Palestine - Solidarité |
|
|
||||||||
L'information est une arme au service de la paix. Sa
diffusion est un acte de résistance
Les médias occidentaux ont toujours accepté les
versions de l'armée israélienne et fermant les oreilles
aux autres sources
Editorial
:
L'Intifada
est entrée mercredi (28) dans sa sixième
année de lutte et la Palestine est toujours
occupée. L’opération
"Première pluie" sur la Bande de
Gaza en est à son 6ème jour et les
massacres, les arrestations (400 personnes)
se poursuivent. En effet il y a 7
nouveaux assassinés.(ce qui porte le total
a 37 tués) Et
cela dans le silence assourdissant des médias
occidentaux qui ne répercutent pas les
appels à l’aide du président de
l'Autorité Nationale palestinienne Abbas. Il
ne lui reste plus qu’à critiquer le
"silence" des Etats-Unis face aux
"actes de violence israéliens" Tandis
que le négociateur Mr. Saeb Erekat, signale
qu'Israël rejettera tous les appels
internationaux qui lui demandent de
mettre fin à ces actions, et continuera
d'assassiner en toute impunité. Israël
est tranquille, et peut dormir … en paix,
ses alliés, dont les Usa, soutiennent les
attaques israéliennes dans la bande de Gaza
L'ambassadeur
américain,
Richard Jones, déclare que les
Etats-Unis comprennent la décision de
lancer des attaques dans la bande de Gaza.
" Nous savons tous,
que les résistants essaient de
provoquer Israël dans cette période très
sensible", Mais
il y mieux, le
porte-parole du ministère français des
Affaires étrangères y va de sa bafouille :
"La reprise de la violence au
Proche-Orient, deux semaines après la fin
du retrait israélien de la bande de Gaza,
est inquiétante, cela démontre que le
contrôle de l'Autorité palestinienne sur
les résistants est insuffisant. Ces groupes
ont procédé à des tirs de roquette visant
le territoire israélien, tirs que nous
condamnons. " Sur
le terrain, Mahmoud Al Zahar, (Hamas),
annonce que son mouvement
décrète la fin de ses opérations contre
l'occupant israélien, mais le Djihad menace
de rompre la trêve suite à la mort de
Mohamed Al Cheikh Khalil, assassiné par les
soldats israéliens qui suivent ainsi à la
lettre les recommandations du cabinet de sécurité
israélien qui décide de renouer avec les
"assassinats ciblés" aussi
longtemps que "le Hamas restera un
mouvement armé voué à la destruction de
l'Etat d'Israël." Sharon,
malin comme un singe fait diversion
et réaffirme
son engagement en faveur de la "feuille
de Route" vers la paix, et dément les
rumeurs selon lesquelles il compte
poursuivre dans la voie des initiatives
unilatérales … A
propos de paix, tout le monde sait que pour
vivre en paix il faut avoir de bonnes
conditions de vie et à ce propos le
Rapporteur spécial de la Commission pour
les Droits de l'Homme John Dugard, signale :
"les
Droits des Palestiniens sont encore toujours
violés, et rappelle
qu'un quart de la population
palestinienne est sans travail et que la
moitié de la population vit en dessous du
seuil de
pauvreté. Pour
finir, signalons que le Fatah émerge en tête
des élections municipales partielles en
Cisjordanie. J’aimerai
vous inviter à lire l’article de Mme.
Lacroix-Riz :
La chasse au Canard est
ouverte, feu à volonté !(
médias - 5-1)
ainsi que : L'état
palestinien après cinq ans d'Intifada (annexe :
8-1). Bonne
lecture. Cathy
& Marc
0-0 au 0-0 :
Peuple Palestinien : 0
tué - 0
blessés
Sommaire :
1 Politique Palestinienne En ce qui concerne la question des réfugiés, le president 26-09
#
Le président de l'Autorité Nationale
palestinienne a critiqué le "silence"
des Etats-Unis vis-à-vis aux "actes de
violence israéliens contre les palestiniens
" lors de sa visite au Caire.
Il a également affirmé '" les Etats-Unis doivent assumés leurs responsabilités et prendre des mesures susceptibles de faire cesser ces actes israéliens qui rende la situation encore pire". 26-09 Le Premier ministre Ahmed Qoreï a accusé Israël de détruire les espoirs d'une relance du processus de paix 26-09 #
Dr. Saeb Erekat, souligne
que la communauté internationale a été appelée
à mettre fin aux actes terroristes israeliens et
de faire pression sur Israël afin dqu'elle arrête
les agressions contre le peuple palestinien, 28-09 Le négociateur en chef, Saëb Erakat, a appelé à l'intervention de Bush pour faire pression sur Israël et obtenir la fin de ses raids dans la bande de Gaza. 29-09 Le
président Mahmoud Abbas a confirmé qu'il
rencontrera Bush le 20 octobre à Washington.
25-09 #
Mahmoud al Zahar, l'un des principaux
dirigeant du Hamas, a annoncé "Le mouvement décrète
la fin de ses opérations contre l'occupant israélien
à partir de la bande de Gaza, qui sont intervenues
ces dernières heures en représailles aux attaques
de l'ennemi", Zahar
a ajouté qu'à la demande du président Mahmoud
Abbas, son mouvement allait continuer à respecter
la trêve conclue au début de l'année. 26-09 #
Le Djihad menace de rompre la trêve
après la mort de Mohamed al Cheikh Khalil, l'un des
"plus hauts commandants" de
l'organisation, assassiné ainsi que son adjoint est
également décédé et quatre autres personnes ont
été blessées. ( a remettre dans Gaza (il Au
moins deux Palestiniens, dont un haut responsable du
Jihad islamique ont été tués
lors d'une opération de liquidation ciblée contre
leur voiture menée par l'armée de l'air israélienne
dimanche soir dans les faubourgs de Gaza, selon des
sources sécuritaires palestiniennes. (afp-18h55)
29-09 "Nous
ne sommes plus tenus par la trêve et ne la
respecterons plus après l'assassinat par Israël de
l'un de nos chefs, Samer Al-Saadi, Ce crime ne
passera pas sans punition et nous allons y riposter
", a déclaré Zakaria Al-Zoubeidi,
porte-parole des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa (ats- 10:10) #
28-09 Le
Djihad islamique annonce l'arrêt
de ses tirs de roquettes, car les dirigeants
palestiniens l'ont informé que l'offensive israélienne
prendrait fin prochainement. Mohammed
al-Hindi, a toutefois précisé que son organisation
se réservait le droit de mener des actions en cas
d'attaques israéliennes. 28-09 Les
treize factions palestiniennes de résistance
dont le Hamas, le Fatah et le Djihad islamique, assurent
qu’ils tiendront les engagements signé au Sommet
de Charm al -Cheikh "Toutes
les factions sont d'accord d'arrêter les opérations
de la résistance armée dans la bande de Gaza pour
protéger les intérêts de notre peuple,"a dit
Al- Najja d'Ibrahim Abû.
25-09 Le
président a indiqué que les raids aériens israéliens
et les campagnes d'arrêts massives en Cisjordanie
étaient sans justification. (afp-12h13)
27-09 La
Hamas affirme avoir enlevé Sasson Nouriel, qu'elle
présente comme un agent du Shin Beth, le service de
sécurité intérieur israélien, mercredi à Jérusalem.,
pour l'échanger contre des détenus palestiniens
prisonniers en Israël. Mais, en raison de la vague
d'arrestation menée par l'armée israélienne en
Cisjordanie, ils ont décidé de le tuer. AP 29-09 Les
bureaux de vote s’ouvrent ce jeudi matin dans
plus d'une centaine de municipalités de la
Cisjordanie pour la troisième phase des élections
locales. AFP Plus
de 144.000 Palestiniens
de Cisjordanie sont appelés aux urnes pour la
dernière phase des élections municipales
Contrairement à la première phase des élections
municipales en mai, les électeurs palestiniens
voteront cette fois pour des listes représentatives
des différentes factions et non plus pour des
candidats indépendants. 2.478
candidats, dont 602 femmes, se disputent les 1.018
sièges en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. "Particulièrement
après le retrait de Gaza et dans la perspective
des élections législatives, les résultats
municipaux auront des implications politiques
importantes car ils détermineront les fondements
des performances futures des factions",
estime Djamal al Chobaki, président de la Haute
Commission des élections locales. Les sondages créditent le Hamas de 30% des intentions de vote, un résultat qui pourrait en faire une force politique de tout premier plan s'il se confirme lors des élections du Conseil législatif du 25 janvier prochain 29-08 L'Autorité palestinienne & Israël ont mis en place un bureau de coordination commun pour l'occasion, et des observateurs internationaux ont été déployés pour surveiller le scrutin. Des élections générales sont programmées dans les Territoires palestiniens en janvier 30-09
#
Le Fatah du président palestinien
Mahmoud Abbas émerge en tête des élections
municipales partielles en Cisjordanie, révèlent
les premiers résultats faisant aussi état de
gains de la part du Hamas.
Sur les 104 conseils
municipaux en jeu dans ce territoire arabe occupé
par Israël depuis 1967, 61 seront contrôlés
par le Fatah, contre 28 au Mouvement de la résistance
islamique (Hamas) et 15 pour d'autres factions,
a annoncé à Reuters le président de la
commission supérieure électorale, Djamal
al-Chobaki.
Ces résultats, qui sont
conformes aux sondages d'opinion qui donnaient
environ 30% au Hamas, préfigurent de gros gains
aux élections municipales palestiniennes, très
attendues, du 25 janvier 2006 et à laquelle le
Hamas participera pour la première fois de son
histoire.
