auteurs, mais doit être vu comme
information
8-1
Chris McGreal – Miftah
: Pas coupable, le capitaine qui a
tiré 17 balles dans le corps d’une écolière
palestinienne...
Pas
coupable, le capitaine qui a tiré 17 fois
sur une écolière palestinienne...
L’officier avait ignoré les
avertissements selon lesquels la fillette était
terrifiée. La défense a déclaré :
« confirmer la mort » est une
pratique usuelle.
Un
officier israélien qui a vidé en entier le
chargeur de son fusil automatique sur une
fillette palestinienne de 13 ans et qui a
fait savoir qu’il aurait fait la même
chose même si elle avait eu trois ans, a été
entièrement acquitté par une cour
militaire hier. Le soldat, qui a été
seulement identifié en tant que « capitaine
R », avait été accusé de fautes
relativement mineures pour le meurtre d’Iman
al-Hams, après qu’il lui ait tiré 17
fois dessus alors qu’elle passait à
proximité d’un poste militaire israélien
près du camp de réfugié de Rafah dans
Gaza il y a de cela un an.
La
façon dont s’est déroulé le meurtre
d’Iman, et la révélation d’un
enregistrement dans lequel le capitaine est
averti qu’il ne s’agissait que d’une
enfant qui « était terrifiée »,
a fait de ce crime un des plus controversés
depuis l’éclatement du soulèvement
palestinien [Intifada] il y a maintenant
cinq ans, bien que des centaines d’autres
enfants aient été également tués.
Après
le verdict, le père d’Iman, Samir al-Hams,
a déclaré que l’armée n’avait jamais
eu l’intention de demander des comptes au
soldat.
« Ils
ne l’ont pas mis en accusation pour le
meurtre d’Iman, mais seulement pour des
fautes mineures, et maintenant ils disent
qu’il est innocent alors qu’il a tiré
sur ma fille tant de fois », a-t-il
dit. « C’était de sang-froid le
meurtre d’une fillette. Le soldat l’a
assassinée et la cour l’a assassinée une
nouvelle fois. Quel est le message ?
Ils signifient à leurs soldats qu’ils
peuvent tuer les enfants palestiniens. »
La cour militaire a blanchi le soldat
d’avoir utilisé illégalement son arme et
de conduite inconvenante de la part d’un
officier voulant fausser le cours de la
justice en demandant aux soldats sous son
commandement de modifier leurs
comptes-rendus de ce qui s’est passé. Les
avocats du capitaine « R » ont
fait valoir que « confirmer la mort »
après que l’on ait tiré sur un suspect
était un comportement habituel pour les
militaires israéliens afin d’éliminer
les menaces terroristes.
D’après
le verdict de la cour, le capitaine « R »
a fondu en larmes, puis s’est tourné vers
le public en disant : « Je vous
le dis, j’étais innocent ».
Le
compte-rendu officiel de l’armée a indiqué
qu’Iman avait été abattue pour s’être
trouvée dans une zone dite de sécurité et
que les soldats craignaient que son sac d’école
ne contienne une bombe. On ne sait toujours
pas pourquoi la fillette a osé
s’aventurer dans ce secteur mais un témoin
l’a signalée comme étant à environ 100
mètres du poste militaire qui était de
toute façon très protégé.
Un
enregistrement des échanges radio entre le
capitaine "R" et ses soldats et
obtenu par la télévision israélienne révèle
que depuis le début les soldats savaient
qu’Iman était une enfant. D’après
l’enregistrement, un soldat dans la tour
de guet avait tenu informé un autre soldat
dans la salle des opérations du poste
militaire et décrit Iman en tant que
« petite fille » qui « était
terrifiée ». Après que les soldats
aient ouvert la première fois le feu, elle
a laissé tomber son sac d’école qui
avait alors été frappé par plusieurs
balles, prouvant ainsi qu’il ne contenait
pas d’explosif. À ce moment-là elle ne
portait plus de sac et, selon
l’enregistrement, elle s’éloignait du
poste militaire lorsqu’elle a été
abattue. Bien que les militaires aient
speculé sur le fait qu’Iman pouvait avoir
essayé « de tromper » les
soldats en les amenant hors de leur poste
pour être ensuite attaqués par des
complices, le capitaine R a pris la décision
de faire sortir certains de ses soldats à découvert.
Peu après on peut l’entendre dans la
bande d’enregistrement disant qu’il a
tiré sur la fillette et, la supposant
morte, avait « confirmé la mise à
mort ».
« Moi-même
et un autre soldat ... nous approchnons un
peu plus, pour confimer la mort ... Recevez
notre point sur la situation ... Nous avons
tiré sur elle et nous l’avons tuée...
Over », at-il encore dit. Les témoins
palestiniens ont dit avoir vu le capitaine
tirer deux fois à la tête, puis s’éloigner,
puis revenir sur ses pas et tirer une rafale
dans le corps étendu.