Reuters
Dr. Erekat mentionne que les événements de Gaza influence négativement lla position des pays donateurs, qui n'aide plus à investir ni à financer des projets dans la bande de Gaza.. 25-09 Mahmoud
Abbas, le président de l'Autorité nationale
palestinienne (ANP),affirme que la construction du
mur de la honte à l'intérieur des Territoires
palestiniens ne susciterait pas la paix et pas même
la sécurité
Il a précisé que les palestiniens étaient prêts pour les négociations sur le statut final : il reste encore que les israéliens en soient. Abbas a réitéré la demande de l'ANP de relâcher tous les prisonniers palestiniens des prisons israéliennes et démanteler toutes les colonies construites après 1967. En ce qui concerne la question des réfugiés, il a souligné que cette question devait être résolue selon la résolution internationale 194/1949.
29-09 #
Sharon réaffirme son engagement en
faveur de la "feuille de Route" vers la
paix, et dément les rumeurs selon lesquelles il
compte poursuivre dans la voie des initiatives
unilatérales, tels que de nouveaux retraits
partiels de Cisjordanie. "Il n'existe qu'un seul plan et c'est la feuille de route", "Les Israéliens ne prendront aucun autre plan en considération", a déclaré. Sharon. "Nous n'avons qu'un plan, la feuille de route, que nous avons accepté. Il
est soutenu par les Etats-Unis
et je ne vois aucun changement dans leur position.
C'est le seul plan existant. Nous avons investi
beaucoup de matière grise dedans. Nous n'avons pas
de meilleur plan que celui-ci pour l'avenir d'Israël
et je souligne, je répète ceci en raison des
rumeurs à cet égard." Rappel
: Mercredi, deux proches de M. Sharon avaient évoqué
la possibilité de retraits unilatéraux ainsi que
de nouvelles annexions de la part d'Israël, AP
2-2 Des Canons ... pas du beurre
26-09 Le ministre Shaul Mofaz a appelé à créer une zone-tampon au nord de la bande de Gaza. 26-09Le quotidien israélien Haratez citant une source militaire :"Si il est nécessaire d'avoir des zones vides dans le nord de la bande de Gaz, nous utiliserons alors des canons pour obliger les Palestiniens de quitter leurs maisons:"
2-3 Sur le terrain
Assassinats 25-09 (Reuters)
– #
Le cabinet de sécurité israélien
a décidé de renouer avec les "assassinats
ciblés", "Aussi
longtemps que le Hamas restera un mouvement armé
voué à la destruction de l'Etat d'Israël, il
restera un ennemi et sera traité comme tel",
selon un participant à la réunion ayant requis
l'anonymat. 28-09 Le
vice-ministre de la Défense Zeev Boïm a affirmé.
"Loin de vouloir stopper ses attaques, le Hamas
cherche à les multiplier en
Cisjordanie)""Cette organisation vit dans
une euphorie fantasmatique et s'imagine qu'elle a
contraint Israël
à évacuer la bande de Gaza" "Mais Israël fixe désormais les nouvelles règles du jeu (...) Nous ne tolérerons pas que le Hamas sème la résistance à partir de la bande de Gaza, car cette région est entièrement sous contrôle palestinien, et nous sommes déterminés à riposter à toute attaque qui en provient SOURCE
: IPC+WAFA 25-09 Les
3.000 membres du comité central du Likoud se sont réuni
pour examiner une proposition de Benjamin Netanyahu,
visant à avancer à novembre la date des primaires
pour la direction du parti. Les
adversaires de Sharon, au sein du Likoud l'accusent
d'avoir trahi Israël en démantelant les colonies
de Gaza. 26-09 Dernière
nouvelle,,, pas de changement – les primaires
restent en mars : Le Comité central du Likoud
s'est prononcé lundi soir en faveur du maintien des
primaires au sein du parti israélien en 2006) 26-09 D'après
les sondages, Sharon remporterait haut la main d'éventuelles
élections législatives s'il prenait la tête d'une
nouvelle formation "centriste".
2-10 Politique
colonialiste israélienne (Colonisation &
colonies)
29-09 L'Etat
hébreu à demandé une nouvelle fois au président
de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, de
désarmer le Hamas et de l'empêcher de présenter
des candidats. Celui-ci a refusé, 29-08 La radio publique israélienne aurait annoncé que Tsahal avait autorisé la police palestinienne à porter des armes pour veiller à la sécurité du vote.,,,
2-12 Prisons &
tortures
Traques
fascistes (voir 3eme reich) 26-09 Tsahal
annonce avoir fait prisonniers 82
résistants appartenant
au Hamas et au Djihad islamique en
Cisjordanie. - Treize
membres du Jihad islamique ont été arrêtés
dans la localité de Qabatya près de Jénine dans
le nord de la Cisjordanie, ont indiqué des
sources sécuritaires palestiniennes. (AFP)
3 Politique internationale
des territoires occupés
3-1 Onu
# Le Rapporteur spécial de la Commission pour les Droits de l'Homme sur la situation des droits humaines dans les Territoires palestiniens, occupés par Israël depuis 1967, John Dugard, : les Droits des Palestiniens encore toujours violés 27-09 27-09 Selon
le responsable l'ONU
dans la région : En dépit du retrait israélien
de Gaza, de graves violations des droits de l'homme
continuent à se faire, et note comme résultat de
l'occupation israélienne des Territoires palestiniens
: la construction des murailles
et l'expansion des colonies, Liberté
de mouvement
SOURCE
: IPC+agences
27-09 Il
signale avec force que la liberté du mouvement est
minée radicalement par plus de 600 check points. SOURCE : IPC+agences 26-09 #
Les États-Unis soutiennent les
attaques israéliennes dans la bande de Gaza " Nous savons tous que les résistants essaient de provoquer Israël dans une période très sensible, et nous comprenons exactement la position du gouvernement et la réponse donnée ", a déclaré le nouvel ambassadeur américain en Israël, Richard Jones. 27-09 Elle montre que le contrôle de l'Autorité palestinienne sur les résistants est insuffisant. Ces groupes ont procédé à des tirs de roquette visant le territoire israélien que nous condamnons. Comme l'a répété le ministre hier, la communauté internationale doit apporter tout son soutien à l'Autorité palestinienne pour l'aider à renforcer ses capacités en matière de sécurité. Israël a le droit de se défendre, mais nous l'appelons à faire preuve de retenue. Il faut en effet éviter de réduire à néant les efforts engagés par l'Autorité palestinienne, qui doivent être soutenus. Le processus politique enclenché par le retrait doit continuer. Nous appelons les deux parties à reprendre la mise en oeuvre de la Feuille de route et à maintenir le dialogue politique israélo-palestinien. Nous espérons que la rencontre prévue entre MM. Sharon et Abbas sera maintenue
4 Territoire
palestinien occupé :
.
en rose les
territoires occupes il y a 38 ans
Palestine Cisjordanie (occupée par Israël depuis 1967)
Jénine
29-09 Les
israéliens continuent leur politique
d’assassinats ciblés Les
soldats israéliens appuyés par des blindés
et des jeeps militaires, ont pénétré peu
après minuit dans la ville de Jénine et dans
le village voisin de Burqin
Samer
Saadi, dirigeant des Brigades des
martyrs d'al-Aqsa de la ville de Jénine,
touché par deux balles dans la tête et la
poitrine. Samer Yahya Saber Shalabi,
et Nidal Muhammad Ibrahim Khallouf, ces
trois résistants palestiniens, sont
tombés, sous les balles des forces de l'occupation
israélienne.
Naplouse.
Camp de Balata.
30-09
Deux
résistants ont été tués par des
soldats israéliens
le
troisième , a été très grièvement
blessé, et un autre a été plus légèrement
atteint .
A
Tel Aviv, une porte-parole de l'armée a dit
n'avoir aucun commentaire à faire dans
l'immédiat..
(ats - 03:35)
Hebron
Mme
Zahar Awaydat a été blessée après
avoir été attaquée par les colons israéliens sur
la route d'Al Shallah.
Selon
des sources médicales, la citoyenne
a été transportée à l'hôpital d'Al
Ahli
Bande de Gaza
GAZA 25-09 L'aviation
israélienne a pris pour cible Mouhmad
Cheikh Khalil. responsable local des résistants,
et 2 autres membres du Djihad islamique une
circulant dimanche soir en sur
une route côtière à Gaza, dans la Bande
de Gaza, ont déclaré des témoins et des
responsables du ministère palestinien de
l'Intérieur. Le
témoin, Atef Qatrous, a vu un missile
frapper la voiture où se trouvaient 6
personnes. Le bilan s'éleve à deux morts et quatre blessés, selon des responsables du ministère palestinien de l'Intérieur. L'une
d'entre elles a été décapitée, les 4
autres ont été grièvement blessés Plusieurs
autres passants ont été blessés dans cet
incident.. AP
Khan Younés(sud
de la bande de Gaza)
26-09
"Les
attaques ont fait un blessé et
d'importants dégâts dans un bâtiment, servant
à des changeurs de monnaie, et dans un autre
utilisé par le Fatah"
Special Opération
"Première pluie" sur la Bande de
Gaza. Au
jour le jour Les
autorités israéliennes "ont décidé
de lancer une attaque prolongée et
constante contre le Hamas", a annoncé
Ziv, chef des opérations à l'état-major,
laissant entendre que les dirigeants
pourraient être visés. Interrogé
sur le danger encouru par les leaders, Ziva
a répondu: "Qu'ils en décident eux-mêmes." Les
raids de l'aviation israélienne ont Les
raids de l'aviation israélienne ont semé
la panique et l'effroi dégâts matériels aux bâtiments, 25-09 Une
source jordanienne a rapporté que la maison
du directeur de la représentation
jordanienne auprès de l'Autorité nationale
palestinienne; Yihia Al Karallah, située à
Gaza, avait été atteinte lors des raids aériens
israéliens sans faire des victimes... 26-09 Le
ministère palestinien de l'Intérieur a
rapporté que les troupes de l'occupation
israélienne avaient informé le bureau de
coordination de zone (DCO) que les troupes
ouvriront le feu contre tout Palestinien qui
se trouverait à proximité de frontière,
entre la bande de Gaza et Israël, à moins
de 650 mètres. 26-09 Les hélicoptères israéliens ont tiré des roquettes durant la nuit de dimanche à lundi sur la ville de Khan Younés "Les attaques ont fait un blessé et d'importants dégâts dans un bâtiment, servant à des changeurs de monnaie, et dans un autre utilisé par le Fatah" Les hélicoptères israéliens ont tiré des roquettes durant la nuit de dimanche à lundi sur la ville de Gaza Des
avions israéliens ont tiré lundi matin
plusieurs missiles en différents endroits
du territoire palestinien Un autre missile a frappé la ville frontalière de Rafah, Une source sécuritaire palestinienne a de son côté fait état d'un double raid aérien sur Beit Hanoun. 26-09 Six
dirigeants appartenant au Hamas et au Djihad
Islamique ont étéassassinés et plusieurs
autres en deux jours. 26-09 Le président palestinien Mahmoud Abbas a estimé que ces raids et les arrestations en Cisjordanie étaient "injustifiés"."Nous sommes revenus à la case départ. Notre peuple a besoin de mener une vie sereine et de gagner sa vie." 27-09 Les
forces d'occupation imposent un bouclage
total des territoires palestiniens occupés Les
forces de l'occupant israélien ont empêché
les pêcheurs palestiniens de la bande de
Gaza d'effectuer des activités de pêche
dans la Méditerranée. 27-09 Le
ministre de la Défense
Mofaz (proche de Sharon) a, prévenu
qu'Israël continuerait ses assassinats ciblés
"Nous devons lui (au Hamas) imposer de
nouvelles règles du jeu", a poursuivi
Mofaz Interrogé
sur la poursuite des liquidations ciblées
et des bombardements sur la bande de Gaza, Mofaz
a répondu "oui, l'armée israélienne
continuera d'utiliser tous les moyens nécessaires". 27-09 Mark
Regev, porte-parole du ministère isrdes
Affaires étrangères, a simplement déclaré
qu'il était temps désormais pour le Hamas
de désarmer 27-09 Un
proche collaborateur de Sharon a déclaré
"Le Premier ministre va pouvoir
poursuivre sa politique qui consiste à
accepter l'idée de concessions
territoriales dans le cadre de la +feuille
de route+ à condition que l'Autorité
palestinienne respecte ses engagements de
combattre et de désarmer les organisations
de résistants " 27-09 L'armée
israélienne a poursuivi ses raids dans la
bande de Gaza, contre les bâtiments
officiels du fatah , Cinq
cibles au moins ont été visées. "Nos
appareils ont attaqué trois ponts dans le
secteur de Beit Hanoun, dans le nord de la
bande de Gaza "Ce raid s'inscrit dans
le cadre de notre politique visant à détruire
les infrastructures des résistants"
avait précisé une porte-parole.israelienne 27-09 Une
femme a été blessée à Khan Younès (Reuters/afp/Ats) 27-09 A
Tubasse, les soldats israéliens ont installé
trois barrages militaires sur la route entre
la ville de Tubasse et la ville de Naplouse, Les
forces israéliennes ont installé tôt ce
matin un barrage militaire près du village
de Seer, nord-est de la ville de Kalkilya, 27-09 Plusieurs civils ont été abruptement détenus pendant plusieurs heures, tandis que d'autres se plaignaient du mauvais traitement subi des soldats israéliens 28-09 L'Intifada palestinienne est entrée mercredi dans sa sixième année et la palestine est occupée depuis 38 ans 28-09 Sixième journée consécutive d’offensives Selon
des sources sécuritaires, les chars israéliens
concentrés aux
frontières nord de la bande de Gaza ont
lancé plusieurs missiles contre le nord de
la bande de Gaza . Jeudi
matin, des soldats israéliens ont effectué
un raid dans la ville de Jénine
(Cisjordanie) et dans un village voisin,
Burqin, Les
forces israéliennes ont envahi mercredi les
villes de Kalkilya et de Tulkarem en
Cisjordanie, arrêtant un certain nombre de
citoyens, selon témoins et les sources de sécurité.
Les témoins ont indiqué que les soldats
israéliens avaient procédé à des
fouilles dans plusieurs maisons dans la
ville de Kalkilya et ont arrêté deux
citoyens, les ont conduit à un endroit
inconnu ... Ils
ont ajouté qu'au moins 40 blindés israéliens
avaient fait irruption dans le centre de la
ville de Kalkylia sous la protection de feu
lourd où les soldats ont procédé à des
fouilles maison par maison semant un était
de panique parmi des citoyens innocents. les forces ont fermé le passage militaire prés de la colonie de Shafi Shamon, à l'ouest de la ville de Naplouse, empêchant les citoyens des villes cotés de passer vers la ville de Ramallah. 28-09 Des
hélicoptères d'assaut Apaches ont tiré
des missiles contre un bureau du Fatah dans
le quartier de Touffah dans la ville de
Gaza, tandis que d'autres ont visé un
bureau de la Sécurité générale au sud
ouest de cette ville. Dans
le même temps, des hélicoptères israéliens
ont attaqué un bâtiment utilisé par le
Front Populaire de libération de la
Palestine (FPLP) dans le camp de Boureij,
dans le centre de la bande de Gaza. 28-09 29-08 Affrontements avec des résistants 29-09 29-08 Les
résistants ont tiré jeudi matin un missile
anti-char depuis la Bande de Gaza sur une
position de l'armée israélienne de l'autre
côté de la frontière, L'attaque
n'a pas fait de blessé. selon Tsahal AP
4-2 Décompte des
pertes humaines (Depuis le début de l'Intifada
le 25 septembre 2000 )
5
Médias
25-09 Des
troupes israéliennes ont arrêté Nizar Ramadan,
journaliste à Hébron, Ramadan
est correspondant du quotidien arabe d'Al Quds, basé
à Jérusalem, d'IslamOnline et le site Internet d'Al
Jazzera en arabe.