Sur
la bande son, le capitaine "R" a
alors « expliqué » aux soldats
sous son commandement pourquoi il avait tué
Iman : « C’était une nécessité.
Quelqu’un qui est mobile, qui se déplace
dans [ la zone de sécurité ], même s’il
âgé de = trois ans, doit être tué. »
A
aucun moment les soldats israéliens
n’avaient été attaqués. L’accusation
a été mise à mal quand un soldat qui
avait initialement dit avoir vu le capitaine
« R » diriger son arme vers le
corps de la fillette puis ouvert le feu a
ensuite indiqué à la cour qu’il avait
inventé l’histoire.
Le
capitaine « R » a affirmé
n’avoir pas tiré sur la fillette mais à
côté d’elle. Cependant, le docteur
Mohammed al-Hams qui a inspecté le corps de
l’enfant à l’hôpital de Rafah, a compté
de nombreuses blessures. « Elle a au
moins 17 balles dans plusieurs parties du
corps, dans la poitrine, les mains, les
bras, les jambes, » at-il déclaré au
[quotidien britannique] The Guardian peu après.
« Les impacts étaient grands et
provoqués par des tirs à courte distance.
Les blessures les plus sérieuses étaient
à la tête. Elle a eu trois balles dans la
tête. Une balle a été tirée sur le côté
droit du visage près de l’oreille. Elle a
eu une grande blessure sur tout le visage. »
L’enquête
préliminaire de l’armée a conclu que le
capitaine « n’avait pas agi de façon
non éthique ». Mais après que
certains des soldats sous son commandement
aient donné à la presse une version différente,
la police militaire a lancé une enquête séparée,
suite à laquelle « R » a été
mis en accusation.Le capitaine en question a
accusé les soldats sous sont commandements
de s’en prendre à lui car ils étaient
juifs alors que lui était druze.
La
transcription
Ci-dessous
la transcription d’une conversation à
trois entre un soldat dans la tour de guet,
un soldat dans la salle de contrôle du
poste militaire, et le captaine « R »,
lequel a tué la fillette.
Depuis
la tour de guet :
« C’est
une fillette. Elle court pour se mettre à
l’abri vers l’est »
« Est-ce
que nous parlons d’une fille de moins de
10 ans ? »
« Une
fille d’environ 10 ans, elle est derrière
le remblai. Elle a peur de mourir. »
« Je
pense que quelqu’un la eue. »
« Moi-même et un autre soldat ...
allons voir plus près, vers l’avant, pour
confirmer la mort ... Recevez un point de la
situation. Nous avons tiré et nous
l’avons tuée... Je confirme également la
mort. Over. »
Le
capitaine « R » a alors expliqué
pourquoi il avait tué Iman. « C’était
une nécessité. Quelqu’un qui est mobile,
qui se déplace dans [ la zone de sécurité
], même s’il âgé de trois ans, doit être
tué. »
Chris
McGreal – Miftah
publié
le jeudi 17 novembre 2005
Vous pouvez consulter cet article à
http://www.miftah.org/Display.cfm?DocId=8899&CategoryId=5
http://www.miftah.org/Display.cfm?D...
Traduction : Claude Zurbach
8-2 Trouvé sur Fil Info France :
La barrière
de séparation
en Judée-Samarie, qui selon lui "étouffera
complètement l'expansion des localités
juives de la région"
11
novembre 2005
Fil Info France
ISRAEL
: Le
docteur
Youval Shteinitz,
président de la commission parlementaire de
la Défense et des Affaires étrangères et
membre du Likoud, s'est dit "très
inquiet" du tracé prévu pour la barrière
de séparation
en Judée-Samarie, qui selon lui "étouffera
complètement l'expansion des localités
juives de la région" lors d'une réunion
de travail qui s'est tenue mercredi avec
tous les responsables civils et militaires
responsables de ce projet. ... Le maire de
la ville d'Ariel en Samarie, Ron Nahman
(Likoud), a est allé également dans son
sens déclarant : "Le projet d'édification
de la barrière à l'Est de notre territoire
municipal va torpiller tout développement
ultérieur de la localité". Le
gouvernement prévoit également de
transformer la route principale de Samarie
en étroit couloir bétonné des deux côtés.
Le tracé du mur de béton est prévu dans
la région, située à une quinzaine de
kilomètres au sud de Jérusalem. Les
participants à cette réunion ont souligné
que "les plans du gouvernement prennent
en compte uniquement les besoins des
habitants palestiniens, qui sont au nombre
de 20 000 comparé à 50 000 Juifs qui
habitent cette zone". Le président du
Conseil des localités juives de Judée-Samarie,
Bentsi Liberman, a conclu qu'il est préférable
d'annuler complètement l'édification de la
barrière, qui pourrait être remplacée par
des "zones de sécurité".
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