26-09
L'armée israélienne a arrêté Nael Mahmoud Nakhleh, du village de Shagba, près de Jénine. Nakhleh travaille pour un nombre de publications, y compris le journal d'Al Quds et un journal saoudien. Un porte-parole de l'armée israélienne a refusé de dire pourquoi les deux journalistes avaient été arrêtés. 5-1 Annie Lacroix-Riz : La chasse au Canard est ouverte, feu à volonté ! De : Annie Lacroix-Riz Objet : sur l'article "De mal en papy" Cher Canard, On vous connaît pour la qualité de vos informations, qui vous rend lisible et même agréable à lire par des personnes d’appartenance politique et idéologique très diverse. Tel courant de lecteurs (dont je fais partie) supporte votre antibolchevisme d'origine (qui n’a pas attendu Staline), qu’après tout il connaît – et qui songerait à vous demander de modifier votre anarchisme droitier... Ledit courant est accoutumé à lire vos propos routiniers sur la dictature cubaine et les horreurs coréennes. Mais il vous sait gré d’avoir parfois et même souvent plus de sympathie pour les humbles que pour les puissants. Et il sait qu’il peut compter sur vous pour observer certaines prudences sur les questions liées à la Deuxième Guerre mondiale. Nul ne saurait par ailleurs vous accuser de complaisance pour les persécuteurs de juifs de naguère, à commencer par Papon. Vous permettrez donc à l’historienne que je suis, spécialiste des relations internationales qui (sur la base de longues années de consultation d’archives) ne partage pas vos vues habituelles sur l’URSS, et à la petite-fille de déporté assassiné à Auschwitz (lequel eût sans doute apprécié que l’armée rouge pût arriver avant sa saisie pour les marches de la mort) d’exprimer sa stupeur à la lecture d’un article de « P.L. » mettant sur le même plan Eichmann et Staline : le premier remplit les camps d’extermination; nul ne peut (j’y insiste) imputer au second l’extermination des juifs. Pour l’histoire, que vous prisez grandement, je vous rappelle que ses détracteurs qualifiaient naguère le régime de Staline (et pas seulement de Lénine) de « règne des juifs » - si, si, les officiers de notre État-major général. Vous pourrez lire dans mon livre à paraître dans quelques mois (Le Choix de la défaite : les élites françaises dans les années 1930, Paris, Armand Colin), un rapport du capitaine Sauzey, retour d’URSS, ricanant en octobre 1936 sur ce royaume des juifs, document puisé dans la série 7 N 3184, SHAT (Service historique de l'armée de terre de Vincennes), et significatif de l’antisémitisme à couper au couteau régnant au plus haut de notre armée à cette époque (et dont vous avez été souvent, en son temps, l’excellent analyste) : ce texte a le mérite de montrer que ces milieux n’accablaient pas alors le régime soviétique et son chef pour leur antisémitisme mais pour leur sémitophilie (si je puis dire). Les époques se suivent et ne se ressemblent pas toujours. Je vous signale enfin que les juifs de la couronne de territoires soustraits à la jeune Russie des Soviets par le Reich puis par les Alliés et leur « cordon sanitaire », juifs fort nombreux (1,5 million), savaient assez qu’il valait mieux vivre avec les bolcheviques qu’avec les Polonais, les Baltes et les Roumains (réalité que les lamentations du jour masquent en martyre des derniers peuples cités). De sorte que ces juifs persécutés de longue date par les antisémites polonais, baltes et roumains, et menacés au surplus d’occupation allemands imminente (si, si, j’ai des sources à votre disposition) accueillirent à bras ouverts (c’est aussi incontestable) les Soviets récupérant à la faveur des circonstances lesdits territoires. Même les plus riches de ces juifs, qui furent lésés par les nationalisations, préféraient perdre leurs biens que la vie – et donc préféraient les Soviétiques aux Allemands. La chose est remarquablement étudiée par un auteur qu’on ne saurait qualifier de « self hating Jew », Dov Levin, The lesser of two evils : Eastern European Jewry under Soviet rule, 1939-1941, The Jewish Publications Society, Philadelphia-Jérusalem, 1995. Malheureusement pas traduit en français, cet ouvrage est infiniment plus sérieux que Jan T. Gross, Les voisins. 10 juillet 1941, un massacre de Juifs en Pologne, Fayard, Paris, 2002, qui a eu, lui, les honneurs de la traduction française pour avoir assimilé les pogromistes polonais de 1941 aux... communistes polonais d’après-guerre qui organisèrent des procès contre les premiers. C’est précisément parce qu’il est sérieux et documenté que le premier n’a pas été traduit, subissant le sort de la plupart des travaux de qualité en langue étrangère. Bref, on ne peut pas, en ce temps d’assimilation sans complexe nazis-communistes, tendance à laquelle vous vous étiez, jusqu'ici, gardé d’adhérer, et même quand on brocarde tout et n'importe quoi, assimiler Eichmann et Staline. Le Canard enchaîné n'est pas Stéphane Courtois. Nombre de Français incultes ou intoxiqués, de quelque religion que ce soit, agnostiques ou athées, ne le savent pas ou plus. Mais nombre de vieillards le savent (et il y en a sans doute parmi vos lecteurs). Il est probable que s’il est dans votre personnel des petits-enfants de juifs issus de la région considérée (dont la naissance est en dernière analyse imputable au fait que leurs grands-parents se sont trouvés du bon côté des frontières), ils le savent aussi. Ils ont été sans doute été profondément choqués par cette violation d’un tabou commise par « P.L. » au nom de la défense de la petite-fille de Papon licenciée pour motif familial d’un poste de cabinet. J’espère qu’ils ont notifié à « P.L. » leur façon de penser et lui ont administré un sérieux « pan sur le bec ». Une de mes étudiantes, qui vous a lu aujourd'hui, a été aussi horrifiée que moi. Après Serge Klarsfeld imputant sans rire la semaine dernière sur France-Inter (Le téléphone sonne) le sauvetage des criminels de guerre depuis 1943 par l’Église romaine à son sens de la charité, dans la continuité de son sauvetage des juifs pendant la Deuxième Guerre mondiale (voir mon ouvrage Le Vatican, l'Europe et le Reich de la Première Guerre mondiale à la Guerre froide (1914-1955), Paris, Armand Colin, coll. « Références » Histoire, 1996), Le Canard enchaîné assimile Eichmann et Staline... Où va-t-on s’arrêter? Vous excuserez la citation de deux de mes travaux, qui n’a pour but que de vous montrer que je sais de quoi je parle. Si je suis la seule à vous écrire, c’est que la situation dans notre pays est encore plus grave que je ne le pense. Recevez les meilleures pensées, fort émues cependant, d’une abonnée de plusieurs années et lectrice aussi régulière de très longue date, Annie Lacroix-Riz, professeur d’histoire contemporaine, université Paris 7 Ce message est protégé par les règles relatives au secret des correspondances ; il peut en outre contenir des informations à caractère confidentiel ou protégées par différentes règles ; il est établi a destination exclusive de son destinataire. Toute divulgation, utilisation, diffusion ou reproduction (totale ou partielle) de ce message, ou des informations qu'il contient, doit être préalablement autorisée.
6 Les brèves
27-09 6-1 Rapport de l’organisation " Médecins pour les droits de l'Homme " Médecins
pour les droits de l'Homme accuse, Israël
d'avoir empêché délibérément les citoyens de la
bande de Gaza de recevoir le traitement médical en
Israël à cause du blocage imposé dès le retrait
israélien. 7 Dossier
7-1
: Interview du
Docteur Moussa Abou Marzouq : Et
après le retrait de la bande de Gaza ?
Cette victoire est un triomphe pour notre peuple qui a affronté toutes sortes d’humiliation et de souffrance, tout en restant dressé, debout, patient, persévérant et résistant… C'est à travers ce dur chemin qu'a commencé les prémices des fruits de cette lutte et cette longue persévérance… Ces prémices ont commencé aujourd’hui à Gaza, et demain ils seront Inshallah à AlQuds. Cette victoire a été faite par le peuple palestinien sans exception, par ceux de l’intérieur ainsi que les réfugiés. Les factions de la résistance palestinienne avec toutes ses formations et couleurs, chaque personne ayant participé pour lever le drapeau de la résistance, tous sans aucun doute façonné cette grande victoire. Cette victoire est un évènement exceptionnel , car il a relation avec la destruction du projet sioniste dont nous avons beaucoup souffert… En effet, les colonies n’ont encore jamais été démantelées de notre terre palestinienne, l’ennemi ne s’est jamais retiré de cette terre comme il le fait ces jours-ci de Gaza.
Nous sommes sur les
portes d'une nouvelle victoire à AlQuds Inshallah, et
c’est ce qu’annoncent tous les résistants et les
combattants, ainsi que tout notre peuple palestinien
partout au monde… Et c’est pour cela que notre
peuple a raison d’être à la fois heureux et
inquiet : heureux de cette grande victoire
et inquiet pour le reste de son territoire. En ce jour
de victoire, nous devons sans aucun doute, nous
rappeler de tous les martyrs… Leur noble sang
qui s’est versé sur les terres de la patrie et qui
porté fruit aujourd’hui. Il est vrai que cela
ne dépasse pas 1.5 % de la terre palestinienne, mais cette
réalisation va s’étendre pour englober tous les terres
de la patrie Inshallah. Nous nous rappelons également
des prisonniers qui attendent derrières barreaux de
l’occupant, le soleil de la liberté.. Il faut que
cette liberté qu'a connu la bande de Gaza s'étendra
aussi à chaque prisonnier palestinien.
En ce jour, on voit aussi un espoir pour les réfugiés palestiniens partout au monde , et dont nous faisons partie. Un espoir basé sur la résistance qui doit absolument continuer pour assembler tous ces réfugiés à leur patrie, leur terre et leurs lieux saints. Avant de discuter sur le sujet : « Et après le retrait de la bande de Gaza ? », il faut d’abord souligner plusieurs points : 1. à propos des questions patriotiques : il ne faut en aucun cas ecarter ou isoler une faction ou un groupe de la scène palestinienne. Car nous sommes tous, à l’intérieur comme à l’extérieur, un même peuple. 2. Le second point : une autorité commune est indispensable à ce peuple, pour pouvoir régir tout le peuple de cette nation sans exception. Une autorité dont la source serait le peuple palestinien à travers ses institutions démocratiques, afin qu’elle puisse représenter avec confiance les espoirs et ambitions de notre peuple palestinien. 3. Le troisième point : Gaza n’est pas la palestine. Sa surface ne représente pas plus de 1.6 % de la terre Palestinienne, et c’est pour cela que le projet de la résistance reste toujours le choix de notre peuple afin de réaliser la victoire et la libération. 4. Il faut également insister continuellement sur le fait que le sang palestinien est sacré, dont on ne doit porter atteinte, quelque soient les situations, Et les différences politiques ou points de vues variés, Comme dit le prophète sur lui la grâce et la paix : « que même la Kâaba fusse brûlée et que ses cendres voleront en l'air, cela sera moins grave pour Allah que de tuer un musulman. » Le sang doit donc rester sacré pour tous les fils de la nation palestinienne, quelles qu’en soient les buts et les divergences politiques. 5.L’unité nationale, qu'on doit sauvegarder et proteger est l'un des buts qu’on ne doit pas oublier ou permettre de changer. La bataille est uniquement livrée contre le front sioniste, sans gaspillage d'efforts et d'éspoirs de la patrie. 6. Les droits nationaux : dont on ne peut les dissocier, partager ou abandonner. A leur tête : AlQuds, et le droit au retour et à la libération. 7. L’une de nos priorités primordiales dans la phase suivante est la question de libération des prisonniers et détenus, et la garantie de leur relâchement sans aucune négligence. 8. On ne peut partager la nation ou le territoire de Palestine, car la cause ne supporte aucun partage, et il en est de même pour le peuple et la terre. Et c’est à partir de ces points qu'on peut parler de l’après-libération, ainsi que des questions importantes de cette phase suivante. Il y a ainsi 8 « dossiers » attachés à ce sujet : Le premier dossier : Celui de l’armement : les armes palestiniennes en général et l’arsenal de la résistance en particulier: En effet, les prétextes avancés actuellement disent qu’il existe une autorité, qui doit être unique et indivisible, avec un seul arsenal. Le point de vue de l’autorité consiste en fait à ce qu’il n’y ai plus d’armes entre les mains du peuple palestinien ou de ses organisations combattantes, surtout après l'évacuation de l'occupant,le démentellement des colonies, et que la bande de Gaza est maintenant entre les seules mains de l’autorité palestinienne, pour cela il serait donc inutile d’exposer les armes. A partir de là, il est nécessaire d’expliquer plusieurs points : 1. l’arsenal de la résistance est un arsenal noble et proprement acquis. C’est un arsenal qui a obligé Sharon a quitter la bande de Gaza, humilié. Beaucoup ont assuré que le plan de Sharon est unilatéral, que la résistance, malgré sa participation, n’est pourtant pas la cause principale. Cependant, ceci n’est pas vrai, Sharon, depuis son arrivée à la tête du gouvernement, a lancé plusieurs projets à l’encontre de la résistance et les forces du peuple palestinien ; que ce soit durant la « campagne des cents jours », ou celle du « mur protecteur », ou encore dans les incursions répétées en bande de Gaza et en Cisjordanie. Malgré cela, il n’est pas parvenu à anéantir la résistance ni à obliger le peuple palestinien à s’incliner face à ses attaques barbares. Il ne lui restait donc que d’abolir tout ces projets pour sortir humilié de la bande de Gaza. Sans la résistance, jamais il ne serait sorti de la bande, qui peut l'obliger, lui, père du colonialisme « israélien » ? 2. l’occupation persiste sur notre terre et continue à violer et profaner nos lieux saints. Notre peuple vit dans la diaspora. Ce qui a été libéré, même si cette libération est totale, ne représente qu'1,5% de la superficie de la Palestine. Par conséquent, l’affaire palestinienne reste entière et la résistance est toujours une nécessité. 3. « Israël » garde le contrôle : beaucoup de gens pensent que la fin du régime militaire en bande de Gaza signifie la fin de l’occupation sioniste, mais une telle affirmation manque en effet de précision : l’ennemi sioniste continue à prétendre être le détenteur de l’autorité dans la bande, il continue toujours la fermeture du port maritime, l’aéroport et les drones d’espionnage sont toujours présents dans le ciel de la bande de Gaza. De l'autre coté, ni le coté égyptien ni le palestinien ne peuvent ouvrir le passage de Salah Eddine sans une permission « israélienne », tout ceci montre que l’ennemi reste en réalité, le détenteur du contrôle et de l’autorité, et cela signifie que la libération ne s’est pas encore achevée ! 4. Il est de droit de distinguer entre l'arme de la résistance et celle de l’anarchie. L'arsenal de la séquestration et des assassinats ne doit pas demeurer au sein du peuple palestinien, alors que l’autre doit être légitimé dans la scène palestinienne. Il faut que cet arme soit protégée par l’ensemble du peuple palestinien. Notre Histoire et celle du peuple palestinien dans la question de l’armement n’est pas prête d’être oubliée. En effet, dès qu'il y aura confiscations des armes palestiniennes, les agressions de sionistes se suivront(citons comme exemple les anglais, qui condamnaient tout palestinien portant une balle alors qu’ils octroyaient eux-mêmes toutes sortes d’armes aux bandes sionistes, et la catastrophe de 48 en fut la conséquence). Notre historique concernant le désarmement est douloureux, et notre peuple palestinien ne pourra l'oublier de sitôt. Il doit être gravé dans la mémoire de l’autorité palestinienne ainsi que beaucoup d’autres : le peuple palestinien doit rester armé. Pourquoi les colons sont tous armés ? et pourquoi désarmer le peuple palestinien alors que les colons sont de plus en plus équipés ? leur nombre s’élève à plus de 400000 en Cisjordanie ! Mais il est ici nécessaire de s’assurer que cet arsenal doit être légitimé et organisé, et doit uniquement être dirigé vers l’ennemi et non vers autre chose. La position claire demeure celle-ci : l’arsenal de la résistance est un droit du peuple palestinien et de ses factions de résistance. Mais un débat responsable doit être ouvert avec l’autorité palestinienne et bien d’autres encore. Ce sujet concerne tous les fils du peuple palestinien afin que cette affaire soit résolue d’une manière à préserver l’honneur de ce peuple. L’ennemi continue en effet à proférer ses menaces de prendre en assaut la bande de Gaza, de frapper avec force toute résistance et tout excès dans la bande. Maintenant,le moment est venu d’ouvrir ce dossier avec nos frères de l’autorité afin que l’on puisse arriver à une solution qui préserve l’honneur du peuple palestinien et l’honneur de sa terre, de façon à empêcher un retour de l’occupation dans la bande de Gaza. Le deuxième dossier : La crainte de la transformation de la bande de Gaza en une grande prison: En effet, les accords réalisés avec le coté égyptien et « israélien » ou que ces mesures proviennent unilatéralement de la part d’« Israël », ont entraîné la fermetures des passages et des ports et l’emprisonnement des habitants de la bande qui n’ont pour seules issues que les checkpoints et les passages de l’ennemi. Ce sujet est l’un des plus essentiels auquel le peuple palestinien et ses factions résistantes doivent résister. Le retrait et la libération de la bande de Gaza ne s’achèveront pas sans l’octroi de la liberté complète au peuple palestinien, à l’intérieur comme à l’extérieur, afin qu’il puisse enfin jouir de cette chère portion de son territoire qu’il a libéré par son combat et ses efforts. Le troisième dossier : Le dossier de la « normalisation » avec l’ennemi sioniste : sans aucun doute, il existe une campagne intensifiée de pressions qui s’exerce sur plus d’un Etat arabe et islamique afin que Sharon puisse bénéficier des fruits de son retrait, afin de récompenser l’entité sioniste avec la mise en place de relations diplomatique avec « Israël ». Un certain nombre de pays arabes, secrètement ou ouvertement, discutent déjà de la réalisation d’une telle normalisation. Or ceci recèle un grand danger puisque le peuple palestinien reste en diaspora ou sous l’occupation, l’affaire reste sans solution, la Cisjordanie et le Golan demeurent occupés, Alqods est profanée ; l’occupation ne s’est pas retirée de toute ces régions, comment alors se précipitent-ils pour donner de tels offres à Sharon ? Cette affaire de « normalisation » doit être mise au clair ! L’ennemi demeure l’ennemi, l’occupation est toujours effective et les agressions envers le peuple palestinien continuent. Une plus grande vigilance des pays arabo-musulmans est donc nécessaire en ce qui concerne le dossier de la normalisation et ses effets. Le quatrième dossier : C’est le commerce d’une « illusion » que Sharon croit pouvoir exposer à la vente. Cette illusion est le « spectacle » effectué par les colons de la bande de Gaza, les pleurs et les sanglots, et l’armée d’occupation qu va jusqu’à les tirer pour les déloger de leurs habitations. Le monde n’a pas su alors que ces habitations ont été spolié du peuple palestinien avant que ces nouveaux venus viennent y habiter, que ces colonies sont des territoires violés et spoliés du peuple palestinien et que le peuple palestinien a souffert le martyr lors de la destruction des maisons et des blocus (comme la région de Mawassy sur les rivages de Khan Younes, pendant quatre ans les habitants furent encerclés et empêché de prendre même un comprimé d’aspirine sans une autorisation « israélienne ». Parfois, les femmes enceintes mettaient leurs enfants au monde sur les barrages militaires de Mawassy alors qu’elles sont en route pour l’hôpital, car il était impossible de se déplacer entre Mawassy et les villes proches de Khan Younes et Rafah que par des mesures invraisemblables.) Ainsi, grâce à cette « scène » on veut octroyer à Sharon un cadeau pour avoir sois disant risqué son avenir politique, pour avoir beaucoup sacrifié lors du retrait de la bande de Gaza. Il devient donc primordial de faire pression sur l’autorité palestinienne pour intensifier ses efforts afin de désarmer es organisations résistantes, et en premier lieu le Hamas et le Jihad Islamique. Il est donc indispensable de récompenser Sharon en faisant du jour de l’holocauste une journée mondiale aux Nations Unies. En effet, ce sujet sera soumis au débat lors du prochain sommet des dirigeants mondiaux à l’ONU. Il faut aussi affirmer qu’ « Israël » a fait ce qui lui était demandé dans le cadre de la feuille de route, et que le moment est venu pour les palestiniens d’accomplir leur part de la feuille de route dont « Israël » a accompli ses devoirs et engagements. Ceci, également, n’est absolument pas vrai ! Il est aussi indispensable dfaire pressions sur les pays arabes et musulmans pour normalser leurs relations avec l’ennemi afin de récompenser Sharon. L’ensemble de ce projet de propagande doit être combattu populairement et officiellement par tout les moyens afin que Sharon n’obtienne pas cette récompense grâce à ce spectacle qu’il a mis en scène ! Le cinquième dossier : La politique sioniste en Cisjordanie et dans la région d’Alqods : tout le monde sait que Sharon a tenté de pêcher un gros poisson en accrochant un petit à l’hameçon. Ce gros poisson, c’est la Cisjordanie, et la prochaine bataille sera la bataille pour la Cisjordanie. Sharon s’est retiré d’un pas en bande de Gaza mais s’est avancé de beaucoup de pas en Cisjordanie : Il a voulu supprimer la colonisation en bande de Gaza mais ce n’était que pour mieux l’intensifier en Cisjordanie. Actuellement, la surface de la grande « Qods » va atteindre les abords de la mer morte, ce qui entraînera la séparation de la Cisjordanie en deux parties : nord et sud. Il y aura une augmentation du nombre d’habitations atteignant 30000 unités. Le nombre de colons en Cisjordanie arrivera à 460000 colons et on assistera à l’annexion des grandes colonies, six ou quatre seront annexées, mais quelques soient leur nombre exact, cela va aboutir à une annexion d’un territoire dont la superficie serait égale exactement à celle de la bande de Gaza. Nous allons de même assister à une intensification de la colonisation dans la région d’ « Al Aghouar » afin de séparer entièrement la Cisjordanie de la Jordanie, il existera donc une isolant entre le futur Etat palestinien et la Jordanie. Or le renforcement de la colonisation, que ce soit par des colonies agricoles, industrielles ou de soins, aura pour conséquence de priver aux palestiniens de tout accès à l’ensemble d’une région de la mer morte. Sharon envisage l’intensification de la colonisation et l’accélération de la construction du mur afin d’encombrer les palestiniens sur une surface de 40% du territoire de la Cisjordanie. Les enfants du peuple palestinien sont alors fourrés dans des cantons isolés : quatre principaux cantons au total, avec une grande entrée à chaque canton, une entrée susceptible d’être fermée à tout moment ; toute la ville et ses villages se retrouvent alors isolés des autre communes et régions de la Cisjordanie. Ainsi, les « israéliens » veulent grignoter des territoires en Cisjordanie en y intensifiant la colonisation, ils veulent l’isoler de la baie orientale du Jourdain et tentent de mettre la main sur toutes les terres agricoles dans les villages palestiniens au sein de « la ligne verte » (au sein des frontières « israéliennes »), et rassembler les palestiniens sur une surface ne dépassant pas 40% des territoires de la Cisjordanie. Nous devons résister à cette politique sioniste : à cette politique il devrait exister une politique commune à toutes les factions de la résistance et à l’ensemble du peuple, une politique de résistance, une politique d’expulsion de ce colonisateur qui contrôle et qui se répand en Cisjordanie. Il faut que cette résistance soit la plus noble qui soit pour pouvoir anéantir le plan Sharon. Après avoir échouer d’imposer le contrôle sur les territoires palestiniens, Sharon, de par son plan unilatéral, cherche à créer une entité politique palestinienne isolée dont la superficie ne dépasse pas 42% de la Cisjordanie avec la bande de Gaza qui constitue 26% du territoire la Palestine. Par conséquent, l’Etat palestinien sera démantelé et isolé, son destin sera forcément amer. En effet, les palestiniens de Cisjordanie et de la bande de Gaza auront à se rendre en Egypte ou en Jordanie pour travailler et subvenir à leurs besoins ! Ce qui aura pour conséquence un délogement forcé du peuple palestinien, au lieu d’un retour des réfugiés et du peuple palestinien en diaspora. Le sixième dossier : Une tentative d’abroger la question palestinienne, et principalement le droit au retour : nous avons en effet entendu beaucoup de déclarations qui parlaient de donner aux palestiniens la nationalité des pays arabes dans lesquels ils résident. Ces mêmes déclarations affirmaient que la décision de la ligue des pays arabes de clore le dossier de nationalisation des palestiniens est une décision qui appartient au passé. Or, ce dossier ne concerne pas seulement le peuple palestinien, c’est une affaire qui concerne la nation arabe dans ce conflit arabo-sioniste. Ainsi, si ce conflit concerne encore tout citoyen arabe, nous devons nous rendre compte qu’il existe des responsabilités liées à ce dossier : les réfugiés palestiniens n’ont aucun choix à part celui du retour en Palestine, un retour qui s’effectuera sûrement tôt ou tard. Il n’y a aucune concession possible dans ce dossier quelques soient les conséquences. Différentes pressions et projets sont exercées et planifiés pour le peuple palestinien, avec l’intégration au sein des pays arabes, de gré ou de force. Ces projets qui cherchent à être appliqué sur le peuple palestinien concernent aussi les infrastructures, en effet, développer les infrastructures des camps de réfugiés palestiniens pour les transformer en petites villes que ce soit en Jordanie, Syrie ou au Liban, ou encore octroyer aux palestiniens leurs droits au Liban. Tous ces projets ne pourront remplacer le droit au retour. Tous ces projets seront combattus par le peuple palestinien car son choix principal est le retour dans son pays, le retour à ses lieux saints, et rien ne peut remplacer cet objectif. Le septième dossier : La situation économique de la bande de Gaza : Il constitue l’un des dossiers les plus important suite au retrait. Or, les organisations de la résistance, si elles ressentent une responsabilité envers le peuple palestinien et sa cause, continueront la résistance, car il est indispensable d’expulser l’ennemi par la résistance ! Comment peut-on alors créer un environnement favorable à la résistance ? Cet environnement nécessite à la base une instabilité politique, un environnement qui règlera ces problèmes de manière naturelle. Ces problèmes consistent en un chômage qui dépasse les 42% de la population active en bande de Gaza alors que plus de 70% des palestiniens vivent sous le seuil de pauvreté. De plus, plus de 36% des familles palestiniennes vivent dans une situation de chômage totale et bénéficient d’aides qui ne dépassent pas 100$ de la part des organisations humanitaires et sociales et de la part de l’autorité palestinienne, alors que 500$ constitue une situation de vie moyenne pour un chômeur. Ce peuple, dont l’économie est asphyxiée et qui reste broyé par la pauvreté, comment peut-on bien subvenir à cette situation économique déplorable maintenant que la responsabilité est entre les mains du peuple palestinien. Comment, en effet, superposer un environnement de résistance et un environnement qui parvient à résoudre ses problèmes économiques ? Voila les problèmes essentiels qui s’imposent après le retrait, une responsabilité de l’ensemble des palestiniens est indispensable afin que ces 1 million 200 milles individus, répartis sur une surface qui ne dépasse pas 360 km2, puissent sortir de la pauvreté. Le huitième dossier : Un résumé de la situation, et une énumération des principaux dossiers précédemment évoqués : - le retrait unilatéral ne contraint ni l’autorité ni le peuple palestinien à des décisions qui ne serviront pas les intérêts de notre peuple à l’avenir. - Le retrait de la bande de Gaza n’accorde pas un minimum de son droit au peuple palestinien. Le conflit et la lutte continueront jusqu’à la libération complète de la terre palestinienne, du fleuve (du Jourdain) à la mer (méditerranée). - La judaïsation et l’annexion de Alqods et de la mosquée Alaqsaa est l’un des plus grands défis que chaque palestinien, arabe et musulman doit combattre. - Le maintient du contrôle sioniste sur la mer, l’air et le sol ; le contrôle des accès et de la liberté du peuple palestinien et l’obstination pour déposséder l’autorité palestinienne du contrôle ; tout cela montre bien que l’occupation est toujours palpable, et que la seule réponse possible est la résistance jusqu’à la libération complète de nos terres. - Asphyxier nos villes et villages de Cisjordanie, la spoliation des terres et l’enclavement des habitants dans des cantons isolés seront tous de nouveaux mobiles pour la résistance et le Jihad. - Le droit de retour est sacré, aucune concession de toute sorte n’y est tolérée. - L’affirmation et la conviction que l’unité du peuple et de la cause, la mise en place d’une autorité commune et la préservation de l’arsenal de la résistance constituent les principes et priorités de la prochaine étape ; qui consiste en la reconstruction de la bande de Gaza. la préservation de l’économie et de la société est d’ailleurs du devoir de tous et constitue une responsabilité commune. - L’importance et la valeur du retrait de Gaza réside dans le fait que ce retrait intervient sans les moindres concessions ou engagements pris de la part des palestiniens. Ce retrait s’est réalisé par la résistance et les sacrifices de notre peuple et non par les négociations ou par le processus de paix. Ce qui signifie le début de la débâcle du projet sioniste : la terre n’est plus sioniste et la colonisation n’est plus sacrée comme elle l’était avant ; ceci pave la route pour de nouveaux reculs pour ce projet à condition que nous continuons et persévérons dans le chemin de la résistance, il faut correctement exploiter cette victoire, même partielle, et achever la libération de notre territoire. Docteur Moussa Abou Marzouq, vice-président du bureau politique de Hamas, Centre Palestinien de l'Infomation: www.palestine-info.info 7-2 Point de vue de Marie Jo (IWPS), La marche des femmes de Jénine
Depuis 1967, la résistance
à l'Occupation a abouti à des milliers
d'arrestations dans les Territoires Occupés et
actuellement, on estime à plus de 8 000 le nombre de
prisonniers politiques palestiniens.
Il y a quelque 350
à 400 mineurs de moins de 18 ans et plus de 150
femmes mais ce sont surtout les hommes qui paient le
plus lourd tribut.
La ville de Jénine
et son camp de réfugiés participent à la lutte et
les familles touchées pas ce drame se comptent par
dizaines.
Le « Comité pour
les Prisonniers » du camp de réfugiés a mis sur
pied tout un programme de sensibilisation sur le sort
des détenus palestiniens, en cet automne 2005, et les
femmes de toute la région ont accepté de faire une
action inaugurale : une manifestation pacifique devant
la prison de Salem.
Salem, à la limite
nord de la Cisjordanie, n'est qu'à quelques dizaines
de kilomètres de Jénine et c'est un car entier de
femmes qui attend quelques militants internationaux,
venus pour soutenir leur démarche.
L'accueil qui nous
est réservé est chaleureux : un sourire, un « merci
», une poignée de main ou l'exubérance d'un
dialogue amorcé, dans les rires des malentendus et
des approximations... Une fois encore, la chaleur
humaine communicative de ce peuple nous ferait presque
oublier que nous côtoyons un chagrin insondable.
Mais, le trajet
commence et des femmes se relaient au micro. C'est en
arabe, mais il n'est pas besoin de traduction pour
comprendre que c'est l'histoire d'un fils, d'un mari,
d'un frère ou d'un cousin qui est ainsi dévoilée.
Et l'émotion émerge
alors, des voix brisées, des sanglots refoulés
transmettent mieux que les mots la réalité de la
souffrance quotidienne de ces femmes et de leurs
familles qui attendent, parfois depuis déjà très
longtemps, un, deux ou plus de leurs proches.
Arrivée sur le
site, la procession s'organise : quelques drapeaux
palestiniens, une banderole mais surtout les photos
des détenus que chacune a apportées. Parfois, simple
épreuve papier, elle est tenue d'une main contre la
poitrine, parfois, grande et bien mise en valeur dans
son cadre, elle a été décrochée du mur de la
maison pour l'occasion.
Et ce sont tous ces
hommes, le plus souvent jeunes, qui nous apparaissent,
présents par leur image mais surtout par cette
affection qui les porte, eux qui symbolisent la résistance
de tout un peuple contre l'Occupation.
Les femmes sont de
tous ages, de toutes conditions sociales aussi. On le
voit aux vêtements, à la manière d'ajuster ce
foulard qui est la règle et qu'une seule ne porte
pas. Quelques enfants, silencieux et les yeux apeurés,
accompagnent leur mère, un tout petit dort sur l'épaule
de maman.
L'Armée attend
devant l'entrée de la prison. Les bâtiments blancs
sont écrasés de soleil, ils étalent leurs gros
cubes aux toits plats sur une colline qui bouche
l'horizon.
Et c'est le face à
face des femmes et des soldats. Il va durer une
demi-heure peut-être. Quelques femmes prennent la
parole et s'adressent à eux. Comprennent-ils les mots
? Peu importe, image tellement claire de ces femmes
qui ne veulent pas oublier « leurs hommes » et qui
participent à la lutte, dans leur domaine, celui de
la famille.
Un militaire téléphone,
un autre prend des photos, probablement pour alimenter
la base de données des services de renseignements,
les autres attendent, l'air ennuyé ou distrait.
Puis, calmement,
comme elles étaient venues, les femmes sont
reparties, repliant la banderole et rangeant les
photos... Toutes sont remontées dans le car.
C'était la fin de
cet instant privilégié où chacune pouvait matérialiser
son combat pour la liberté, en affirmant sa solidarité
et son soutien à ceux qui participent, au prix fort,
à cette lutte pour la survie de leur pays occupé.
Quel vide que de
rentrer à la maison, après ce court instant de révolte,
reprendre l'attente, les longs mois sans nouvelles,
les espoirs déçus de visites improbables, les
craintes de mauvais traitements, les années qui
passent...
« Ne pas oublier
» est le nom d'une association, là-bas, en
Palestine.
[ Marie
Jo (IWPS), Hares, le 29 septembre 2005 ]
Avec la complicité de jean-claude.perron@wanadoo.fr
7-3 Point de vue de Amira Hass : Celui qui n’est pas dans l’ordinateur n’existe pas « Les postes de frontière de la Bande de Gaza sont maintenant des postes de frontière internationaux », « la suppression du contrôle israélien sur l’accès à Gaza ne fait qu’un avec l’intérêt israélien de mettre fin à l’occupation de la Bande de Gaza ». Ce ne sont là que deux des conclusions qui se sont propagées dans les médias et chez les fans du désengagement après le départ de l’armée israélienne de la Bande de Gaza. Ces propos se fondent sur une méthodique absence de prise en considération des menus détails du contrôle israélien sur les Palestiniens. Ils témoignent essentiellement d’un manque de volonté de savoir que c’est Israël qui a la mainmise sur le registre de population palestinien. Cela a commencé en 1967, s’est maintenu après la signature des accords d’Oslo et se poursuit aujourd’hui après le départ de l’armée israélienne de la Bande de Gaza. Le contrôle d’Israël sur les passages à la frontière et sur la liberté de mouvement palestinienne ne se manifeste pas uniquement par une présence aux barrages et aux points de passage. Il procède d’abord et avant tout du contrôle sur le registre de population palestinien. Numéros d’identité, naissances, décès, mariages, changements d’adresse : si ces données ne sont pas mises à jour sur l’ordinateur du Ministère israélien de l’Intérieur, c’est qu’elles n’existent pas. Si Israël n’autorise pas un enregistrement quelconque, l’employé du Ministère palestinien de l’Intérieur ne peut rien faire. Le représentant israélien du Ministère de l’Intérieur en poste à l’Administration de Coordination et de Liaison a plus de pouvoir que lui. Par exemple : le Ministère palestinien de l’Intérieur souhaite émettre les cartes d’identité des enfants bédouins de la Bande de Gaza qui ont atteint l’âge de 16 ans, qui sont nés dans une tente, en plein champ, et que leurs parents n’ont pas enregistrés. Il dispose de toutes les preuves que l’enfant est né et existe bien. Le Ministère israélien de l’Intérieur refuse. Si, malgré d’épuisantes négociations, le haut fonctionnaire du Ministère palestinien de l’Intérieur ne parvient pas à convaincre l’employé représentant le Ministère israélien de l’Intérieur auprès de l’Administration de Coordination et de Liaison, le jeune garçon ne recevra pas de carte d’identité officielle. Le contrôle israélien sur l’enregistrement de la population palestinienne prive l’Autorité Palestinienne de toute possibilité d’octroyer la « citoyenneté » sur son territoire à des Palestiniens nés ou ayant vécu à l’étranger : pas seulement des réfugiés de 1948 mais aussi des Palestiniens nés en Cisjordanie ou dans la Bande de Gaza mais qui n’y résidaient pas en 1967 et qu’Israël a dès lors dépouillés de leur droit de résidence. Et ce ne sont pas les seuls auxquels l’Autorité Palestinienne ne peut pas accorder la citoyenneté : il en est de même des Palestiniens qui, après 1967, sont partis étudier et travailler à l’étranger et qui ne sont pas revenus au terme des trois années que l’administration militaire avait fixées comme « couverture » – et après lesquelles un Palestinien perdait son droit de résidence. Israël autorise ou non la « réunification familiale » palestinienne : pas seulement sur son territoire mais aussi dans les Territoires occupés. Depuis septembre 2000, Israël a gelé le traitement des demandes de réunification familiale dans les Territoires, traitement qui avant cela ne se faisaient d’ailleurs qu’avec indolence. Si bien que la vie de dizaines de milliers de familles est désorganisée : des couples vivent séparés parce qu’Israël n’a pas autorisé celui qui n’est pas résident à venir s’installer dans les Territoires avec sa famille. Certains vivent néanmoins dans les Territoires mais celui qui n’est pas résident ne peut pas quitter la Bande de Gaza ou la Cisjordanie, et en Cisjordanie il redoute en permanence d’être arrêté à un barrage et d’être expulsé. Le contrôle d’Israël sur l’enregistrement de la population lui permet aussi de s’opposer à l’inscription d’un changement d’adresse sur la carte d’identité. D’après l’accord d’Oslo, le Ministère palestinien de l’Intérieur est seulement tenu de « rendre compte » auprès du Ministère israélien de l’Intérieur de tout changement d’adresse. Mais dès 1997, les Palestiniens ont découvert que les autorités israéliennes refusaient, dans de nombreux cas, que le changement d’adresse de Gaza vers la Cisjordanie soit enregistré sur la carte d’identité. Même pour des gens natifs de Gaza mais travaillant et vivant depuis des années en Cisjordanie avec leurs enfants. Beaucoup d’entre eux sont considérés comme « résidents illégaux ». Ils craignent de rencontrer un barrage militaire, ne peuvent voyager à l’étranger ni à l’intérieur de la Cisjordanie et n’ont pas vu leurs proches, restés à Gaza, depuis des années. La question du registre de population n’a absolument pas été soulevée au cours des discussions sur le désengagement. Indirectement, les délégués israéliens ont laissé entendre que la situation se maintiendrait telle qu’elle était. Par exemple, les délégués chargés de la coordination des actions du gouvernement dans les Territoires ont fait savoir aux Palestiniens que, dans le cadre du désengagement et au titre de geste de bonne volonté, 5000 demandes (sur des dizaines de milliers à se couvrir de poussière) de réunification familiale et d’octroi d’un numéro d’identité seraient accordées dans la Bande de Gaza. S’il avait été dans son intention de renoncer au contrôle sur l’enregistrement des habitants de la Bande de Gaza, Israël aurait dû dire aux Palestiniens qu’ils avaient dorénavant le droit et le pouvoir de s’occuper de toutes ces dizaines de milliers de demandes concernant Gaza. Les Palestiniens n’ont pas intérêt à ce que le registre de population de la Bande de Gaza soit coupé de l’ordinateur israélien et du contrôle israélien tant que le registre de la population de Cisjordanie constitue une part inséparable du registre israélien. Sur base de décisions internationales, des accords d’Oslo et selon la position palestinienne, la Cisjordanie et la Bande de Gaza sont « une seule et même unité territoriale » qui sera la base de l’état palestinien. Ariel Sharon fait et fera tout pour couper Gaza de la Cisjordanie et pour accorder à Gaza un statut différent de celui de la Cisjordanie. Est-ce par ignorance et négligence que la question du registre de population n’a pas été soulevée lors des discussions ou parce qu’on sait, même en Israël, qu’une telle coupure constituerait un choc politique dont l’heure n’est pas encore arrivée ?
Amira Hass
Haaretz, 28
septembre 2005
www.haaretz.co.il/hasite/pages/ShArtPE.jhtml?itemNo=630307
[Traduction de l'hébreu : Michel Ghys]
Annexes
8-1
L'état palestinien après cinq ans d'Intifada Les
statistiques sont incapables de saisir ni la barbarie ni
l'arbitrage de l'occupation israélienne en vue de la
diversité des moyens arbitraires utilisés, soit dans
la politique soit dans la sécurité, pourtant elle met
en évidence que l'arsenal militaire a été utilisé évidemment
pour réprimer l'Intifada L'Intifada
d'Al-Aqsa a resurgit de l'entêtement israélien en
particulier en matière de négociations sur le statut
final. Par
conséquent, le président américain; George Bush a vu
le 30.01.2002 l'Autorité palestinienne en tant d'un démon,
avant l'opération de la construction du mur lancée par
l'Israël et justifiée par les Etats-Unis. Israël
a assassiné de nombreux chefs du Hamas de sorte qu'il a
torpillé tous les efforts de paix visant la reprise du
processus de paix dans la région ainsi qu'amener la
Feuille de route à un chemin barré. d’exiler
le président défunt; Yasser Arafat des territoires
palestiniens occupés, cependant
Israël n'avait pas le feu vert des Etats-Unis en
vue que cette affaire pourraient irriter les sentiments
des Palestiniens ainsi les pays arabes et européens. également
tués 137
aux parages militaires israéliens, 343
palestiniens assassinés (peine capitale illégale) , 36
fonctionnaires dans le domaine de la santé, et 9
journalistes. 63842
détruites partiellement ,235 bâtiments civils, et 415
bâtiments et installations sécuritaires. les
paramètres statistiques sont la véritable preuve de la
monstruosité de l'occupation israélienne, et de son désir
de saboter les négociations et de ne pas donner aux
Palestiniens leurs droits légaux dont la création d'un
état palestinien indépendant avec Jérusalem pour
capitale.
8-2
Gaza Community Mental Health Programme :
"la politique destructive de bombardement, menée
par Israël dans la bande de Gaza ... 28-09 Le
"
Gaza Community Mental Health Programme " (GCMHP),
a publié un communiqué de presse sur la politique
destructive de bombardement, menée par Israël dans
la bande de Gaza
... Israël
a implémenté une politique de punition collective
contre le peuple palestinien, pendant toutes les années
de son occupation, dont des arrêts en masse, des démolitions
des maisons, du rasage des terres, des fermetures et
des bombardements. Toutes
ces agressions ont causé des énormes traumatismes
psychologiques au peuple palestinien, particulièrement
aux enfants, comme indiqué par les études de
recherche de GCMHP.
Cette
nouvelle évolution a brisé l'espérance du peuple
que Gaza pourrait devenir un endroit libre et sans
danger.
Ces incidents viennent ranimer la mémoire des palestiniensde tous les incidents traumatisants auxquels ils avaient été exposés pendant les années de l'occupation. Ce type de bombardement ne s'était pas passé avant, pendant le temps que les colons et leurs enfants vivaient dedans Gaza. Cela est une preuve que le but est d'intimider et faire peur au peuple palestinien, particulièrement aux enfants, à grande échelle. Le bombardement laisse des effets psychologiques inéducables sur les palestiniens, dont une panique dans les écoles et les jardins d'enfants, surtout que beaucoup de bombardements ont lieu pendant la nuit, ou alors que les enfants entrent ou quittent leurs écoles. Davantage, les bombardements causent une anxiété générale et du stress, associés au bruit d'avions en air. Comme résultat, des enfants s'accrochant étroitement à leurs parents, beaucoup devenant agressifs et souffrant d'urination involontaire et des cauchemars. C'est légitime de demander ici, quel est le but de l'utilisation des telles formes de bombardement contre les civils palestiniens dans la bande de Gaza ? Il n'y a pas un but raisonné pour semer la peur et l'intimidation et laisser le peuple vivre en chaos, impuissance et incapacité de contrôler ou prédire leur vie quotidienne. Ceci, aussi laisse le peuple avec des sentiments élevés de désespoir, frustration et sans espoir. Nous pensons que l'escalade d'incidents pendant les derniers jours nous a tiré tous encore une fois dans le cercle de la violence et de la vengeance. Tous ces assauts conduisent à une augmentation du sentiment de colère et le désir de se venger, renforçant le cycle vicieux de la violence et aller à l'encontre de la violence, une chose qui aura un impact négatif sur les relations de confiance et l'achèvement de la paix dans la région. Nous, à Gaza Community Mental Health Programme, affirmons fortement notre opposition à toutes les formes de violence, avant comme cibles des civils des deux côtés et aux actes brutales et inhumains de meurtre et punition collective. Ceux-ci constituent des graves violations des droits du peuple en liberté, sécurité et dignité. Nous appelons aussi tous les professionnels de la santé mentale, des activistes des droits de l'homme et ceux qui aiment la paix en Israël et dans tout le monde d'intervenir d'urgence et faire pression sur tous les parties afin d'arrêter toutes les formes de la violence, en particulier sur Israël, afin d'arrêter sa politique destructive qui affecte le bien-être mental, la paix et la stabilité dans la région. http://www.ipc.gov.ps/ipc_new/france/details.asp?name=10885 8-3 - Palestine : Catastrophe écologique en vue
"Nous
allons vers une catastrophe écologique avec une
densité démographique qui va atteindre 8.000
personnes au kilomètre carré en 2010", a
indiqué à l'AFP Chaddad al-Atili, conseiller de
l'Autorité palestinienne pour l'eau et les
affaires écologiques. La
bande de Gaza, d'où viennent d'être évacués
les colons et soldats israéliens après 38 ans
d'occupation, compte actuellement 1,3 million
d'habitants, dont 900.000 réfugiés, avec une
densité de 6.000 personnes au kilomètre carré.
C'est une région côtière de 362 km2. Des
experts du programme de l'Onu pour l'environnement
sont attendus dans ce territoire du 27 septembre
au 17 octobre pour évaluer les dégâts qu'il
aurait subis du fait de l'infiltration des eaux
polluées dans la nappe phréatique, de l'absence
de drainage, de stations d'assainissement et d'épuration
des eaux. Les
experts internationaux doivent enquêter sur d'éventuelles
infiltrations de résidus industriels polluants
dans la nappe phréatique, l'enfouissement de déchets
solides dangereux à l'emplacement des colonies évacuées
en août et les conditions d'exploitation du sable
par les entreprises israéliennes, a indiqué à
l'AFP l'expert palestinien Said Abou Jalala. "Des
dizaines de milliers de tonnes de sables de haute
qualité ont été prélevés par les Israéliens
à Gaza pour les besoins de leur industrie du
verre et du bâtiment, privant ainsi la nappe phréatique
d'un filtre naturel", a-t-il affirmé. "L'eau
est rare à Gaza et son unique nappe phréatique
sur le littoral, est en voie d'épuisement",
souligne pour sa part M. Atili. Ce
territoire palestinien reçoit annuellement entre
45 et 55 millions de mètres cubes d'eau de pluie,
pour une consommation évaluée à environ de 150
millions de M3. "En
outre, Israël
ne nous autorise pas à importer de l'eau d'autres
régions en dehors de Gaza", souligne M.
Atili. Israël a proposé aux Palestiniens de leur
vendre de l'eau dessalée à Ashkelon, mais au
prix d'un dollar le mètre cube qu'ils ont trouvé
prohibitif. La
question de la répartition des ressources en eau
doit être discuter dans le cadre des négociations
sur le statut final des territoires palestiniens,
au même titre que le tracé de la frontière, le
retour des réfugiés et Jérusalem,
rappelle-t-il. La
rareté de l'eau a poussé à la multiplication du
nombre de puits à Gaza. Outre les 4.200 puits
autorisés, 2.400 ont été creusés par les
habitants sans autorisation aggravant la pression
sur la nappe phréatique, selon lui. Plus de 70
millions de mètres cubes d'eau sont ainsi puisés
illégalement sur la nappe. L'exploitation
intense de la nappe phréatique a provoqué
l'augmentation de la salinité de l'eau. Dans
certaines régions, cette salinité atteint 3.000
mg par litre, soit 15 fois la norme internationale
admise (250 mg par litre) et dans plusieurs autres
régions, elle s'élève à 400 mg par litre, dit
M. Atili. "Quelque
30 millions de mètres cubes d'eaux polluées par
les engrais et les résidus industriels
s'inflitrent annuellement dans la nappe phréatique,
faute de réseau d'assainissement ou en raison de
la vétusté du réseau", ajoute l'expert. Pour
combler partiellement le déficit pluviométrique,
l'Agence américaine pour le développement
international (USAID) a prévu d'installer une
station de dessalement d'eau de mer d'une capacité
annuelle de 22 millions de mètres cubes dans une
première étape, devant être portée à 55
millions de mètres cubes en 2018. Mais le projet
n'a pas vu le jour en raison de la situation sécuritaire.
22
septembre 2005, 13h16
(AFP)
|
||||||||
Avertissement |
Retour Sommaire Journaux - Ressources - Débat - Communiques - Accueil